18.8 points, 10.3 rebonds, 2.5 passes décisives, 57.6% au shoot.
Ce sont les stats que John Collins plante depuis le début de saison.
Et si on regarde sur les 9 derniers matchs c'est 20.6 points, 11.9 rebonds, 2.8 passes décisives, 56.8%, un offensive rating de 127 et un efficiency Field goal percentage de 60.6%.
Des stats assez impressionnantes pour un sophomore, même s'il est chez les Hawks et que ça ne gagne pas forcément.
Sélectionné en 19ème position lors de la draft 2017 il avait prévenu rapidement : il trouvait qu'il avait été drafté trop bas et que cela maintiendrait son niveau d'énergie et de détermination.
Pas manqué pour l'ancien de Wake Forest. Après une première saison correcte mais sans plus, le sophomore a décidé de passer la seconde et prouve qu'il avait peut être sa place dans le top 10 de la draft 2017.
(Source: Fox Sports)
Le PER est un outil statistique qui permet d'évaluer l'impact d'un joueur, la moyenne de la ligue est de 15. On remarque que Collins se classe 2ème de sa classe de draft derrière l'étonnant Thomas Bryant (surement aussi dû à son match parfait à 31 points sans panier raté), devant Ben Simmons, Jayson Tatum ou même Donovan Mitchell.
Rk | Player | Age | Tm | PER | GS | FG% | eFG% | TS% |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Thomas Bryant | 21 | WAS | 21.5 | 22 | .660 | .681 | .720 |
2 | John Collins | 21 | ATL | 21.1 | 19 | .576 | .604 | .624 |
3 | Ben Simmons | 22 | PHI | 20.8 | 38 | .576 | .576 | .593 |
4 | Jarrett Allen | 20 | BRK | 19.6 | 37 | .579 | .586 | .629 |
5 | De'Aaron Fox | 21 | SAC | 18.9 | 37 | .468 | .510 | .555 |
6 | Bam Adebayo | 21 | MIA | 17.2 | 5 | .545 | .548 | .596 |
7 | Daniel Theis | 26 | BOS | 16.1 | 2 | .538 | .591 | .613 |
8 | Monte Morris | 23 | DEN | 15.9 | 1 | .465 | .533 | .552 |
9 | Bogdan Bogdanovic | 26 | SAC | 15.7 | 4 | .437 | .518 | .552 |
10 | Jayson Tatum | 20 | BOS | 15.7 | 37 | .449 | .512 | .554 |
11 | Kyle Kuzma | 23 | LAL | 15.2 | 36 | .472 | .532 | .564 |
12 | Maxi Kleber | 27 | DAL | 13.9 | 3 | .438 | .524 | .552 |
13 | Donovan Mitchell | 22 | UTA | 13.8 | 34 | .407 | .460 | .498 |
14 | Malik Monk | 20 | CHO | 13.3 | 0 | .390 | .481 | .524 |
15 | Jordan Bell | 24 | GSW | 13.1 | 1 | .526 | .526 | .547 |
Mais finalement, ce n'est peut-être pas si étonnant que cela. Déjà l'année dernière Collins avait surpris son monde avec son impact sur le jeu. Bien plus que ses alley-oop de haute voltige avec Dennis Schröder, il était capable avec sa capacité à nettoyer sous l'arceau à transformer les miettes en points. Cette année, c'est encore plus le cas puisqu'il totalise la 12ème moyenne en points en seconde chance (3.7) et la première chez les ailiers forts de la conférence Est.
Là où John Collins a fait une véritable progression dans son jeu, c'est qu'il est devenu de plus en plus playmaker. De plus en plus capable de créer son propre shoot sur des mouvements dos au panier ou, au contraire, en opposition directe avec son adversaire avec un footwork travaillé, il devient une menace pour les défenses adverses.
A cela s'ajoute un shoot dans le périmètre et même à 3-points qui devient plus que correct, même si perfectible encore (31.4%), et une constance très solide : déjà 13 doubles doubles en 21 matchs cette saison contre 11 l'année dernière au total, la barre des 20 points franchie 4 fois sur les 5 derniers matchs (11 fois au total cette saison)
Collins devient donc une menace de plus en plus all around, capable de jouer le pick-and-roll, de récupérer les alley-oop aériens et de plus en plus de jouer au poste et de s'écarter du cercle, John Collins pourrait bien être l'une des surprises de la draft 2017 et pourrait prétendre au titre de steal de cette draft.
Pour autant sera-t-il dans la conversation pour le titre de MIP ?
En tout cas Atlanta aura bien besoin d'un Collins au sommet de son art dans les années à venir s'ils veulent prétendre à quelque chose de plus que le bas de tableau.