Tim Duncan se retire, la NBA perd son plus grand aillier-fort

Tim Duncan se retire, la NBA perd son plus grand aillier-fort

San Antonio Spurs - Tim Duncan - Tony Parker - Manu Ginobili

Après 19 ans de carrière sans jamais quitter le plus haut niveau, Tim Duncan raccroche ses baskets. La fin d'un ère en NBA.

Un jeune homme de 40 ans qui a passé la moitié de sa vie à user les lattes des parquets américains tire sa révérence. Et quel jeune homme ! 

 

Le Big Fundamental ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Depuis trois ans, les rumeurs faisaient trembler l'inébranlable organisation des Spurs. L'échéance, sans cesse repoussée, ne devenait que plus inéluctable. L'arrivée de Pau Gasol aura donc été le juge de paix d'une carrière hors norme, plus grande encore que le short de notre Boris Diaw adoré. 

Ses statistiques et son palmarès garguantuesques tranchent avec sa personnalité discrète et presque effacée hors des terrains. 

 

Décrit comme un futur grand joueur avant sa draft en première position par San Antonio, sa saison de rookie a confirmé les grands espoirs placés en lui. 21.1 points, 11.9 rebonds, 2.7 assists et 2.5 contres par match, en débutant dans ses 82 matchs de saison régulière. Le rookie wall, kézako ? Cette ligne de stats incroyable lui octroye automatiquement le titre de Rookie Of the Year mais aussi une place dans la All-NBA First Team et dans la NBA All-Defensive Second Team, plutôt réussie comme première année. 

 

La suite n'est que perfection. Il gagne sa première bague la saison suivante avec David Robinson et rafle le titre de MVP des Finals. Duncan surnarge avec 27.4 points, 14 rebonds, 2.4 passes et 2.2 contres en quasiment 46 minutes de moyenne sur les cinq rencontres disputées face aux New York Knicks de Patrick Ewing.

Il a aussi formé le trio le plus victorieux de l'Histoire avec Tony Parker et Manu Ginobili en dépassant les indétronables Celtics Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish

5 titres (3 fois MVP des Finals), 2 fois MVP, 15 sélections au All-Star game et une médaille de bronze olympique en 2004. Voici une petite partie de qu'il a accompli durant son récital. 

Nous pourrions nous éterniser sur ses exploits, ses paniers avec la planche ou ses regards meurtriers lancés aux arbitres, tant d'images que le meilleur aillier-fort de la Grande Ligue laissera derrière lui et cessera d'alimenter. Ce fut un modèle pour beaucoup, un casse-tête pour les défenseurs, une légende pour tous les amateurs de balle orange. 

 

Merci Tim Duncan.