Les derniers playoffs ont mis en exergue les difficultés de Boston dans la raquette. Si Al Horford est un stretch five capable d'organiser le jeu au poste et shooter au large, les Celtics ont besoin de viande sous le cercle pour nettoyer les rebonds et intimider en défense. Dans ce rôle ingrat, Aron Baynes s'est largement illustré, n'hésitant pas mettre son corps entier en opposition. Lorsqu'il est sur le parquet, Boston outscore son adversaire de 6.9 points. L'Australien a connu son plus gros temps de jeu en NBA, enregistrant 67 titularisations, le tout avec un rendement plutôt digne : 6.0 points, 5.4 rebonds en 18 minutes. Prépondérant dans les systèmes de Brad Stevens, Baynes a même été encore plus utilisé en playoffs après le forfait de l'Allemand Daniel Theis. Signé l'été dernier avec un contrat court de 4,3 millions, il sera unrestricted free agent le 1er juillet. Mais, selon le journaliste A. Sherrod Blakely, les Celtics projettent de re-signer Baynes très tôt dans la free agency.
Boston ne dispose pas des Bird Rights sur l'Australien, toutefois la franchise peut lui faire une offre aux alentours des 5 millions annuels sans exploser son salary cap. Une mise de départ qui peut suffir compte tenu d'un marché qui sera très fermé. Les C's garderaient, en plus, leur mid level exception pour ajouter un joueur de complément au roster. Entre Greg Monroe et Aron Baynes, tous deux free agents, Boston semble avoir fait son choix. A 31 ans, l'ancien champion NBA avec les Spurs est un atout expérience dans le vestiaire et pourra encadrer, notamment, le rookie Robert Williams dans son apprentissage de la Ligue.