Une copie à 37 points et 9 rebonds avec un pourcentage de 58% aux tirs (17 sur 29). C.J. McCollum a tenu à bout de bras les TrailBlazers en première mi-temps avant de porter l’estocade finale dans le money time. Des shoots assassins dans le périmètre où l’arrière de Portland a excellé tout au long de ce Game 7. Un conseil que son propre frère lui a donné juste avant le coup d’envoi de ce match décisif :
Avant le match, mon frère m’a envoyé un message pour me dire de ne pas rester figé. Il m’a dit de prendre des tirs mid-range et prendre des flotteurs, aller plus près du cercle autant que je puisse. J’ai donc essayé d’être le plus agressif possible. Je pense que j’ai livré un match très solide du coup.
Si Damian Lillard n’a pas vraiment été incisif contre les Nuggets, McCollum a parfaitement pris le relais au niveau du scoring, n’hésitant pas à assumer ses responsabilités dans les dernières secondes. Tout comme Dame très souvent sous-estimé, McCollum a en lui ce besoin de prouver en permanence son réel niveau. Issu d’une petite université, son parcours est sa source de motivation :
Honnêtement j’avais assez de motivation. Je viens de nulle part, je viens de l’Université de Lehigh. Vous voyez ce que je veux dire ? Personne n’avait jamais été drafté là-bas. Donc pour moi, il s’agit de montrer ce que je peux faire tous les soirs.
Pour une fois, C.J. McCollum ne s’est pas illustré qu’en attaque. L’arrière a également proposé l’un des highlight de ce Game 7 grâce à une action défensive. A 5 minutes du buzzer, il est allé cueillir Jamal Murray avec un chase down block de toute beauté. Sa version à lui du contre de LeBron James sur Andre Iguodala lors des Finales 2016 :
Je suis juste allé le chercher en mode LeBron. Dédicace à mon gars LeBron (les deux joueurs sont nés dans l’Ohio). C’était une mini version du contre de LeBron. Bien sûr je ne suis pas allé aussi haut que lui, mais c’était une action vraiment cool. C’est quelque chose dont je me souviendrai. Je devrais peut-être en prendre une photo.