A 9 millions la saison, Julius Randle possédait l'un des contrats les plus friendly de la Ligue. Une bouchée de pain par rapport à sa production statistique en Louisiane : 21.4 points à 52,4% de réussite, 8.7 rebonds et 3.1 passes. L'intérieur avait une player option au même tarif pour la future saison, mais a logiquement renoncé à celle-ci. Randle devient donc agent libre non restreint et aura le droit le signer où bon lui semble cet été. Plutôt polyvalent pour un poste 4 (déjà 6 triple double en carrière) et doté d'un shoot extérieur de plus en plus fiable, il peut prétendre à doubler son salaire sur le marché. Son retour à New Orleans semble peu probable, non pas que la franchise n'ait pas le cap space pour lui proposer un bon contrat, mais la draft future de Zion Williamson risque d'empiéter sérieusement sur son temps de jeu.
S'il n'est pas considéré comme l'un des gros poissons de la free agency, Randle peut s'avérer être un excellent plan B pour de nombreuses équipes. Y compris chez son ancienne équipe des Lakers. Les Californiens qui ont fait le vide dans leur effectif pour acquérir Anthony Davis vont forcément chercher un autre intérieur pour accompagner leur recrue. La paire Davis-Randle a fait ses preuves en début de saison à NOLA et pourrait se délocaliser à Los Angeles. Autre piste qui revient souvent sur le tapis, les Suns. Phoenix possède énormément d'ailiers dans son roster, mais reste court-vêtu chez les ailiers-forts. Associer Randle au pivot DeAndre Ayton est une très bonne idée sur le papier dans un projet sportif où l'ancien Laker aura un temps de jeu très conséquent.