- Meneur - Stephen Curry (Golden State Warriors)
Quand il joue comme il le fait actuellement, Stephen Curry n'est plus simplement « On Fire » mais carrément corrosif tant il fait fondre les défenses adverses avec un talent offensif rarement égalé auparavant. Menace constante dès qu'il franchit la moitié de terrain, il est le cauchemar actuel de tous les coachs qui voient leur stratégie défensive voler en morceaux sous les coups de canon du sniper au bazooka Curry, plus assassin que jamais... Voilà l'apport du joueur lors de ces 5 derniers matchs (3 victoires dont une très belle contre des Rockets eux même bien armés et explosifs ces derniers temps) : 36minutes 23,6 points, 3 rebonds, 7,6 passes, 1 interception et 3,2 bp avec une réussite insolente : 51,4% aux shoots, 92% aux lancers francs (sur 5 tentatives par match) et 3,8 trois points réussis de moyenne... Ce joueur est dangereux...
- Arrière - DeMar DeRozan (Toronto Raptors)
DeMar DeRozan impressionne ces derniers temps. Lors de la victoire face aux Pelicans, il inscrit 22 points et distribue 4 passes décisives. Toronto accueillait ensuite Atlanta et l'arrière bondissant a réalisé un véritable festival offensif. Avec 31 points à 58% ajoutés à 5 rebonds, 3 passes décisives et deux interceptions, il enfonçait encore un peu plus les Hawks en leur octroyant une cinquième défaite de rang. Suite au All Star break, Toronto s'est rendu à Washington et DeRozan s'est montré utile avec 14 points, 3 assists et 4 rebonds pour réduire à néant la "magie" des Wizards. De retour à Domicile, le match suivant opposait les Raptors aux Bulls. C'est la seule défaite des Canadiens lors des cinq derniers matchs mais DeRozan aura tout donné pour l'éviter. Ses 32 points et 5 rebonds n'auront pourtant pas suffi. Enfin, lors de son dernier match cette semaine, il inscrit 14 points face à Cleveland en plus de 5 passes décisives et 4 rebonds. Les Raptors occupent la première place de la division Atlantique et la troisième place de la conférence Est derrière les ogres que sont le Heat et les Pacers. Même si un gouffre sépare le second du troisième dans cette faible conférence, force est de constater que les Raptors ne nous ont pas habitué à être aussi haut placés. Les progrès réalisés par DeRozan permettent à Toronto de sortir son épingle du jeu cette année.
- Ailier - LeBron James (Miami Heat)
Aucun doute, aucune hésitation pour désigner l'ailier de la semaine sur ISB. Je pense que la plupart d'entre vous valideront ce choix. Il s'agit bien entendu de LeBron James qui malgré un trop-plein de pertes de balle enchaîne les performances de très haut-niveau. Lors des quatre dernières rencontres, face à Dallas, OKC, Phoenix et Golden State LeBron a compilé 37 points, 9,5 rebonds, 6,2 passes et 3,2 steals et tout ça avec un pourcentage de 61 % aux shoots ! LeBron évolue actuellement à un niveau impressionnant et a d'ailleurs pris sa revanche face à KD durant la semaine lors d'une large victoire de Miami, 103-81. Non vraiment, le King a explosé lors des dernières recontres en l'absence de Dwyane Wade. Blessé au nez face à OKC, LeBron a dû quitter le dernier entraînement du Heat et demeure incertain pour le prochain match face aux Bulls. Néanmoins, aucun incertitude au sujet de la fin de saison de LeBron James, elle risque d'être dantesque !
- Ailier-fort - Kevin Love (Minnesota Timberwolves)
Dallas, rime avec Nowitzki. Si Si. L’Allemand détient le record de la franchise aux points, aux rebonds, au nombre de paniers réussis, au nombre de 3 points convertis et on vous en passe. Un jour, son maillot sera retiré et peut être qu'une statue trônera devant l'American Airways Arena. Mais Dirk est vieux pour un sportif, et Charles Barkley y est allé de sa petite déclaration sur la sélection du joueur au All Star Game en parlant de « sélection d'un papy ». Quel poète ce Sir Charles ! Mais les papys peuvent faire de la résistance et Dirk n'est pas loin d'être le meilleur 4 de la NBA en ce moment. Cette semaine, par exemple, le 41 des Mavs a tourné à 23 points de moyenne lors des rencontres face à Philadelphie, Miami et Detroit. Toutefois, rien ne pouvait arrêter Kevin Love en cette semaine post All Star Game. Mercredi, le loup a scoré 42 points à 65% de réussite au tir contre les Pacers de David West, en plus de prendre 16 rebonds. Et hier soir, face au Jazz, il a réalisé le premier triple double de sa carrière (en 3 quart-temps) avec une ligne de stats assez impressionnante. Jugez plutôt : 37 points, 12 rebonds et 10 passes. Des chiffres incroyables qui font de lui le meilleur Ailier Fort ISB de la semaine. Minnesota, rime avec Love. Si Si. Comme Sir Charles, nous aimons la poésie...
- Pivot - Al Jefferson (Charlotte Bobcats)
Pour Big Al, le All Star break a vraiment été une pause, puisqu'il n'a pas été invité à participer aux festivités à la Nouvelle-Orléans. Cependant, alors qu'il était dans une forme éblouissante avant ce week-end, il a ensuite repris le travail comme il l'avait laissé. En effet, entre la semaine qui a précédé le match des étoiles et celle qui a suivi, les Bobcats ont un bilan de quatre victoires pour deux défaites, et leur pivot affiche 27 points et 9,5 rebonds de moyenne. Depuis la reprise, ils l'ont même emporté à trois reprises en autant de rencontres, pendant lesquelles Jefferson a tourné à plus de 30 points. Ces performances sont d'autant plus remarquables que, ces derniers jours, il s'est coltiné à deux reprises la raquette des Pistons, pourtant pas la plus commode. Sortir victorieux de ce double face-à-face était d'autant plus crucial que cela a permis de placer Charlotte est dans la course aux playoffs en écartant Detroit, tandis qu'Atlanta se saborde consciencieusement. Désormais septièmes à l'Est, les Bobcats peuvent nourrir de vrais espoirs de qualification en avril, et on n'est pas trop sûrs de savoir si cela signifie qu'ils sont devenus compétitifs ou si leur conférence est vraiment pathétique. Sans vouloir vexer Jefferson et ses coéquipiers, on penche plutôt pour la seconde hypothèse. Mais peu importe, le pivot joue en ce moment un superbe basket en attaque, et ses derniers matchs sont autant d'hommages aux années 80 et 90, quand les big men dominaient la ligue et que personne n'aurait eu l'idée saugrenue de supprimer la case « centre » des bulletins de vote pour le All Star Game. Alors au nom de cette espèce en voie de disparition, à une époque où la plupart des prétendants au titre jouent sans pivot attitré et où les ailiers monopolisent les récompenses individuelles, saluons Big Al, ses 130 kilos et son jeu de velours.