- Meneur : Patty Mills (australie)
Chez les Blazers : 2 saisons pour 79 matchs
Bilan : 37 victoires - 42 défaites (46,8%)
Stats : 5.1 points à 44% aux tirs et 36% à trois points, 0.7 rebonds et 1.5 passes en 11 minutes
Le poste le plus "faible" de ce cinq majeur. L'australien est ici titulaire plus pour ce qu'il deviendra par la suite que ce qu'il a été aux Blazers. En effet, Patty Mills quitte son Australie natale pour se rendre aux Etats-Unis et jouer en Californie. Après de très bonnes années, il se présente à la draft en 2009. Selectionné par Portland, il se blessera au pied et manquera la Summer League. Après quelques matchs en G-League, il fera ses débuts avec les Blazers en janvier 2010. Une première saison timide car il ne jouera que dix petits matchs. L'exercice suivant, il en jouera 54 de plus et marquera 10 points ou plus dix fois. Il inscrira même 23 points contre Golden State, son record en carrière à ce moment là. Free agent en 2012, il signera avec les San Antonio Spurs et créera sa légende au sein de la franchise texane. Champion en 2014 et après 10 saisons plus ou moins victorieuses, il signera chez les Nets en 2021. Leader né, energizer infatigable et sniper à 3 points, Mills est le parfait joueur à avoir sur son banc et surtout dans les vestiaires.
- Arrière : Drazen Petrovic (Croatie)
Chez les Blazers : 2 saisons pour 115 matchs
Bilan : 60 victoires - 55 défaites (52,2%)
Stats : 7 points à 49% aux tirs et 43% à trois points, 1.4 rebond et 1.4 passe en 12 minutes
Même constat que pour Mills, "Mozart" n'affiche clairement pas les meilleures statistiques de sa carrière lors de son passage à Portland mais il se révèlera par la suite en NBA. Loin d'être un débutant en basketball, Drazen Petrovic arrive dans la Grande Ligue à déjà 25 ans. Avant de faire le grand saut, il a eu le temps de glaner toutes les récompenses possibles et imaginables en Europe. Outre ses trois médailles olympiques, il remporta également l'Eurobasket ainsi que la coupe du monde FIBA. Tournois desquels il sera d'ailleurs élu MVP. Il posera ses valises dans l'Oregon en 1989. Equipe compétitive, le backcourt était déjà bien occupé. Embauché pour ses qualités de tirs, il sera cantonné à un rôle de spot-up shooter. Frustré de ce rôle, Portland atteindra toutefois les finales mais se feront brutaliser par les Detroit Pistons. La saison suivante, son temps de jeu diminue davantage et fait savoir frontalement aux dirigeants qu'il veut s'en aller. Après trois flamboyantes saisons aux Brooklyn Nets, Petrovic s'éteindra lors d'un accident de voiture en juin 1993. Joueur élégant et agressif doublé d'un tireur d'exception, il n'a clairement pas eu la carrière NBA qu'il méritait.
- Ailier : Nicolas batum (France)
Chez les Blazers : 7 saisons pour 515 matchs
Bilan : 278 victoires - 237 défaites (52%)
Stats : 11.2 points à 52% aux tirs et 36% à trois points, 5.1 rebonds et 3 passes en 31 minutes
Batman a été drafté par les Houston Rockets en 2008 avant d'être échangé aux Blazers. Suite à une blessure, il sera propulsé ailier titulaire dans le cinq majeur. Il jouera 76 de ses 79 matchs en tant que tel. Membre important de l'équipe, il complétait parfaitement le duo Brandon Roy/LaMarcus Aldridge. Malgré cela, l'équipe ne performe pas en post season et fait au mieux une demi finale de conférence en 2014 contre les Spurs. Si d'un point de vue collectif, Batum ne connaitra pas de consécration, il n'en est pas de même individuellement. En 2012, il inscrit son record en carrière, 35 points contre les Rockets. Un mois plus tard, il réalisera un five by five contre les Pelicans : 11 points, 5 rebonds, 10 passes, 5 interceptions et 5 contres. Il n'est alors que le huitième joueur dans l'histoire de la NBA à en réaliser un. Prolifique dans tous les compartiments du jeu, il réalisera 4 triples doubles avec Portland. En plus de tout ça, Nicolas Batum participe aux compétitions internationales avec la France, que ce soit les jeux olympiques, la coupe du monde ou encore le championnat d'Europe. Joueur polyvalent par excellence, il a joué et défendu sur tous les postes.
