- Le Most Improved Player
Trophée récompensant la plus grosse progression individuelle sur l'année, le Most Improved Player (MIP) a été largement et sans discussion possible remporté par Victor Oladipo l'an passé. Auteur d'une saison somptueuse le propulsant au rang de All Star, l'arrière des Pacers a enfin explosé. Cette saison, avec notre chance qui nous représente bien, la rédaction avait voté durant ces vacances pour Dejounte Murray. Bon, autant dire que ça va être compliqué pour cette année.
Après reformulation des votes, le vainqueur du trophée MIP pour la saison 2018-2019 sera... *roulements de tambours* ...D'Angelo Russell.
Large vainqueur des votes avec 31 points, le meneur de Brooklyn affichait 15.5 points, 5 passes et 3 rebonds l'an passé en seulement 48 matchs joués. Cette saison, on espère que D-Lo pourra enfin exploser aux yeux de tous et trouver une régularité qui a fait de lui un second pick de draft. Avec le départ de Jeremy Lin, Russell aura un peu plus de place pour s'exprimer dans une conférence Est toujours aussi propice aux gros coups.
Le classement :
1. D'Angelo Russell (31pts)
2. Julius Randle (16pts)
3. Brandon Ingram (11pts)
- LE Rookie OF THE YEAR
L'an passé, un duel magnifique entre deux joueurs nous a offert une course au rookie de l'année serrée de bout en bout. D'un côté, Donovan Mitchell, 13ème de la draft et portant le Jazz sur ses épaules quasiment à lui tout seul. De l'autre, Ben Simmons, officiellement rookie car totalement absent l'année précédente, et ayant un impact absolument monstrueux sur le jeu de son équipe, malgré un shoot extérieur proche du néant. Toute la saison, ces deux joueurs se sont tirés la bourre afin d'obtenir ce titre, qui n'aurait rien eu de scandaleux à être co-obtenu. Finalement, c'est le "meneur" des Sixers qui a remporté (assez largement) le trophée.
Du côté de Inside Basket et étant donné la cuvée 2018-2019, le choix n'était pas facile tant la qualité est au rendez-vous. Cependant, et sans surprise, un nouveau duo se détache complètement des autres. D'un côté, DeAndre Ayton, 1er choix de draft et absolument prêt pour la NBA. En face, Luka Doncic, jeune de 19 ans ayant déjà mis l'Europe à ses pieds.
La grande majorité des rédacteurs a préféré miser sur DeAndre Ayton, qui remporte le suffrage avec 38 points et qui aura toute l'occasion de s'éclater en posant ses stats du côté de Phoenix. Luka Doncic termine second avec 28. Ce dernier est dans des conditions parfaites pour se faire à la grande ligue et vu le talent, pas de doutes qu'il réussira. Loin derrière, c'est Collin Sexton, le petit meneur des Cavs qui obtient de justesse la troisième place avec 8 petits points, très proche de tous les autres rookies du top 10.
Le classement :
1. DeAndre Ayton (38pts)
2. Luka Doncic (28pts)
3. Collin Sexton (8pts)
- Le Defensive Player of the year
Finaliste face à Anthony Davis et Joel Embiid, c'est finalement Rudy Gobert qui malgré son plus petit nombre de matchs (mais son impact bien plus important en défense) a remporté le trophée. Travaillant depuis des années pour réaliser cet objectif, face auquel il a échoué de peu lors de la saison 2016-2017, Rudy avait montré tout ce qu'il fallait pour devenir le meilleur défenseur de la meilleure ligue du monde. Faisant du Jazz l'une, si ce n'est la, meilleure défense du pays, Gobzilla ne souhaite pas s'arrêter là afin de, pourquoi pas, réussir le doublé.
Chez ISB, on le croit tout à fait capable de réussir cet exploit et c'est pour cela qu'il est notre favori pour cette saison 2018-2019 en récoltant 30 points. Non loin derrière lui se trouve Joel Embiid, qui déjà l'an passé, a été la pierre angulaire de la défense redoutable des Sixers avec son binôme Ben Simmons. Pour compléter et terminer le tout, nous avons fait le choix de mettre de côté pour la seconde année consécutive Draymond Green, afin de parier sur un retour de Kawhi Leonard qui continuera d'avoir un impact individuel dingue tout en amenant Toronto au top de la NBA de ce côté du terrain.
Le classement :
1. Rudy Gobert (30pts)
2. Joel Embiid (23pts)
3. Kawhi Leonard (19pts)
- le COach of the year
Peut être le trophée le plus discuté l'an passé, le COY a été attribué à Dwane Casey des Toronto Raptors, juste après que ce dernier se soit fait sweepé en playoffs et viré... Autant dire que le scénario qu'impose le show de fin d'année n'est pas des plus glorieux. Cependant, et même si l'on entend tout le Massachusetts, les Raptors ont réalisé la plus belle saison régulière de leur histoire et ont terminé premiers de la conférence Est. De quoi rendre ce trophée tout à fait compréhensible pour le désormais coach des Pistons.
Dans la rédaction, nous avons tout de même préféré résoudre le conflit (ouais, on est des pacifistes) et attribué notre pronostic 2018-2019 à Brad Stevens qui ne l'a toujours pas remporté...
