- Bilan de la dernière saison
41v-41d (élimination au 1er tour face aux Golden States Warriors 4-0)
Ce fut une saison en dents de scies qu’ont vécu les partenaires de Damian Lillard. Passé du bas fond de la NBA à une équipe playoffable. Portland a sauvé son année, dans les derniers matchs en accrochant la huitième place. Et pourtant tout était mal parti : une défense laissée au vestiaire durant les trois quarts de la saison, un Lillard déréglé et un secteur offensif à la ramasse. On était bien loin du compte de fée de la saison dernière. Et il aura fallu attendre le All-Star Game pour revoir une équipe des Blazers conquérante. Et l’homme providentiel s’appelle Jusuf Nurkic. Echangé lors du All Star Game contre Mason Plumlee, le Bosniaque est la pièce qui complète le duo Lillard-McCollum. Capable de défendre dur sur son vis-à-vis (1,90 contres par match), comme de marquer 20 points par match, Nurkic revit dans l’Oregon. Malheureusement, la lune de miel cesse après 20 matchs. Le numéro 27 se fracture le péroné et est out pour le reste de la saison. Il ne reviendra que pour un match de playoffs (2 points, 11 rebonds), trop peu pour éviter le sweep face au Warriors.
- Bilan de la saison 2016-2017 en chiffres
Classement : 8ème de la conférence Ouest – 3ème de la division Nord-ouest
Attaque : 107,9 points marqués par match
Défense : 108,5 points encaissés par match
Meilleur marqueur : Damian Lillard avec 27 points par match
Meilleur rebondeur : Mason Plumlee avec 8 rebonds par match
Meilleur passeur : Damian Lillard avec 5,9 passes par match
Meilleur contreur : Mason Plumlee avec 1,2 contres par match
Meilleur intercepteur : Maurice Harkless avec 1,1 interceptions par match
Meilleur tireur : Mason Plumlee avec 53% de réussite.
- L’effectif
Meneurs : Damian Lillard, Shabazz Napier
Arrières : CJ McCollum, Anthony Morrow
Ailiers : Evan Turner, Mo Harkless, Pat Connaughton, Jake Layman
Ailiers-Forts : Noah Vonley, Al-Faruq Aminu, Ed Davis, Caleb Swanigan
Pivots : Jusuf Nurkic, Zach Collins, Meyers Leonard
- Le cinq majeur
PG : Damian Lillard SG : Cj McCollum SF : Al Farouq-Aminu FG : Ed Davis C: Jusuf Nurkic
Comme le dit le proverbe : "On ne change pas une équipe qui gagne." En gardant le même cinq que celui qui c’est "facilement" qualifié pour les playoffs lors de la deuxième partie de saison. La Franchise de l’Oregon ne prend pas trop de risques. Coach Stotts pourra, dès le début de la saison s’appuyer sur son Big Three composé de Lillard-McCollum et Nurkic. Le leader des Blazers compte bien démarrer la saison pied au plancher et ajouter une troisième étoile à son maillot. McCollum quand à lui est le parfait complément du serial scoreur de Portland et sort d’une belle saison (23 points, 3,6 passes et 3,6 rebonds). Nurkic quand à lui, sera revanchard après avoir manqué la majeure partie des playoffs sur blessure. De plus, Ed Davis et Al Farouq-Aminu sont les parfaits compléments de cette équipe. Véritables roles player, ils seront en charge des rebonds et de la défense.
- Le Banc
C’est La grosse question du côté de Portland. Avec la perte de leur sixième homme Allen Crabe, c’est Evan Turner qui endossera le rôle de super remplaçant. Pas franchement convainquant pour sa première saison du côté de Rip City. Le Front office mise certainement sur ses automatismes crées avec ses camarades. Portland devra aussi faire avec le trop plein d’intérieur. Puisqu’en plus de Meyers Leonard, Noah Vonley, les Blazers comptent aussi deux joueurs draftés. Caleb Swanigan, auteur d’une belle summer league à Las Vegas (16 points et 10 rebonds) devrait être utilisé comme energizer en sortie de banc. Quand à Zach Collin, on ne sait pas du tout ce que peut apporter le dixième choix de draft (oui vous ne rêvez pas). Tant son profil est similaire à celui de Leonard (ce qui est clairement une mauvaise chose).
- Les plus
- Une stabilité dans l’effectif. Ce qui peut toujours servir dans les moments difficiles.
- Damian Lillard. Un joueur qui peut prendre chaud à tout moment. Et surtout dans le dernier quart-temps (coucou les Rockets).
- Jusuf Nurkic. Enfin un intérieur digne de ce nom à Portland.
- Terry Stotts. Avoir un grand coach cela aide toujours. Et si en plus les joueurs sont prêts à partir à la guerre pour lui, que demander de plus.
- Les moins
- La conférence Ouest. Oui, pour une équipe comme Portland lutter face aux armadas des Warriors, Spurs, Rockets ou des Timberwolves est un défi à chaque match. Et si on prend en compte la division des coéquipiers de Lillard, ils devront affronter quatre fois le Thunder et les Timberwolves.
- Le banc. La véritable interrogation du côté de Portland. Avec un nouveau sixième homme et deux rookies à incorporer, le summer camp va être plus que bénéfique.
- La défense. C’est le nerf de la guerre du côté des hommes de Stotts. Souvent laissée au vestiaire, elle n’a été que trop peu présente. Ce qui fait qu’avec 108,5 points encaissés, Rip City n’est que la 25eme défense du pays. Trop peu pour espérer durer lors de la postseason. Surtout face aux Warriors de Stephen Curry.
- Meyers Leonard. Non ce n‘est pas une obsession, c’est juste un constat. Car force est de constater qu’après cinq saisons en NBA, l’ancien de l’université de l’Illinois n’a quasiment pas progressé. Souvent trop rustre dos au panier, l’intérieur se repose énormément sur son tir à trois points (34% de réussite).
- Bilan
Les Blazers sortent d’une saison en demi-teinte, ponctuée d’une participation en playoffs. Balayée par les futurs champions NBA, l’équipe de Paul Allen a décidé de miser sur la continuité tout en essayant de se débarrasser des gros contrats (Allen Crabe partis à Brooklyn, quid de Leonard ?). Terry Stotts devrait sans grande difficulté arriver à qualifier ses hommes pour le mois d’avril. Pour autant, dans une Conférence Ouest qui s’est grandement renforcée, Portland reste très limité au niveau du salary cap. Ce qui handicape fortement sa recherche d’une superstar. Un manque qui pourrait leur être fatal en playoffs.
Nous prédisons 45 victoires et une sixième place à l’Ouest.