- LA BIOGRAPHIE
Équipe : Arizona State Sun Devils (Freshman)
Âge : 19 ans
Taille : 1m96
Poids : 98 kg
Envergure : 206 cm
Poste : Arrière
Comparaison actuelle : Jordan Clarkson
Statistiques 2020/2021 : 14.3 points (43%), 4.7 rebonds et 1.5 interceptions en 29 minutes par match.
Passer après James Harden, voilà la lourde responsabilité que portait Josh Christopher à Arizona State cette saison ! Première five star recruit des Sun Devils depuis le basketteur barbu le plus célèbre au monde en 2007, Christopher est arrivé très ambitieux à Arizona State avec le statut de second meilleur arrière de la classe 2020. Très proche de sa famille, cet arrière flashy est issu d’une fratrie amoureuse du ballon orange dont le grand frère, Patrick, a joué 4 matchs NBA à Utah en 2014 ainsi qu’une saison en France, à Cholet. Le petit frère, Caleb, était lui aussi dans l’effectif des Sun Devils cette saison (sophomore), et aurait eu un rôle très important dans la décision de Josh Christopher, qui voulait absolument jouer avec son frère dans un environnement forcément plus agréable. Si la saison des Sun Devils a été décevante au vu de l’effectif rempli de jeunes talents alignés, ça n’a pas empêché Josh Christopher, comme Marcus Bagley, également candidat à la Draft 2020, de briller et de montrer un potentiel exponentiel en vue de la Draft 2021. En début de saison, ses 28 points (11/17) inscrits contre la belle défense de Villanova avaient fait sensation. Présentation.
- LES PLUS : UN INSTINCT OFFENSIF SUPéRIEUR
Très peu de prospects dans cette classe de Draft nous ont fait une aussi bonne impression que Josh Christopher à la vidéo. Une fois balle en main, l’arrière d’Arizona State est un magnifique soliste capable de sanctionner les défenses de n’importe où sur un parquet. Il figure clairement parmi les meilleurs attaquants extérieurs de sa génération, avec la capacité très recherchée de se créer son propre tir systématiquement. C’est son ADN, Josh Christopher est un arrière scoreur, capable de prendre des tirs en sortie de dribble ou en sortie d’écran, à trois points ou à mi-distance, pour sanctionner régulièrement. Ce qui le place au-dessus de la moyenne pour nous, c’est son sens inné du jeu qui le rend indéfendable une fois qu’il a passé l’épaule ou qu’il se trouve à mi-distance. Son handle a énormément progressé avec un dribble très rapide qu’il prend tôt au rebond du ballon, et des changements de rythme efficaces, avec peu de déchet. Avec ça, son footwork et sa gestion des petits espaces contre son défenseur font qu’il arrive toujours à se créer une fenêtre de tir, en spécialiste du tir à mi-distance, son domaine favori ! Il est aussi à l’aise dans le pick and roll pour finir en floater, preuve de son large arsenal technique, ou pour foncer au cercle grâce à son corps très athlétique et bondissant. S’il n’est pas un spécialiste de la défense, Josh Christopher se sert aussi assez bien de ses jambes puissantes pour déjà être solide au duel et ne pas se laisser dépasser en 1 contre 1, chose que tous les extérieurs attendus au premier tour de cette Draft ne font pas aussi bien.
- LES MOINS : UN FEU FOLlET à CANALISER ?
En revanche, comme beaucoup d’extérieurs scoreurs en NCAA, Josh Christopher est un joueur qui va devoir trouver une certaine maturité dans son appréhension du jeu offensif. Il est clairement né avec des œillères, pour le meilleur et pour le pire puisqu’il sanctionne très bien en isolation, mais n’a pas une vision de jeu assez correcte pour éviter les mauvais choix. On a trop rarement vu Christopher lâcher la balle, on l’a trop rarement vu refuser un tir évitable aussi. Très confiant, il aura toujours tendance à se faire confiance quitte à lâcher des briques énormes dans des zones du terrain où, bien défendu, il n’est pas à l’aise. Sa sélection de tir va devoir s’améliorer pour que ses pourcentages grimpent. Chez les Sun Devils, il a aussi fait preuve d’irrégularité quand il n’était plus autant utilisé en deuxième partie de saison, dans des disposition off-ball qui ne lui conviennent pas. Sur catch and shoot, sa mécanique n’est vraiment pas aussi naturelle qu’en sortie de dribble, et il est préférable de ne pas l’utiliser en priorité pour écarter le jeu. C’est un bon sniper extérieur qui devrait vite progresser dans ce domaine (80% aux lancers-francs), mais il n’a que 19 ans et il va donc devoir apprendre à devenir polyvalent sans la balle. Enfin, s’il n’est pas un défenseur horrible, sa compréhension du jeu en défense laisse à désirer et on l’a trop vu perdu sur pick and roll, devenant une cible facile. Pas toujours assez concerné par la rigueur que demande ces schémas de jeu, il est parfois trop concentré sur des éventuelles interceptions à faire quitte à laisser partir son attaquant en cas d’échec.
- LE MEILLEUR FIT : PHILADELPHIA SIXERS (28ème choix)
Josh Christopher va devoir se trouver une identité en NBA. S’il est un scoreur génial capable de sanctionner seul en isolation, pas sûr que la franchise qui le choisira lui offrira toute la confiance nécessaire d’emblée et 10 tirs par match. Des débuts en sortie de banc avec peu de minutes et une efficacité maximale seront nécessaires à son évolution rapide vers un rôle de titulaire qu’il peut tout à fait atteindre vu l’ampleur de son talent et de sa palette offensive. Pour que son jeu soit bonifié, l’association qu’il formera sur un back-court sera primordiale. Josh Christopher sera meilleur utilisé en ball handler à côté d’un meneur qui peut sanctionner régulièrement à trois points. C’est pour cette raison qu’on l’imagine à Philadelphie avec le sniper Ben Simmons bien sûr ! Plus sérieusement, on sait que l’australien est sur la sellette chez les Sixers, et en cas de départ, Josh Christopher formerait un formidable nouveau départ sur le jeu extérieur à Philly. Avec Seth Curry pour l’accompagner, Christopher trouverait le coéquipier idéal. Avec lui et Tyrese Maxey, les Sixers maximiseraient eux leurs chances de trouver une future star sur leur ligne extérieure, une qui ne décevra pas en playoffs à l’heure de marquer les points importants. En bon diablotin d’Arizona State, Josh Christopher est peut-être l’attaquant élite en fin de premier tour que les équipes au-dessus regretteront d’avoir manqué dans 5 ou 10 ans.
- DRAFT 2021
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