- MENEUR : leandro barbosa (bresil)
Chez les Warriors : 2 saisons pour 134 matchs
Bilan : 114 victoires - 20 défaites (85,1%)
Stats : 6.7 points à 46,8% aux tirs, 1.6 rebond et 1.4 assist en 16 minutes
Quand il arrive chez les Warriors en 2014, on croit Leandro Barbosa complètement cramé à 32 ans passés. Des expériences peu concluantes chez les Pacers et les Celtics après son prime chez les Suns, le Brésilien semblait avoir perdu ses jambes de feu. Mais, dans la Baie, Barbosa s'impose comme le remplaçant attitré de Klay Thompson. Associé à Shaun Livingston dans la second unit, il permet de faire souffler les Splash Brothers en toute quiétude. Une profondeur de banc incroyable qui débouche sur le premier titre de l'ère Steve Kerr avec le fameux slogan Strenght in Number ! Pas un hasard si pour sa reconversion, il retoune à San Francisco pour s'occuper du développement des jeunes.
- ARRIÈRE : sarunas marciulionis (lituanie)
Chez les Warriors : 4 saisons pour 227 matchs
Bilan : 123 victoires - 104 défaites (54,2%)
Stats : 14.7 points à 52,8% aux tirs, 2.8 rebonds et 2.4 assists en 25 minutes
3 novembre 1989, en compagnie d'Alexander Volkov chez les Hawks, Sarunas Marciulionis devient le premier soviétique à poser le pied en NBA. Sur fond de perestroïka, il est enfin autorisé à traverser l'Atlantique, deux ans après sa draft... en 127ème position par les Warriors. C'est Donnie Nelson, le fils du coach, qui après l'avoir vu joué à la télévision, glisse son nom à la franchise. Médaillé d'or aux J.O. de 1988 avec l'URSS, Marciulionis acquiert la nationalité lituanienne après l'indépendance du pays en mars 1990. Dès son arrivée en Californie, il lève les doutes sur son adaptation au jeu NBA. En fait, Rooney est un joueur anachronique dans les 90's avec un jeu irrésistible sur transition, où ses appuis sèment le trouble dans les défenses. Il est l'un des premiers à démocratiser l'Eurostep et un pionnier pour bien des joueurs européens. A l'époque, seuls les pivots internationaux servaient de viande fraîche dans la raquette. Marciulionis a prouvé que les arrières avaient aussi leur place en NBA.
- AILIER : andrew wiggins (Canada)
Chez les Warriors : 4 saisons pour 193 matchs (en cours)
Bilan : 107 victoires - 86 défaites (55,4%)
Stats : 17.8 points à 47,1% aux tirs, 4.7 rebonds et 2.4 assists en 32 minutes
Des débuts fracassants chez les Timberwolves avec des records de précocité au scoring, puis une longue période d'endormissement, où Andrew Wiggins semblait déjà avoir atteint son plafond. Il faut attendre la trade deadline 2019 pour le voir rebondir du côté de Golden State en échange de D'Angelo Russell. Nouvelle équipe, nouveau rôle ! Habitué à être l'option n°1 à Minnesota, le Canadien s'éclate dans les systèmes de Steve Kerr, en tant que seconde lame derrière les Splash Brothers. Monitoré par Draymond Green, il fait des progrès surprenants en défense, au point d'être aujourd'hui considéré comme un excellent two-way player. Ce n'est pas Jayson Tatum qui dira le contraire. Dans le dernier titre des Warriors en 2022, le Celtic est tenu à 21.5 points et 36,7% aux tirs par Wiggins. Tandis que le Canadien se révéle en facteur X avec 26 points et 13 rebonds dans la victoire cruciale du Game 5 !
