LaMarcus Aldrdige a été mis un peu plus en lumière cette saison avec des Blazers solides, et surtout un collectif très bien rôdé autour de son trio Aldridge-Nicolas Batum-Damian Lillard.
L'ailier-fort des Blazers tourne cette année à 23,6pts (46%, 21% à 3pts), 11,2rbds et 2,7pds en 37 minutes de jeu et a été nommé à trois reprises joueurs de la semaine. Mais le blog de la NBA a mis en évidence un gros souci de la part d'Aldridge. En effet, le numéro 12 de l'Oregon ne sait pas défendre sur les pick-and-rolls, et dans une Conférence qui connaît les meilleurs intérieurs de la planète NBA, cette statistique est très inquiétante.
Les Blazers sont la cinquième pire équipe en terme de défense de pick-and-roll, en se laissant marquer 1,06 points par mouvement. Mais le pire, c'est que les Blazers sont quasiment à la dernière place de ce classement si on retire Robin Lopez du terrain. Aldridge a du mal à contenir les Big Men après les écrans avec 1,17 points autorisés par possession.
Pourquoi un tel effondrement pour un garçon qui s'est faire face à Kevin Love, David Lee ou encore Blake Griffin ? La réponse est simple. LaMarcus n'est pas, la plupart du temps, collé à son Big Men qui pose l'écran. On peut observer sur plusieurs matchs des écarts de près d'un mètre, et des meneurs en sortie d'écran comme Ricky Rubio, Stephen Curry et bien entendu Chris Paul, peuvent plus facilement trouver leurs intérieurs qui auront eu le temps de se démarquer d'Aldridge.
Ce point sera à combler au plus vite, car ce genre d'oubli va coûter cher au moment des playoffs, surtout si la première se fait face aux Clippers, où les pick-and-roll sont les plus assassins.