Le retour de Rajon Rondo sur les parquets du TD Garden fait du bien. Même si l'équipe continue à perdre et que les playoffs ne sont pas d'actualité, Rondo a le temps de retrouvé le rythme en cette fin de saison. Il peut revenir sans pression puisqu'il n'y a plus rien à perdre. Par contre, ça lui laisse du temps pour adopter un nouveau rôle au sein de cette jeune équipe en reconstruction : devenir un leader. Le premier satisfait de cela, c'est Danny Ainge qui voit progresser saison après saison Rondo dans le leadership :
Rondo a incroyablement progressé dans son leadership depuis qu'il est ici. Je pense encore qu'il y a du chemin à parcourir avant qu'il devienne le leader que nous souhaitons, le leader qu'il sera quand il aura 30 ans. Mais, il prend cela très au sérieux et il essaie de progresser en tant que leader.
Après 7 années en NBA, et à 28 ans, Rondo continue d'évoluer, aussi bien dans son jeu que dans sa capacité à rendre les autres meilleurs. Il faut tout de même rappeler que depuis son arrivée à Boston, il a toujours eu des joueurs à ses côtés qui ont pris ce rôle : Paul Pierce, puis Kevin Garnett notamment. Aujourd'hui, la maison verte est à lui. Mais attention, ne faîtes pas dire à Ainge qu'il est le visage de la franchise :
Parce que ça met beaucoup de pression sur celui qu'on souhaiterait qu'il le devienne. Rondo a toujours été le visage de la franchise. Je pense qu'il est le Celtic le plus populaire depuis Larry Bird...Peut-être Kevin Garnett dans une petite période mais Rondo est au-dessus depuis quelques saisons en tant que meilleur joueur de l'équipe.
Ainge explique qu'il attend que chaque joueur soit un leader même si Rondo reste la pierre angulaire :
Mais je vois en chaque joueur un leader. Rondo a été l'un de notre quatre leaders. Il a été l'un de nos capitaines, qu'il porte ou non le C sur son maillot. Comme Paul Pierce l'a fait, il a été le coach sur le parquet durant les quatre et cinq années où nous avons tenter de remporter un titre. Je pense que toute la pression est sur lui. Maintenant, il n'y a plus Paul, KG ou Ray Allen. Toute la pression est sur lui car nous avons pu ce genre de joueurs avec cette même aura dans les médias.
Il est vrai qu'à l'heure actuelle, aucun joueur de l'effectif n'est capable de jouer un rôle sur et en dehors du terrain à la hauteur des anciens. Rondo est un peu le dernier des Mohicans dans cette équipe des Celtics. Ce qui signifie qu'il y a beaucoup de pression et d'attentes, de la part des dirigeants, mais aussi de ses coéquipiers et des fans.
Il semble prêt à endosser ce rôle, si bien sûr il continue du côté de Boston. En tant que leader, il va devoir hausser son niveau de jeu, parler sur le terrain, gérer les jeunes. Il doit aussi espérer du renfort pour obtenir une équipe plus compétitive. Être un leader d'une équipe qui perd n'est jamais très excitant.