Pendant la blessure de Kyrie Irving l'an dernier, Terry Rozier a montré qu'il avait l'étoffe d'un meneur titulaire. Lui qui a drivé les Celtics jusqu'en finale de conférence se retrouve désormais en sortie de banc avec un temps de jeu plutôt restreint : 22 minutes contre 37 minutes lors des derniers playoffs. A 24 ans, Rozier a envie de jouer et a bien du mal à cacher sa frustration depuis le début de saison, si bien que son avenir à Boston reste très hypothétique. Invité dans le podcast de Rick Pitino, le jeune Celtic est revenu sur ses plans de l'été 2019, lui qui sera agent libre restreint. Et ses déclarations ne vont pas arranger ses relations avec les dirigeants de la franchise :
Je vais entrer dans ma cinquième saison après celle-ci, donc j'aimerais bien être starter. Il n'y a rien de mal à être le sixième homme en sortie de banc, mais je ne me considère pas comme cela. Ce n'est pas mon principal objectif. Bien sûr que je veux gagner, j'ai été un winner toute ma vie, en passant par votre programme (Rozier a joué sous les ordres de Pitino à l'Université de Louisville) et maintenant avec les Celtics. J’aime gagner. Je ne sais pas comment je pourrais m’adapter si je partais pour une place de titulaire dans une équipe horrible qui ne gagne pas de match. C’est quelque chose où je pense que je ne pourrais pas m’adapter en étant entouré de gars qui acceptent tout simplement de perdre.
On l’aura compris, Terry Rozier lorgne sur une place de starter dans une équipe ambitieuse. Mais, à Boston il faudra passer devant Kyrie Irving. Malgré tout le potentiel de Rozier, difficile de l’imaginer piquer la place du All Star. Uncle Drew sera lui aussi free agent cet été et risque d’empocher le max, laissant au final très peu d’argent disponible pour les autres. Avec ses prestations en post-saison, Rozier possède une belle cote sur le marché et devrait être courtisé par plusieurs franchises en juillet. Et selon les dires de ce dernier, il n’est pas prêt à faire une ristourne à Danny Ainge et sa bande :
J’ai l’impression d’avoir vu en l’espace de ces quatre dernières années, à quel point tout cela reste un business. Et je pense que je devrais obtenir tout ce que je mérite.