L'arrivée d'Isaiah Thomas aux Celtics a été assez surprenante étant donné que les Suns avaient quasiment tout misé sur la collaboration de trois meneurs d'expérience et de talents.
Le meneur a joué huit matchs sous ses nouvelles couleurs et il est actuellement le meilleur marqueur de la formation de Brad Stevens avec 21 points (42%, 35% à 3pts) par rencontre en seulement 27 minutes de jeu et en sortie de banc. Il apporte également 5,1 passes et 2,6 rebonds. Autre point important soulevé par NESN, c'est le jeu dans le money-time de Thomas. Grand fan de Kobe Bryant et de sa prise de responsabilité dans les denrières actions, Thomas est l'homme du dernier quart-temps pour les Celtics.
A chaque fois qu'il a joué le dernier acte, les Verts ont gagné et à chaque fois qu'il n'a pas été présent, Boston a perdu (Boston Herald) :
J’aime les quatrièmes quart-temps. Je suis à l’aise. Je suis là pour créer des actions, et je deviens un peu plus agressif. Ce n'est pas le cas pour tout le monde. C’est différent de la première mi-temps ou du troisième quart-temps, surtout quand le match est serré. D’une certaine manière, j’aime ça. J’aime les matchs serrés, et être le go-to-guy.
J’ai regardé Kobe Bryant. Je passe mon temps à regarder du basket. J’aime regarder les gars qui aiment le money time, qui aiment être le go-to-guy qui prend des tirs importants, et réussit des actions décisives. Je veux tout simplement être un de ces joueurs. Nous sommes comme dans une équipe d'université. On ne fait pas que jouer avec les autres, on joue surtout pour les autres. C'est une grande différence.
Hier soir face aux Pelicans, il a inscrit 14 de ses 27 points, et en moyenne le meneur tourne à plus de 10 points dans le dernier acte. Pour Stevens, la réussite actuelle de Thomas s'explique par son engouement et sa prise de risque correspondent au style de jeu que veut le Head Coach de Boston :
"Je pense qu'il est excité à l'idée de tenir les rangs de notre équipe. Je pense qu'il est parfaitement adapté à notre jeu et cela nous est tous favorable. Il parvient à équilibrer avec le sérieux et le show."
Toujours considéré comme un joker par Stevens, le HC des Verts donne également plus de temps de jeu à son rookie Marcus Smart qui est toujours en phase d'apprentissage après le passage de Rajon Rondo. Mais Smart peine toujours autant à stabiliser son tir et son jeu de passe est assez fragile comparé à ce que peut apporter Thomas. Mais l'ancien Sun accepte pour l'instant son rôle de joker de luxe sur le banc, mais Stevens devra bientôt trancher pour savoir comment allier Smart -Thomas et Avery Bradley.