Avec 31 points, le coach de Boston devance très largement tous ses concurrents. Il ne fait aucun doute que ce dernier amènera Boston tout en haut de la conférence Est et devrait même atteindre les finales de conférence minimum, sauf énorme surprise. Derrière lui, on trouve Quin Snyder qui devrait réaliser une superbe saison avec le Jazz et Brett Brown qui en fera de même avec les Sixers.
Le classement :
1. Brad Stevens (31pts)
2. Quin Snyder (12pts)
3. Brett Brown (11pts)
- Le prono de la finale
Bon d'accord, ce n'est pas du tout un trophée NBA mais on voulait se mouiller (attendez de voir les résultats, vous verrez qu'en fait, on le fait pas du tout) pour annoncer déjà ce qui sera la finale NBA en juin prochain. Finalement, et de manière très surprenante, c'est le duel Golden State - Boston qui obtient 12 des 16 votes possibles. Autant dire que chez ISB, on pense qu'il n'y aura absolument pas de suspense durant les playoffs, même si le duel à l'Est sera plus intéressant que prévu.
Pour les quatre autres votes, deux ont voté pour une finale Golden State - Toronto, un pour une finale Houston - Boston et un pour une petite surprise Golden State - Philadelphie.
- le sixième homme de l'année
Auteur d'une saison surprenante avec un rôle de tête d'affiche alors qu'il sortait du banc, Lou Williams a remporté sans trop de surprises le trophée de sixième homme. Son match à 50 points face à Golden State, ainsi que ses régulières performances avaient presque fait de lui un All Star, échouant de peu "à cause" d'un Jimmy Butler qui préférait se reposer en y participant tout de même.
Cette saison, un peu de changement du côté d'ISB avec Lou-Will qui sort totalement du podium. Dans ce dernier, on trouve à la première place un Fred VanVleet, excellent l'an passé (et déjà sur le podium) et qui devrait avoir un rôle déterminant dans la saison des Raptors. Non loin derrière, on observe Dennis Schröder qui devrait retrouver son rôle de sixième homme derrière Russell Westbrook mais qui aura probablement beaucoup de temps de jeu. Pour compléter le podium, on a préféré opter pour un joueur bénéficiant des résultats collectifs en la personne de Marcus Smart, toujours aussi important dans la seconde unité des Celtics.
Le classement :
1. Fred VanVleet (15pts)
2. Dennis Schröder (11pts)
3. Marcus Smart (8pts)
- LE General Manager of the year
Pas le plus intéressant des trophées, le GMOY récompense le général manager ayant réalisé la plus belle saison ou intersaison pour permettre à son équipe de s'améliorer et de passer un cap. De cette manière, c'est fort logiquement Daryl Morey qui a écrasé tout le monde l'an passé. En récupérant Chris Paul, il avait permis à son équipe d'exploser la conférence Ouest et de terminer devant tout le monde, y compris les Warriors. Une blessure de Chris Paul plus tard, son équipe échouait en 7 matchs en finale de conférence.
Avec une prolongation de Chris Paul un peu surcôtée et des pertes comme Trevor Ariza et Mbah A Moute, on ne voit pas le dirigeant des Rockets faire le doublé. A l'inverse, avec une tonne de mouvements et la signature du meilleur joueur du monde, Rob Pelinka remporte assez tranquillement notre suffrage (22 points). A ses côtés se trouvent Sam Presti qui a encore réalisé de belles choses en prolongeant Paul George et en récupérant Dennis Schröder et le duo Bob Myers/Masai Ujiri qui arrivent ex-aequo à la troisième place.
Le classement :
1. Rob Pelinka (22pts)
2. Sam Presti (15pts)
3. Bob Myers/Masai Ujiri (12pts)
- LE MVP
Comme le veut l'expression, nous écrivons "le meilleur pour la fin". Ce trophée de MVP, tant recherché par les joueurs, quitte à forcer les stats, a enfin été remporté par James Harden, sans trop de discussion possible. Fermant désormais la boucle de l'ancien trio de MVP du Thunder, le meilleur arrière de la ligue a réalisé une saison 2017-2018 monstrueuse, terminant notamment meilleur marqueur de NBA avec des pointes à plus de 60 unités et des humiliations qui ont réveillé la planète de la balle orange.
Après de gros débats et un suffrage serré jusqu'au bout, nous sommes arrivés au résultat que la barbe devrait réaliser le doublé, en continuant sur sa lancée de l'année précédente. A nouveau, les Rockets devraient être une des meilleures équipes du pays et s'ils réussissent à terminer premier de la conférence, nul doute que son nom reviendra beaucoup. Juste derrière, nous trouvons LeBron James qui d'après nous ramènera les Lakers en playoffs et leur fera même gagner quelques places dans la conférence. Pour terminer le podium, nous finissont à nouveau avec deux ex-aequo, avec Giannis Antetokounmpo et Anthony Davis, deux joueurs monstrueux individuellement mais encore trop court collectivement.
Le classement :
1. James Harden (14pts)
2. LeBron James (13pts)
3. Anthony Davis et Giannis Antetokounmpo (12pts)