Eligible à une extension de contrat ce mercredi, les Sixers vont s'empresser de clarifier la situation de leur ailier Robert Covington. Les deux parties sont en train de finaliser un accord. Fini le salaire estampillé Sam Hinkie à 1,5 million la saison. Le Sixer devrait toucher désormais 15 millions par an. Un magot qu'il empochera dès cet exercice, puisque Philadelphie dispose de 15 millions de cap space et va miser l'intégralité de cet argent disponible sur Covington.
Derrière la hype de Joel Embiid et Ben Simmons, l'ailier est un maillon indispensable dans les systèmes de Brett Brown. Titulaire depuis trois saisons et seul rescapé du tanking hardcore des Sixers, Covington s'est imposé comme solide un 3 and D en NBA. Non drafté à sa sortie de Tennessee State, il a dû passer par la GLeague pour se faire remarquer. Meilleur scoreur des Vipers de Rio Grande Valley en 2014, il tape dans l'oeil du GM des Sixers Sam Hinkie, soucieux à l'époque de renforcer son banc avec des no name.
Dans le marasme de Philly, il est l'un des rares à surnager avec plus de 13 points et 6 rebonds de moyenne. Avec le renfort cette saison d'un vrai créateur aux manettes, Ben Simmons, et un point d'ancrage dans la raquette, Joel Embiid, Covington a pris une autre dimension. Profitant au maximum des espaces et des passes générées par les deux leaders, il shoote cette année à 50% longue distance (48 sur 96) pour un rythme de croisière aux alentours des 17 points. Le front office ne se trompe pas en voulant s'attacher ses services sur le long terme : Covington a le profil idéal pour la NBA actuelle et fait le pont entre la nouvelle génération des Sixers et la période plus sombre du tanking... un symbole à lui tout seul.