De retour à New York, Obi Toppin n'en fait pas une vengeance personnelle

De retour à New York, Obi Toppin n'en fait pas une vengeance personnelle

Crédit photo : Getty Images

La série Knicks-Pacers a une saveur bien particulière pour Obi Toppin, qui s'apprête à retrouver ses anciens coéquipiers new-yorkais.

Après trois saisons passées à Big Apple, Obi Toppin a été sacrifié lors de la dernière intersaison. Envoyé à Indianapolis contre deux seconds tours, l'ancien lottery pick 2020 n'a pas eu l'occasion de poursuivre son développement dans une équipe des Knicks ambitieuse. Au lieu de cela, il s'est retrouvé dans le projet de reconstruction des Pacers. Un mal pour un bien, puisqu'en changeant d'uniforme, Toppin a tout simplement enregistré sa meilleure production depuis son arrivée dans la Ligue : 10.3 points à 57,3% de réussite, 3.9 rebonds et 1.6 passe en 21 minutes de temps de jeu. Lors du premier tour, il s'est même permis le luxe de battre son record au scoring en playoffs avec 21 unités dans le dernier match contre les Bucks. Ironie du sort, Toppin va retrouver son ancienne équipe en demi-finale. Dans le costume de l'outsider, il ne veut pas se laisser intimider par l'accueil des fans new-yorkais :

 

Nous savons quel type de spectateur va être là. Les célébrités seront là aussi, mais nous devons simplement nous concentrer sur nos activités principales et jouer notre type de basket. Je viens de New York. J'ai joué à Dyckman ou au Rucker Park et on voit ça tous les jours. Comme je suis de New York, ça ne m'excite vraiment pas plus que ça. J'ai l'impression de me préparer comme je l'ai fait pour Milwaukee. Je m'en tiens simplement à tout ce que les entraîneurs me disent de faire offensivement et défensivement, et je joue mon rôle.

 

Obi Toppin ne fait pas de ses retrouvailles avec les Knicks, une affaire personnelle. Toutefois, il comprend que cette série s'inscrit dans une rivalité historique. Les affrontement entre New York et Indiana ont rythmé les playoffs dans les 90's et le combat physique risque d'être tout aussi important trente ans après :

 

C'est vraiment une rivalité folle, mais en fin de compte, nous sommes tous arrivés ici pour nous battre dès que nous poserons le pied à New York. Évidemment, comme je l'ai dit, c'est l'une des équipes les plus physiques de la ligue. Ils ont cette identité depuis de nombreuses années et nous devons répondre à leur défi physique tout en jouant notre type de basket.

 

Lors de ses trois saisons à New York, Toppin n'était pas vraiment réputé pour sa dureté physique, mais plutôt pour son potentiel athlétique. Dans l'ombre de Julius Randle, il n'a jamais obtenu le temps de jeu nécessaire pour se développer. Tandis que sous les ordres de Rick Carlisle, il est devenu l'un des piliers de la second unit des Pacers. Interrogé à ce sujet, le coach des Knicks Tom Thibodeau réaffirme tout le potentiel offensif de son ancien protégé : 

 

Nous avons toujours pensé que Toppin était un bon joueur. Je ne pense pas que quelque chose ait changé. Il est très athlétique, il court très bien sur le terrain, il peut shooter et scorer. Il a toujours su scorer. Comme je l'ai dit, nous avons adoré l'avoir. Mais, il était dans une situation ici, où il jouait derrière Julius. C'est donc ce qui a précipité toute cette histoire.