Des licenciements historiques d'entraineurs en NBA avant les playoffs 2024-2025

• Le limogeage surprenant de Michael Malone par Denver

Deux saisons seulement après avoir mené les Nuggets à leur premier titre NBA, le licenciement de Malone suscite l'étonnement, non seulement par son timing, mais aussi par ce qu'il révèle sur la culture actuelle de la NBA.

Le départ de Malone est d'autant plus choquant que les Nuggets occupent la quatrième place de la Conférence Ouest et restent un prétendant légitime au titre. Historiquement, des équipes qualifiées pour les playoffs opérant des changements aussi radicaux à un stade aussi avancé de la saison sont quasiment inédits.

Seuls quelques exemples offrent un précédent, comme le remplacement d'Hubie Brown par les Atlanta Hawks à seulement trois matchs de la fin de la saison 1980-1981. On peut aussi parler de la démission brutale de Jerry Sloan du Jazz de l'Utah en 2011 après une dispute avec le meneur vedette Deron Williams.

Avec ces changements brusques, les résultats des paris sur la NBA pourraient devenir moins prévisibles. C'est pourquoi de nombreux parieurs se tournent vers les sites de paris sportifs en France qui offrent des promotions et options plus généreuses. Le cashout est l'une de ces options qui vous permet de retirer votre mise si l'issue du pari ne vous semble pas favorable.

• Memphis dit au revoir à Taylor Jenkins

Memphis a pris une décision similaire à celle de Denver en licenciant Taylor Jenkins malgré une performance honorable au cours d'une saison difficile. Comme Malone, Jenkins avait mené son équipe en playoffs et était généralement perçu comme un leader compétent. Ces décisions reflètent une évolution plus large de la culture managériale de la NBA, qui privilégie la continuité et l'alchimie immédiate, ainsi que l'alignement avec les objectifs des propriétaires et de la direction.

L'entraîneur des Golden State Warriors, Steve Kerr s'est exprimé sur la situation actuelle :

Je pense que la plupart des équipes appartiennent désormais à des milliardaires, à de grandes entreprises. Nous sommes donc tous plus remplaçables.

Ses propos traduisent un sentiment croissant au sein de la ligue : même les succès récents ne garantissent pas la sécurité de l'emploi dans la NBA d'aujourd'hui.

• Une tendance qui date de près de dix ans

Cette tendance n'est pas totalement nouvelle. Ces dernières années, plusieurs entraîneurs principaux ont été licenciés peu après avoir atteint le sommet de la NBA. Mike Budenholzer a été licencié par les Milwaukee Bucks une saison seulement après avoir remporté un titre en 2021. Frank Vogel a connu un sort similaire à Los Angeles, licencié deux ans après avoir remporté un titre avec les Lakers en 2020. Le mandat de Nick Nurse à Toronto a pris fin quatre saisons après avoir offert aux Raptors leur tout premier titre. Tyronn Lue a été licencié par Cleveland peu après avoir mené les Cavaliers à trois finales consécutives, dont un titre historique en 2016.

Plusieurs facteurs contribuent à ces décisions. Les conflits avec la direction ou les joueurs, les désaccords philosophiques et les problèmes de communication précipitent souvent ces décisions aux enjeux importants. Même le ton ou le style de leadership d'un entraîneur, autrefois efficace, peut s'user avec le temps. La dynamique au sein d'une équipe est aussi fragile que cruciale et, une fois brisée, difficile à rétablir.

• Quels impacts sur la suite de la compétition

Alors que les séries éliminatoires de 2025 sont en cours, la décision de bouleverser les structures d'entraînement établies pourrait porter des fruits, ou semer le chaos. Avec l'arrivée de dirigeants intérimaires sous une pression immense, des équipes comme Denver et Memphis sont désormais confrontées à une incertitude supplémentaire dans leur quête du titre.

Les Nuggets, en particulier, ont également entamé une restructuration de leur direction, choisissant de ne pas prolonger le contrat du directeur général Calvin Booth. De tels changements radicaux témoignent d'une franchise en pleine mutation, malgré ses succès en compétition.

En fin de compte, ces changements mettent en lumière une caractéristique essentielle de la NBA d'aujourd'hui : la victoire n'est plus le seul critère de réussite. L'alignement, l'adaptabilité et la cohésion interne jouent désormais un rôle tout aussi crucial. À mesure que l'intensité des playoffs montera, tous les regards seront tournés vers la réaction de ces équipes fraîchement remaniées, non seulement sur le terrain, mais aussi depuis le banc.

Reste à savoir si ces changements d'entraîneurs marqueront une nouvelle norme ou s'avéreront des paris coûteux. Mais une chose est sûre : les tribunes de la NBA ne sont plus sûres, même pour les champions.