Nouveau comeback des Warriors !

Imbattables Warriors ! En confirmant leur fâcheuse habitude depuis le début de saison de mettre du temps à rentrer dans le match, notamment en étant menés de plus de vingt points durant la première mi-temps, les joueurs de Steve Kerr se mettent tous seuls en difficulté. Néanmoins, leur vécu et leur talent leur permet de renverser ses situations. Pour la troisième fois cette saison, ils s’imposent (125/115) après s’être retrouvés menés de plus de vingt points. C’est une première dans l’histoire de NBA que de réussir un tel exploit au sein d’une même saison. Leurs adversaires du soir, les Pelicans, n’ont pas démérité alors qu’ils sont toujours privés d’Anthony Davis. Durant la première mi-temps, les joueurs de New Orleans développent un basket agressif. Les Dubs, apathiques prennent des coups sans réagir. Stephen Curry (31 points/11 passes/5 rebonds) profite de ce premier acte pour devenir le plus jeune joueur à atteindre la barre des 2000 paniers primés inscrits. Il n’est que le huitième joueur de tous les temps à y parvenir. Jrue Holiday se joue des absences de son adversaire direct pour scorer à outrance. Le meneur de jeu inscrit 32 points durant les trois premiers quart-temps (34 au final). Les Dubs resserrent leur défense dès le troisième quart-temps. Draymond Green (19 points/9 rebonds/7 passes) confirme qu’il est le leader de cette équipe en s’arrachant sur tous les ballons. Klay Thompson (22 points) suit son exemple. Les Pels sont étouffés par la pression mise par leurs adversaires directs. Dans le dernier quart-temps, Jrue Holiday s’éteint inexorablement et l’issue du match évolue. Le bon coaching de Steve Kerr n’y est pas étranger, le coach décide de donner du temps de jeu à Nick Young et limite la présence sur le parquet d’un Kevin Durant (19 points/7 rebonds/5 passes) en dedans. Alors qu’ils viennent de prendre l’avantage au score, les joueurs sont nerveux. KD et DeMarcus Cousins (19 points/11 rebonds/7 passes) échangent des mots virulents devant l’arbitre à plus d’une minute du terme du match. Résultat ? Une faute technique chacun avant d’être expulsés… Les Pelicans font preuve d’un solide état d’esprit mais cela n’est pas suffisant face à une concentration de talent. Les joueurs de Golden State continuent d’afficher leur nonchalance au fil des rencontres même si cela n’a guère de répercussions au fil des rencontres.

Quelque soit leurs adversaires, les Celtics continuent d’enchaîner les bonnes prestations. Cette nuit, ils étaient confrontés à l’une des quatre seules équipes à les avoir battus depuis le début de saison : les Milwaukee Bucks. Pour la deuxième fois de la saison, ils les battent 111 à 100 après un match intense et maîtrisé. Al Horford (20 points/9 rebonds/8 passes) a marché sur le début de rencontre. Entre défense agressive, distribution du jeu et paniers inscrits près du cercle, l’intérieur de Boston montre (une nouvelle fois) qu’il est sous-coté au sein de la NBA. C’est lui qui permet à son équipe de créer très vite un premier écart. A ses côtés, les jeunes pousses inscrivent leur panier. Le basket développé par les hommes de Brad Stevens n’est pas le plus beau du monde mais il est efficace. Les Bucks ressemblent à un poulet sans tête. Malgré la présence d’un Giannis Antetokounmpo (40 points/9 rebonds) en mode MVP, chacun joue sa partition de manière très individuelle. Il manque à cette équipe un véritable intérieur de métier et cela se ressent. Ni John Henson, ni Thon Maker, ne peuvent se mêler à la lutte de manière durable dans la peinture. Durant le troisième quart-temps alors qu’il y a 20 points d’avance en faveur des Celtics, le Greak Freak fait le show. Bien aidé par Kris Middleton (19 points/8 rebonds/5 passes) et Eric Bledsoe (18 points), son équipe revient à huit points (89/81). A l’aune du quatrième quart-temps, un ultime écart sera réalisé par les joueurs de Boston. Kyrie Irving (32 points) livre une très grosse deuxième mi-temps pour confirmer que Boston possède le meilleur bilan de la ligue.

