- MENEUR : tony parker (france)
Chez les Hornets : 1 saison pour 56 matchs
Bilan : 30 victoires - 26 défaites (53,6%)
Stats : 9.5 points à 46,0% aux tirs, 1.5 rebond et 3.7 assists en 18 minutes
Tony Parker chez les Hornets, une expérience de courte durée, que beaucoup de fans préfèrent zapper en évoquant sa carrière. Entre les embrouilles avec Kawhi Leonard et l'offre pas assez lucrative des Spurs, le Français quitte San Antonio en 2018, après 17 saisons de service. Officiellement TP évoque la volonté d'un dernier challenge et la proximité de Michael Jordan pour justifier son choix. Doublure de Kemba Walker, Tony sort du banc pour la première fois depuis sa saison rookie. A 36 ans passés, son explosivité ne lui permet plus de faire la différence. Restent quand même quelques prestations vintage comme ses 24 points et 11 passes en 25 minutes dans un succès contre Miami. Petite victoire personnelle, TP a un bilan positif avec les Hornets sur ses 56 matchs, alors que la franchise affiche un bilan négatif (39-43) sur la saison.
- ARRIÈRE : jeff taylor (Suede)
Chez les Hornets : 3 saisons pour 132 matchs
Bilan : 41 victoires - 91 défaites (31,1%)
Stats : 6.1 points à 40,9% aux tirs, 2.0 rebonds et 0.8 assist en 19 minutes
Avec Jeff Taylor, on est en présence d'un role player dans toute sa splendeur. Swingman drafté au second tour par Charlotte en 2012, il connaît la transition entre les Bobcats et les Hornets. Trois saisons dans la second unit sans particulièrement briller, si ce n'est pas un fait divers sordide. Accusé de violence conjugale, il est suspendu 24 matchs par la NBA. Une casserole qui lui coûte progressivement sa place dans la grande ligue. Il rebondit tout de même au Real Madrid en 2015, où il passe sept saisons ! A la clé, un titre d'Euroleague et quatre titres de champion d'Espagne. Son père, ancien NBAer s'exile en Suède à la fin des 90's. C'est là que Jeff vient au monde. Il participe même à l'EuroBasket 2013 avec la sélection scandinave en tournant à 21.3 points et 4.6 rebonds.
- AILIER : nicolas batum (francE)
Chez les Hornets : 5 saisons pour 308 matchs
Bilan : 144 victoires - 164 défaites (46,8%)
Stats : 12.1 points à 41,9% aux tirs, 5.5 rebonds et 4.9 assists en 32 minutes
La relation entre Nicolas Batum et les Hornets s'est terminée en eau de boudin. Coincé en Caroline du Nord par la faute d'un contrat XXL quasiment intransférable, Nico attend son buyout en novembre 2020 pour pouvoir rebondir en Californie. Mais, avant ce divorce inévitable, le Frenchie a sans doute réalisé ses meilleures saisons statistiques à Charlotte. Une qualification en playoffs en 2016 pour son arrivée, Batman est alors le premier lieutenant de Kemba Walker. Dans la foulée, il signe ce fameux deal de 120 millions sur 5 ans, plus gros contrat alltime pour un sportif français à l'époque. Deux saisons en 15-6-6, des triple double à la demande, Nico est tout en haut de la ligue en termes de polyvalence. Seule critique, un apport offensif qui plafonne et une équipe qui stagne dans le ventre mou. Mis à placard progressivement par le coach James Borrego, Batum quitte Charlotte par le petite porte.
