Bilan Saison NBA 2017-2018 : Division Pacific (Conférence Ouest)

Bilan Saison NBA 2017-2018 : Division Pacific (Conférence Ouest)

Quentin Gilles 21/6/2018 à 14h00 1590
Golden State Warriors - Los Angeles Clippers - Los Angeles Lakers - Sacramento Kings - Phoenix Suns

Avant la draft NBA des rookies qui aura lieu ce Vendredi, nous vous proposons les bilans de chaque équipe NBA de cette saison, et nous nous penchons à présent sur la Division Pacific à l’Ouest.

Une des divisions les plus déséquilibrées de la ligue avec le champion en titre et 3 candidats au tanking avec au milieu de tout ça, les Clippers, ni assez bons ni assez mauvais, la loose, tellement Clippers quoi...

 

  • Golden state warriors

 

Champion en titre après des Finals maitrisées contre les Cavs, tout le monde espérait voir chuter les Warriors même si les espoirs étaient minces. La saison régulière fut gérée avec un bilan de 58-24 malgré des petits pépins physiques qui empêchèrent les 4 fantastiques de jouer plus de 73 matchs chacun. Le principal enjeu pour Steve Kerr était de garder son groupe concerné, ce qu'il essaya par des nouveautés comme le fait de laisser Andre Iguodala faire les discours de temps mort. A cause d'une blessure, leur meneur Stephen Curry ne put prendre part au premier tour face aux Spurs qui ne fut qu'une formalité (4-1) à cause de l'effectif trop réduit de San Antonio. Chief Curry faisait son retour pour affronter les surprenants Pelicans qui ne parvinrent pas à contrer la multitude de talents des Warriors. C'est au stade de la finale de conférence que se situait le réel enjeu de la saison des Warriors. D'Octobre à Avril, les gens se demandaient si l'armada de Mike D'Antoni pouvait venir à bout des champions. Au bout de 3 matchs, les Warriors avaient repris l'avantage du terrain et menaient 2-1 dans la série. Mais c'était sans compter le leadership d'un imminense Chris Paul et au prix d'une défense resserée des Rockets qui reprirent l'avantage à 3-2. Malheureusement, les Rockets devaient conclure la série sans leur meneur titulaire. Les match 6 et 7 furent similaires : une grosse première mi-temps de Houston avant de s'effondrer dans le 3eme QT sous un déluge de feu de la part des Warriors qui gagnèrent la série. En Finals, on connaissait la musique : Cavs-Warriors, Acte 4. Le Game 1 aurait pu être remporté par les Cavs mais après un scénario rocambolesque ce fut bien les Warriors qui gagnèrent la première manche avant de sweeper LeBron James et sa troupe.

 

Pour cet inter-saison, pas de changement en vu pour les doubles champions en titre qui auront un seul objectif : le ThreePeat et rien d'autres afin de se hisser sur la marche de la plus grande équipe de l'histoire.

 

 

  • los angeles clippers

 

La saison 2017-2018 des Clippers s'annonçait avec plusieurs sources d'interrogations du fait de l'arrivée de nombreux joueurs après le trade de Chris Paul et de la prolongation de Blake Griffin. Qualifier de "haut en couleurs" cette saison est peu dire tant elle a été surprenante. Alors que Griffin avait dû rater quelques matchs et que l'équipe tenait bon vers le milieu de la saison grâce à un Lou Williams en feu, la franchise décida de trader sa star aux Pistons. L'hypothèse la plus probable était que les dirigeants avaient pris la décision de tanker et un trade de Lou-Will était attendu. Encore une fois, la franchise nous prit à contre-pied et continua de jouer les playoffs jusqu'au bout. Malheureusement, sur les 7 derniers matchs, les Clippers n'engrangèrent qu'une victoire. Insuffisant pour espérer la post season. Comme cette saison, bien intelligent serait celui qui parviendrait à prédire les futures moves de la franchise tant celle-ci est dans le flou. A l'heure où nous écrivons, il semblerait qu'elle essaierait d'échanger ses deux picks de draft (12 et 13) afin de monter dans la draft et que leur meneur serbe Milos Teodosic ne serait plus dans les petits papiers de Doc Rivers.