C’est une sale défaite (92/95) pour les Wolves… Cette nuit, ils s’inclinent face à une équipe de Memphis, certes toujours vaillante mais complètement dénuée de talent en l’absence de Mike Conley. Ces Grizzlies ont mis fin à une série de 11 matchs sans victoire. Depuis le 7 novembre dernier, il n’avait plus remporté une seule rencontre… Malgré la nouvelle belle prestation offensive de Jimmy Butler, 30 points (qui loupe le tir de l’égalisation), le collectif de Tom Thibodeau galère à se mettre en place. Alors que toute la rencontre fut âpre et disputée avec de multiples changements au score, les joueurs du Tennessee n’ont plus lâché leur avantage au score à un peu moins de six minutes du terme de la rencontre sur des lancers-francs inscrits par Marc Gasol (21 points/7 rebonds/5 passes). Le dernier quart-temps livré par les joueurs de Memphis rappelle l’état d’esprit de cette équipe : défense et agressivité. Ils ont également profité du non-match de Karl Anthony Towns (7 points/11 rebonds) pour construire leur victoire.  C’est Tyreke Evans (16 points/9 passes/5 rebonds), qui confirme son renouveau, qui ne se loupe pas dans les dernières secondes lorsqu’il a fallu inscrire les lancers-francs de la victoire. Le money time est toujours l’un des pêchés majeurs de cette équipe…

Dans une rencontre opposant deux équipes qui possèdent un bon bilan depuis le début de saison, les Spurs, en back-to-back, se sont imposés contre les Pistons (96/93) grâce à un dernier quart-temps maîtrisé. Gregg Popovich a bien fait d’avoir laissé quelques joueurs au repos la veille pour le choc contre OKC. Malgré une éventuelle amende infligée par la NBA, il faut saluer l’intelligence d’un coach qui décide de faire jouer un LaMarcus Aldridge (17 points/10 rebonds) sérieux contre les seuls Pistons (et le priver du match contre le Thunder). L’ex-intérieur de Portland termine en double-double. Il est l’un des piliers de cette équipe. C’est une déception pour ces Pistons : ils menaient de neuf points à l’entame du dernier quart-temps. Celui-ci fut particulièrement accroché. Toujours aussi sérieux en défense, les joueurs de San Antonio s’appuient sur un Rudy Gay (12 points/10 rebonds) titulaire en l’absence de Kyle Anderson, pour prendre l’avantage au score à moins de six minutes de la fin du match. Alors qu’ils sont menés 94 à 93, Tobias Harris commet une faute bête. LaMarcus Aldridge inscrit ses deux lancers-francs. Un ultime contre de Rudy Gay sur ce même Tobias Harris clôt les espoirs des Pistons. Malgré les bons matchs d’Andre Drummond (11 points/15 rebonds) et Reggie Jackson (27 points), les joueurs de Stan Van Gundy ne sont pas parvenus à battre une équipe texane toujours aussi solide au sein de laquelle sept joueurs terminent la rencontre avec dix points inscrits ou plus.

• En bref :

Les Cavaliers enchaînent une douzième victoire consécutive. Cette nuit, ils n’ont guère eu de difficultés pour s’imposer (113/91) face à la modeste équipe des Chicago Bulls. En creusant l’écart dans la première mi-temps, ils ont pu s’appuyer sur un Kevin Love (24 points/13 rebonds) très en forme, un Dwyane Wade (24 points) dominateur en sortie de banc ainsi que sur un LeBron James (23 points/7 rebonds/6 passes) fidèle à lui-même.  

Beaucoup de rencontres furent déséquilibrées cette nuit… Le Jazz, notamment, a explosé des Wizards dont l’absence de John Wall se fait ressentir. Le score final ? 116 à 69 pour Utah après un récital de basket. Le score à la mi-temps était de 64 à 30… Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, Rudy Gobert (4 points/10 rebonds) est de retour de blessure. Titulaire, il livre une prestation sans fioriture pour son équipe qui trouve une identité collective nouvelle depuis l’intronisation dans le cinq majeur de Donovan Mitchell. L’arrière rookie inscrit 21 points. Alec Burks en ajoute 27 en sortie de banc. Tous les joueurs sont rentrés sur le terrain pour cette équipe dont le banc a inscrit 67 points. Pour les joueurs de la capitale, il n’y a rien à retirer d’une telle rencontre si ce n’est que l’absence de John Wall pèse grandement sur les statistiques d’un Bradley Beal encore décevant (11 points à 4/15 aux tirs).