- AILIER FORT : mickael pietrus (francE)
Chez les Warriors : 5 saisons pour 310 matchs
Bilan : 150 victoires - 160 défaites (48,4%)
Stats : 8.6 points à 44,0% aux tirs, 3.4 rebonds et 1.0 assist en 21 minutes
OK, Mickaël Piétrus est un peu sous-dimensionné pour jouer 4. Mais, s'il y a bien une franchise qui n'a pas froid aux yeux pour pratiquer le small ball, ce sont bien les Warriors ! D'autant que la question du poste, tout le monde se la pose au moment de la draft du Frenchie. Avec un embouteillage monstre sur l'aile en 2003, il commence sa carrière au poste de meneur. Expérience peu concluante de courte durée. Au fil des saisons, Mike grignote des minutes dans les rotations pour s'imposer comme un solide role player. Sa carrière prend une autre dimension avec l'arrivée du coach Don Nelson en 2006. Avec ses idées futuristes, Nelson n'hésite à utiliser Piétrus au poste 4 par séquences justement. Dans les stats, cela donne 11.1 points et 4.5 rebonds en 27 minutes, le tout ponctué par des dunks bien féroces qui lui valent le surnom de Air France. Cette épopée We Believe est le pic de sa carrière Outre-Atlantique. C'est dans ce groupe de têtes brûlées qu'il se fait un nom dans la Ligue. Après une dernière saison dans la Baie perturbée par les pépins physiques, il décide de traverser tout le pays en signant au Magic.
- PIVOT : andrew bogut (australIE)
Chez les Warriors : 5 saisons pour 247 matchs
Bilan : 187 victoires - 60 défaites (75,7%)
Stats : 6.1 points à 57,9% aux tirs, 8.1 rebonds et 2.2 assists en 23 minutes
Le trade d'Andrew Bogut en 2012 est considéré comme un tournant dans la dynastie des Warriors. Et pourtant, à l'époque, les fans pleuraient le départ d'un des chouchous de la période We Believe, Monta Ellis. Non seulement, le départ de l'arrière a permis à Stephen Curry d'avoir toute la place pour se développer, mais dans le deal Golden State récupérait, en plus, un socle défensif de qualité. Le poste de pivot a souvent été la talon d'Achille de la franchise. Avec l'ancien Buck, les Warriors se dotent d'un épouvantail dans la raquette. Une tour de contrôle capable aussi de ressortir les ballons pour alimenter les shooteurs, de l'autre côté du parquet. Souvent sous-estimé dans le premier titre de 2015, Bogut est finalement sacrifié après l'échec de 2016 pour faire venir Kevin Durant.
- LE BANC
Marco Belinelli (Italie)
2 saisons pour 75 matchs
Stats : 6.2 points à 42,9% aux tirs, 1.1 rebond et 1.4 assist en 15 minutes
Kelenna Azubuike (Nigéria)
4 saisons pour 205 matchs
Stats : 10.6 points à 45,9% aux tirs, 4.0 rebonds et 1.1 assist en 24 minutes
Jonathan Kuminga (République Démocratique du Congo)
2 saisons pour 137 matchs (en cours)
Stats : 9.6 points à 51,9% aux tirs, 3.4 rebonds et 1.4 assist en 19 minutes
Adonal Foyle (Grenade)
10 saisons pour 641 matchs
Stats : 4.4 points à 47,7% aux tirs, 5.0 rebonds et 1.8 block en 20 minutes
Andris Biedrins (Lettonie)
9 saisons pour 510 matchs
Stats : 6.4 points à 59,4% aux tirs, 7.1 rebonds et 1.1 block en 22 minutes
Sur le banc, deux tauliers de la raquette californienne. Le Letton Andris Biedrins cumule plus de 500 matchs sous l'uniforme des Warriors ! Pivot titulaire de l'épopée We Believe, il réalise sa meilleure saison en 2009 avec un gros double double de moyenne : 11.9 points et 11.2 rebonds. Biedrins revient de loin. A ses débuts, il est surnommé The One Minute Man, pour son incapacité à jouer plus de 60 secondes sans avoir des problèmes de fautes. A ses côtés, le massif Adonal Foyle en provenance de l'archipel des Caraïbes, Saint Vincent et les Grenadines. Lui, c'est plus de 640 matchs avec les Dubs mais une seule campagne de playoffs, le temps de 6 minutes en 2007 ! Un pivot à l'ancienne, gros rebondeur, bon contreur mais inexistant en attaque. La preuve, il n'a jamais dépassé les 20 unités en 10 saisons dans la Baie.
Mentions : Les fans de small ball risquent d'être décus. Dans cette section, on retrouve uniquement des big men. Les membres de la dynastie récente des Warriors - Nemanja Bjelica, Festus Ezeli, Zaza Pachulia - et bien entendu l'inoubliable Manute Bol du haut de ses 2m31. Un pivot iconique capable de shooter à 3 points !