 

 

  • los angeles lakers

 

Peu de réels espoirs nourissaient la saison 2017-2019 des Angelinos mis à part l'"attraction" Lonzo Ball qui vécut une saison compliquée entre ses blessures et les déclarations de son encombrant père. Au bilan des Lakers, deux principales satisfactions: Brandon Ingram qui a confirmé son potentiel offensif entrevu lors de sa saison rookie et la révélation Kyle Kuzma, pas du tout attendu à un tel niveau puisqu'on le rappelle, ce dernier n'avait été choisi qu'à la 27e position. La franchise savait que cette saison n'allait pas aboutir à quelque chose de très brillant mais était surtout une saison de transition pour ensuite avoir du cap space  pour la free agency 2018. En effet, avec la décision de trade Timofey MozgovJordan Clarkson ou encore de ne signer Kentavious Cadwell Pope, les dirigeants avaient pour objectif de préserver le plus de marge financière pour l'inter-saison actuelle où ils visent LeBron James et potentiellement une autre star. Concernant la draft, Magic Johnson n'aura que le choix 25 : à lui de trouver la perle rare à l'instar de Kuzma.

 

 

  • sacramento kings

 

Première saison pleine sans DeMarcus Cousins et enfin une saison serreine. Après avoir recruté des vétérans en comme Zach Randolph, Vince Carter et George Hill, l'enjeu de la saison était d'encadrer les jeunes afin de les faire progresser dans un environnement sein contrairement aux années précédentes. Ce dernier point fut, en effet, un succès puisque les Kings ont rarement fait les gros titres cette saison mis à part dans le cadre du transfert de Hill aux Cavs. La saison des Kings ne fut pas glorieuse, loin de là même si des joueurs ont confirmé les attentes et les espoirs comme Buddy Hield, De Aaron Fox ou encore Bogdan BogdanovicLa franchise dispose donc de pièces sur lesquelles elle pourra compter à l'avenir avec en supplément un futur très bon joueur drafté en 2eme position cette année : Luka Doncic ou Marving Bagley III ? Rendez-vous ce jeudi pour avoir la réponse. Concernant la free agency, les Kings disposent d'une large enveloppe mais sont pour le moment peu attirants. Le plus intéressant pour eux serait de conserver leur flexibilité financière tout en cherchant quelques bonnes affaire comme des jeunes à développer ou des vétérans pour continuer d'encadrer les jeunes pousses. Les fondations sont posées, reste à Vlade Divac et Dave Joerger de continuer leur bon travail effectué en un an.

 

 

  • phoenix suns

 

Les saisons se suivent et se ressemblent à Phoenix. Alors que le trio Booker-Jackson-Warren suscitait de l'espoir en début de saison, il n'aura fallut que 3 matchs pour redescendre sur terre. Le premier match perdu avec 48 points d'écart, Le troisième avec 42 points d'ecart. C'était suffisant pour virer Earl Watson, faute professionnelle. La suite fut tout aussi terne. Devin Booker a eu de très belles envolées, et Jay Triano a mis en place quelques idées de jeu, mais pas de quoi casser 3 pattes à un canard. Le seul rayon de soleil de la saison a eu lieu lors du All Star Weekend. Devin Booker dans un très grand soir a remporté le trophée du 3 point contest en pulvérisant Klay Thompson en finale, établissant un nouveau record de 28 points. La trade deadline fut bien gerée avec l'arrivée d'Elfrid Payton qui a remplacé comme il le pouvait Eric Bledsoe parti chercher un meilleur coiffeur à Milwaukee. La fin de saison a aussi vu Josh Jackson se réveiller, malgré un mauvais début de saison, il a claqué de nombreuses performances remarquables qui donneront espoir à toute la Suns Nation pour l'an prochain. Au final, on se souviendra d'un tanking réussi. S'ils n'avaient pas la pire équipe, les Suns ont réussi à perdre de manière grossière 33 de leur 37 derniers matchs pour obtenir le premier choix de la draft. L'avenir nous dira si cette stratégie sera payante...