- Ailier-fort : Mychal thompson (bahamas)
Chez les Blazers :7 saisons pour 581 matchs
Bilan : 284 victoires - 297 défaites (49%)
Stats : 16.7 points à 50% aux tirs, 8.9 rebonds et 3.4 passes en 34 minutes
Drafté en première position en 1978, il est techniquement le premier joueur non américain à être choisi first pick. Après une carrière universitaire prometteuse, Portland n'a pas hésité. Nommé dans la All-Rookie Team, Mychal Thompson continue dans sa lancée. Il est alors le quatrième meilleur marqueur de son équipe. Blessé l'année suivante, il ne participera pas du tout à l'exercice 1979/1980. Après avoir repris du poil de la bête, il enchaine les bonnes saisons dans la raquette. En 1982, il réalisera sa meilleure saison en carrière : 20.8 points, 11.7 rebonds, 4 passes et 1.4 contres en 79 matchs. Jamais All-Star pour des raisons collectives, Portland au global n'ira jamais bien loin hormis deux demi-finales de conférence contre les Lakers en 1983 et 1985. Tantôt ailier-fort tantôt pivot, Thompson est mobile pour sa taille. Il profite d'une bonne vision de jeu et possède une bonne qualité de shoot dont a hérité son fils Klay Thompson.Il sera par la suite transféré aux Spurs puis aux Lakers au seins desquels il sera sacré deux fois en tant que back-up de Kareem Abdul-Jabbar.
- Pivot : Arvydas Sabonis (lituanie)
Chez les Blazers : 7 saisons pour 521 matchs
Bilan : 250 victoires - 271 défaites (48%)
Stats : 12 points à 47% aux tirs et 33% à trois points, 7.3 rebonds et 2.1 passes en 24 minutes
Considéré comme un des meilleurs joueurs européens de l'histoire, il se différencie toutefois des autres en ce qu'il est arrivé très tard en NBA, à déjà 31 ans. Bien occupé en Europe, il remporte entre autre, un titre olympique, un championnat du monde ainsi qu'un championnat d'Europe. En plus de sacre collectif, il sera élu MVP de ces compétitions. Selectionné une première fois par les Hawks en 1985, ce choix sera invalidé. Les Blazers jetteront par la suite leur dévolu sur lui en 1986. Il n'arrivera dans l'Oregon que 10 ans après. Sa première saison de "Rookie" sera un succès puisqu'il sera élu dans la All-Rookie First Team et finira deuxième des votes pour le ROY et le sixième homme de l'année. Par la suite, Portland ne loupera pas les playoffs et ils iront même deux fois en finales de conférence en 1999 et 2000 mais s'inclineront contre les Spurs et les Lakers. Pivot mobile, Arvydas Sabonis jouissait d'une qualité de passe hors norme. Son footwork et son jeu au poste impresionnaient ses adversaires qui ne pouvaient rien faire face à sa taille (2m20). Abîmé par sa longue carrière, il partira à la retraite en 2003. Adoré du public, sa carrière NBA aurait pu être tout autre s'il était venu plus tôt.
- Le banc
Rudy Fernandez (Espagne)
3 saisons pour 236 matchs
Stats : 9.1 points à 44% aux tirs et 36% à trois points, 2.5 rebonds et 2.2 passes en 24 minutes
Shaedon Sharpe (Canada)
1 saison pour 80 matchs (en cours)
Stats : 9.9 points à 56% aux tirs et 36% à trois points, 3 rebonds et 1.2 passes en 22 minutes
Jamal Magloire (Canada)
1 saison pour 81 matchs
Stats : 6.5 points à 50% aux tirs, 6.1 rebonds et 0.3 passes en 21 minutes.
Jusuf Nurkic et Enes Freedom représentent tous les deux une époque à Portland. Ils ont tous les deux étaient les pivots qui ont accompagné le duo Lillard/McCollum jusqu'à une finale de conférence en 2019.
Detlef Schrempf n'était lui plus dans la force de l'âge lors de son passage sur la côte Ouest. Il fera deux dernières saisons à 37 et 38 ans pour des moyennes faméliques.
Mentions : Fernando Martin, Alaa Abdelnaby, Rumeal Robinson, Ruben Boumtje-Boumtje, Viktor Khryapa, Ha Seung-Jin, Sergio Rodriguez, Victor Claver.
Episode 23 : Philadelphie Sixers
Episode 21 : Oklahoma City Thunder
Episode 19 : New Orleans Pelicans
Episode 18 : Minnesota Timberwolves
Episode 15 : Memphis Grizzlies
Episode 14 : Los Angeles Lakers
Episode 13 : Los Angeles Clippers
Episode 10 : Golden State Warriors