Parmi les grands vainqueurs de cet free agency resserrée dans le temps, on peut citer les Trailblazers. Entre des transferts bien sentis et des signatures malignes, la franchise de l'Oregon a bien rebondi après une saison assez terne. Via des trades, Portland a récupéré Robert Covington puis Enes Kanter. Ensuite, elle a prolongé Rodney Hood puis Carmelo Anthony. Et pour pimenter un peu plus sa second unit, le general manager Neil Olshey a signé l'ailier volant du Heat, Derrick Jones Jr et l'intérieur Harry Giles. L'ancien pivot des Kings clotûre ainsi un recrutement quatre étoiles qui ouvre de nouvelles perspectives aux hommes de Terry Stotts.
Injury prone après son cursus universitaire et auteur d'une saison blanche à son arrivée dans la ligue, Harry Giles a montré de vrais flashes de talent lors de ses deux années à Sacramento : 7.0 points, 3.9 rebonds et 1.5 assist en seulement 14 minutes de temps de jeu. Pour autant, les Kings n'ont pas jugé bon le conserver, l'ancien general manager Vlade Divac n'activant pas son option. Libre de s'engager où bon lui semble, Giles vient de parapher un deal d'un an avec Portland. Un nouveau tremplin pour lui dans une équipe qui veut jouer les poils à gratter à l'Ouest. A 22 ans, son potentiel est encore inconnu. S'il parvient à rester au top physiquement, ses qualités de passe pour un big man et son énergie sous les cercles pourraient bien lui faire grappiller des minutes dans la raquette aux côtés de Jusuf Nurkic ou Zach Collins.