Les Celtics de l'ombre

Les Celtics de l'ombre

Boston Celtics - KC Jones - Franck Ramsey - Tom Sanders - Tom Heinsohn

De la dynastie des années 60, l'Histoire a retenu les noms de Bill Russell, Sam Jones ou encore John Havlicek. Pourtant, certains noms moins clinquants ont grandement contribué à cette fantastique épopée.

Focus sur ces joueurs plus titrés que Michael Jordan, Kobe Bryant et autre Kareem Abdul-Jabbar
 

  • Tom heinsohn 

 

Ailier/Pivot : 9 saisons (18,6 points, 8,8 rebonds et 2 passe décisives), 6 x All-Star et 4 x All-NBA Second Team. 

Rookie de l'année 1957, Tom Heinsohn réalise une bonne première saison dans la ligue en compilant 16,2 points et 9,8 rebonds. En playoffs, il s'illustre notamment dans le game 7 contre les Saint-Louis Hawks de Bob Pettit en marquant la bagatelle de 37 points. Les hommes en vert accèdent ainsi à leur premier titre. Si celui de 1958 leur échappera au profit de ces mêmes Hawks, sept autres suivront de 1959 à 1965. Heinsohn y contribuera grandement en étant trois fois le meilleur marqueur de cette escouade finement rôdée.

Un autre fait d'arme mémorable aura lieu durant les finales de conférences contre les Philadelphia Warriors et leur nouvel star Wilt the Stilt. Les Celtics mènent la série 4-1. Pour clore celle-ci, Heinsohn finira le match avec 22 points et un tip-in au buzzer. Accédant aux finals, ils remporteront le titre en 7 matchs contre, encore une fois, les Saint-Louis Hawks

Il devint entraineur des Celtics en 1969, coach de l'année 1973 malgré une déroute en playoffs, il menèra son équipe au graal en 1974 et 1976. 

 

  • K.C Jones

 

Meneur : 9 saisons (7,4 points, 3,5 rebonds et 4,3 passes décisives). 

Malgré un palmarès individuel moins fourni que son coéquipier précédemment évoqué, K.C Jones est tout autant titré. Il était réputé pour être un féroce défenseur sur l'homme et un intercepteur habile. Second meneur derrière Bob Cousy, son année rookie se vit amputer de précieuses minutes à cause de l'arrivée concomitante du shooter Sam Jones. Toutefois grâce à ce duo complémentaire, le banc des Celtics était redoutablement complet.

Sa retraite prise en 1967, il devient en 1983 le coach de son ancienne équipe. Il guide alors la franchise vers sa seconde période faste avec Larry Bird, Kevin McHale et Robert Parish. Ils remporteront avec lui deux bagues, en 1984 et 1986. 

 

  • Tom Sanders

 

Ailier : 13 saisons (9,6 points, 6,3 rebonds et 1,1 passes décisives), 1 x All Defensive Team. 

8 breloques viennent aussi orner les doigts de celui qu'on surnommait "Satch". Défenseur redoutable et malgré souvent un manque athlétique à son poste, il faisait face à de redoutables adversaires : Willis Reed, Elgin Baylor ou encore Dave Debusschere. Rebondeur solide, il contribuait intelligemment à ce niveau là. Solide renfort en sortie de banc, il contribua grandement aux succès de son équipe tout au long de ces années. En 1973, il met un terme à sa carrière NBA pour devenir coach de l'équipe de basketball d'Harvard. Il devient ainsi le premier afro-américain a entrainer une équipe d'Ivy League. En 1978, il entraine les Celtics mais sans succès, il sera remplacé par Dave Cowens
 

  • Franck Ramsey

 

Arrière : 9 saisons (13,4 points, 5,5 rebonds et 1,8 passes décisives). 

Récemment décédé en 2018, "The Kentucky Colonel" a été sacré 7 fois champions NBA. Après son année rookie, il servit un an dans l'armée avant de revenir pour la saison 1956-1957. Red Auerbach fit de lui le premier sixième de la NBA. En effet, très efficace en fin de rencontre, il finissait couramment les matchs. En playoffs, notamment de 1957 à 1961, il réalise des campagnes plus que sérieuses, avoisinant 18,8 points et 7,2 rebonds de moyennes. Retraité en 1964, il devient coach en ABA des Colonels du Kentucky qu'il emmène jusqu'en finale perdue contre les Stars de l'Utah. 


Loins des mirobolantes statistiques et des récompenses individuelles de leurs coéquipiers, ces membres du NBA Hall of Fame se sont tout de même donnés corps et âmes aux Bostons Celtics. De ce fait, il ne doivent pas tomber dans l'oubli.