Les Bucks s'imposent (111/104) face aux Lakers dans le choc attendu de la nuit. Le Greak Freak a marché sur ses adversaires et fait passer un message à la NBA en prenant le leadership de la Ligue.

Le duel au sommet a tourné en faveur des Bucks (111/104), portés par un Giannis Antetokounmpo (34 points/11 rebonds/7 passes) en réussite avec son tir de loin. Le début de rencontre est particulièrement âpre et intense. Les deux équipes font étalage de leurs qualités défensives. Les stops se multiplient de part et d'autre. Le rythme est haché. LeBron James (21 points/12 rebonds/11 passes) & Cie résistent avant que George Hill (21 points) ne sortent de sa boîte avec deux tirs primés. Ses dix points dans le premier quart-temps permettent aux siens de mener 23/17. Les Bucks continuent d'appuyer sur l'accélérateur. La défense de Los Angeles prend l'eau. L'écart se creuse. Une nouvelle fois, les Lakers sont englués dans des systèmes offensifs trop simplistes... Le banc de Frank Vogel ne parvient pas à s'illustrer, au contraire du banc de Milwaukee. Westley Matthews (13 points) apporte également sa pierre à l'édifice alors que Giannis Antetokounmpo prend doucement ses aises, tant dans ses pénétrations qu'au tir primé. Malgré la présence du duo Anthony Davis/LeBron James, bien épaulés par Danny Green (21 points), les Lakers ne trouvent aucun autre soutien de la part de leur coéquipier pour alimenter la marque. A la mi-temps, les Bucks dominent largement en laissant cette impression de rouleau-compresseur habituel. Au retour des vestiaires, les Lakers haussent leur intensité. A l'inverse du premier quart-temps, où ils ont montré leurs qualités défensives, ils trouvent des paniers faciles. Danny Green trouve de la réussite à trois-point, bien décalé par l'inusable LeBron James. Le King, en difficulté, avec son tir, joue son rôle de maestro de l'attaque. Son équipe revient au score par l'intermédiaire d'Unibrow (36 points/10 rebonds/5 passes). L'écart n'est que de huit points alors que débute le dernier quart-temps. Alors que la dynamique est plutôt positive, elle s'écroule par la faute de Giannis Antetokounmpo. En provoquant la cinquième faute du King, il oblige Frank Vogel à sortir sa star. Sans lui, c'est tout le « système » Lakers qui est rouillé... Les Bucks en profitent pour remettre la marche avant. Grâce au Greak Freak,bien épaulé par Kris Middleton (15 points), les Bucks creusent un dernier écart déterminant pour faire passer un message déterminant à toute la NBA : la meilleure équipe actuelle : c'est eux.

Le vrai duel de la nuit était peut-être ailleurs... En effet, les Rockets se sont imposés au bout du suspense (122/117) contre les Clippers. Les hommes de Mike D'Antoni rentrent plus rapidement dans la rencontre pour prendre l'avantage. Paul George (34 points/9 rebonds) se réveille. La défense californienne augmente son intensité et Houston déjoue. La présence de Clint Capela (16 points/8 rebonds) à l'intérieur permet de géner les offensives de Los Angeles. Montrezl Harrell (19 points) trouve du répondant face au pivot suisse. Kawhi Leonard (25 points/9 rebonds) et Paul George ne sont pas contenus par leurs défenseurs alors que la défense des Clippers est étouffante autour de Patrick Beverley (10 points/4 interceptions) et de Kawhi. James Harden (28 points/10 passes) est absent des débats. L'écart ne cesse d'augmenter avant un incroyable retour au retour des vestiaires. James Harden est de retour aux affaires. Personne ne parvient à le contenir alors que les Clippers déjouent. Russell Westbrook (40 points/10 rebonds/5 passes) est précieux aux côté du leader des Rockets. Les texans prennent l'avantage avant que Landry Shamet (13 points) ne réveille les siens à l'orée du dernier quart-temps. Un 16/2 plus tard et voilà Houston dans les cordes... Le match est relancé. Ce ne fut guère long, c'est au tour des Rockets de passer un 15/0 à leurs adversaires grâce à la vista de James Harden et aux pénétrations de Westbrook. Kawhi Leonard est étonnamment muet dans ce moment et le seul PG13 ne peut résoudre les difficultés offensives des joueurs de Doc Rivers (surtout en l'absence d'un Lou Williams expulsé quelques minutes plus tôt)/ Malgré les tentatives de retour des Clippers, le match tourne finalement à l'avantage des texans.

Les Hawks ont subi une nouvelle défaite, en attendant le retour de John Collins le 23 décembre prochain. Cette fois, c'est le Jazz qui s'impose contre l'une des pires équipes de la Ligue. En intronisant Bruno Fernando dans son cinq majeur, Lloyd Pierce avait tenté un coup inattendu. Cela a bien fonctionné en début de rencontre face à une équipe d'Utah peu concerné. Le bon début de rencontre de Cameron Reddish (14 points) lance cette jeune équipe d'Atlanta. Peu à peu, le Jazz revient dans le match mais les Hawks conservent l'avantage en fin de premier quart-temps avant de reprendre un avantage inattendu, par l'intermédiaire de Trae Young (30 points/8 passes) dès l'entame du deuxième quart-temps. Le Jazz se remet dans le bon sens et revient à hauteur en fin de première mi-temps, grâce à Bojan Bogdanovic (19 points/9 rebonds) et Donovan Mitchell (30 points/5 rebonds/5 passes). Au retour des vestiaires, ce n'est plus la même équipe d'Utah qui se présente sur le parquet. Leur défense inspire la peur à des adversaires dépassés. Rudy Gobert (20 points/13 rebonds) domine son sujet. Néanmoins, les Hawks s'appuient sur l'irrégularité de leurs adversaires pour garder un avantage. Grâce à Trae Young et Jabari Parker (23 points/9 rebonds/5 passes), ils mènent à l'entame du dernier quart-temps. Le Jazz revient. Le money time tourne en leur faveur. Donovan Mitchell prouve qu'il a franchi un cap cette saison en inscrivant 15 points dans l'ultime période. Les faiblesses défensives des Hawks sont criantes dans les moments les plus chauds...

Malgré tous les efforts fournis par Spencer Dinwiddie (41 points), les Nets se sont inclinés face à une équipe des Spurs retrouvée dans les moments chauds. Menés lors de la première mi-temps, en étant dominé par Dinwiddie et Jarrett Allen (19 points/13 rebonds), les hommes de Gregg Popovich sont parfaitement revenus des vestiaires. Le 19/0 passé à leurs adversaires leur permet de prendre l'avantage avant de voir leurs adversaires revenir à 96/94. Les Spurs contiennent le meneur adverse. Patty Mills (27 points) sort de sa boîte alors que LaMarcus Aldridge (20 points/10 rebonds) montre une bonne implication. Le collectif texan, porté par son banc, fait la différence, pour tenter d'enclencher une nouvelle dynamique positive.