- AILIER FORT : boris diaw (france)
Chez les Hornets : 4 saisons pour 260 matchs
Bilan : 124 victoires - 136 défaites (47,7%)
Stats : 11.6 points à 48,1% aux tirs, 5.3 rebonds et 4.3 assists en 34 minutes
10 décembre 2008, les Suns envoient Boris Diaw chez les Bobcats. En délicatesse avec son coach Terry Porter, Babac était arrivé en bout de piste à Phoenix. Se relancer à Charlotte, le défi est loin d'être gagné, dans une franchise qui n'a pas connu les playoffs depuis son changement de nom. Sur les 52 matchs restants, il envoie 15.1 points, son meilleure rendement en carrière. L'année suivante, Charlotte raccroche enfin le wagon de la post-season. Un scénario qui n'est pas sans rappeler celui de son pote Nico. Et comme Batum, Captain Babac s'éclate dans un rôle de couteau suisse, avant que son apport offensif s'étiole lentement. Roudouillard dans son jersey grisâtre à rayures, Boris se morfond et demande son trade en mars 2012. Il obtient finalement son buyout pour filer vers San Antonio, laissant les Bobcats enregistrer le pire bilan de l'Histoire (7-59).
- PIVOT : vlade divac (serbie)
Chez les Hornets : 2 saisons pour 145 matchs
Bilan : 93 victoires - 52 défaites (64,1%)
Stats : 11.7 points à 49,5% aux tirs, 8.6 rebonds et 3.3 assists en 32 minutes
Eté 1996, Vlade Divac est auprès de ses proches en Europe quand il reçoit un appel de son agent, qui lui apprend qu'il est transféré à Charlotte. Un électrochoc pour le pivot des Lakers qui considérait Los Angeles comme sa deuxième patrie, notamment pendant la Guerre des Balkans. Accablé par la décision du front office californien, il menace de prendre sa retraite sportive, plutôt que de se rendre à Charlotte. C'est un dîner avec Jerry West qui fait plier le Serbe. Le general manager convainc son protégé de rejoindre une équipe ambitieuse de l'Est. Et effectivement Charlotte se relève parfaitement de la perte du duo Alonzo Mourning-Larry Johnson avec un effectif bourré de talent. Sur ses deux saisons en Caroline du Nord, Divac goûte à chaque fois aux playoffs et passe même un tour en 1998, en tant que lieutenant de Glen Rice. De son côté, Jerry West peut jubiler également. Dans le trade de Vlade, il est reparti avec Kobe Bryant.
- LE BANC
Théo Maledon (France)
1 saison pour 44 matchs
Stats : 6.7 points à 40,2% aux tirs, 2.8 rebonds et 3.5 assists en 19 minutes
Ben Gordon (Grande-Bretagne)
2 saisons pour 94 matchs
Stats : 10.0 points à 40,0% aux tirs, 1.7 rebond et 1.7 assist en 20 minutes
Walter Herrmann (Argentine)
2 saisons pour 65 matchs
Stats : 7.8 points à 50,4% aux tirs, 2.7 rebonds et 0.5 assist en 17 minutes
Primoz Brezec (Slovénie)
4 saisons pour 229 matchs
Stats : 9.8 points à 50,2% aux tirs, 5.2 rebonds et 0.7 assist en 24 minutes
Bismack Biyombo (République Démocratique du Congo)
7 saisons pour 457 matchs
Stats : 4.8 points à 52,5% aux tirs, 5.7 rebonds et 1.3 block en 20 minutes
Il faut creuser très loin pour trouver des arrières internationaux passés par Charlotte. D'où la présence du français Théo Maledon en two-way contract la saison dernière et du scoreur Ben Gordon, clairement sur la pente descendante en Caroline du Nord. La raquette est bien plus fournie. Le Slovène Primoz Brezec a tenu le rôle de titulaire chez les Bobcats pendant trois saisons. Quant à Bismack Biyombo, c'est le plus capé de cette sélection internationale. Le Congolais a connu la période Bobcats entre 2011 et 2014 puis Hornets de 2018 à 2021. Il reste dans les tablettes de la franchise avec une cinquième place au rebond (2625 prises) et une troisième au contre (607 blocks).
Mentions : Quelques snipers comme Marco Belinelli ou Vladimir Radmanovic et beaucoup d'intérieurs de Willy Hernangomez à DeSagana Diop en passant par Jamaal Magloire. Côté Français, on peut aussi citer Alexis Ajinça et Jérôme Moïso.