L’absence de Nikola Jokic ainsi que celle de Paul Millsap contraignent les Nuggets à évoluer sans leur identité collective. Ni Miles Plumlee (3 points/7 rebonds/4 passes), ni Kenneth Faried (13 points/11 rebonds) ne peuvent les remplacer à l’intérieur. Cette nuit, l’absence de leurs deux leaders les a empêchés de s’imposer (105/122) contre une équipe au bilan négatif : les Dallas Mavericks. Alors qu’auparavant, ils s’appuyaient sur l’un des meilleurs duos d’intérieurs, les joueurs des Rocheuses s’en remettent à Will Barton (23 points), Jamal Murray (22 points) et Gary Harris (21 points) pour apporter scoring et création. Malgré leurs bonnes prestations, c’est insuffisant. Harrison Barnes (22 points/10 rebonds) et Dennis Smith Jr. (20 points) ont appuyé sur les faiblesses défensives de leurs adversaires. Le banc de Dallas fut particulièrement prolifique avec 54 points inscrits. Après un gros calendrier en début de saison, cette équipe de Dallas enchaîne les bonnes performances et glane quelques victoires.

Un troisième quart-temps maîtrisé et voilà que les Nets s’imposent tranquillement contre les Hawks (110/90). En infligeant un 31/15 à leurs adversaires au retour des vestiaires, ils ont pris un avantage irrémédiable pour s’imposer contre une faible équipe d’Atlanta. Caris LeVert (17 points/6 passes) et Rondae Hollis-Jefferson (16 points/10 rebonds) ont mené cette équipe des Nets vers la victoire. Brooklyn, malgré un roster peu équilibré, développe un basket d’extérieurs intéressant depuis le début de saison avec un partage du temps de jeu bien établi par Kenny Atkinson. Six joueurs terminent en double-figure. Pour les Hawks, le seul Dennis Schroder ne peut sauver son équipe (19 points).

Les Knicks se sont faits étriller par les Pacers (97/115). Sans un dernier quart-temps remporté par les joueurs de New York, le score aurait pu être plus lourd tant ils ne sont jamais rentrés dans cette rencontre. L’absence de Kristaps Porzingis se fait particulièrement ressentir. Frank Ntilikina (7 points à 2/11 aux tirs) est toujours aussi maladroit aux tirs. A noter que Willy Hernangomez (14 points/10 rebonds) est efficace quand il joue. Les Pacers ont pu faire jouer leur second unit après que leur cinq majeur ait fait le travail. Thaddeus Young termine meilleur marqueur de son équipe avec 20 points inscrits.

Les Suns ont créé la surprise en s’imposant face aux Sixers (115/101). Un deuxième quart-temps sérieux a fait la différence. Devin Booker est inarrêtable depuis le départ d’Eric Bledsoe. Tous les ballons passent par lui. Cette nuit, il termine avec 46 points inscrits. Jamais la défense de Philly n’est parvenue à s’adapter. TJ Warren (25 points/8 rebonds) est solide depuis le début de saison tandis que Tyler Ullis (12 points/12 passes) termine en double-double. Malgré les bonnes performances de Joel Embiid (22 points/12 rebonds), Ben Simmons (20 points/8 rebonds/7 passes/6 interceptions) ou JJ Redick (25 points), les Sixers perdent dans un match à leur portée.

Grâce à un dernier quart-temps maîtrisé, les Hornets s’imposent dans ce duel entre deux équipes en difficulté les opposant au Magic. Ils ont pu compter sur un Kemba Walker (29 points/7 passes) retrouvé pour s’imposer. Nicolas Batum a apporté sa pierre à l’édifice (11 points/11 rebonds/5 passes). Pour Orlando, Evan Fournier termine meilleur marqueur avec 18 points inscrits.

• Les résultats de la nuit :

Charlotte Hornets 104 – 94 Orlando Magic

Indiana Pacers 115 – 97 New York Knicks

Philadelphie Sixers 101 – 115 Phoenix Suns

Atlanta Hawks 90 – 110 Brooklyn Nets

Boston Celtics 111 – 100 Milwaukee Bucks

Chicago Bulls 91 – 113 Cleveland Cavaliers

Memphis Grizzlies 95 – 92 Minnesota Timbelowes

New Orleans Pelicans 115 – 125 Golden State Warriors

Dallas Mavericks 122 – 105 Denver Nuggets

San Antonio Spurs 96 – 93 Detroit Pistons

Utah Jazz 116 – 69 Washington Wizards

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