Carmelo Anthony ne voulait pas aborder le sujet de la Free Agency qui lui tend les bras cet été. Mais la pression médiatique est trop forte et Melo nous a offert quelques informations sur ses intentions pour cet été :
"Sans aucune hésitation, tout ce que je peux construire à New York, je le ferai. J'ai déjà dit que s'il fallait revoir mon salaire à la baisse, je serai le premier à le dire à ma direction de prendre l'argent nécessaire pour construire quelques choses de solide ici."
"Je ne suis pas du genre à partir quand la situation va mal. Ce n'est pas dans mon caractère. J'ai déjà gagné de l'argent, et si je le voulais, je pourrais prendre ma retraite maintenant. L'argent n'est pas un critère pour moi. Si je vais quelque part, je serai tout aussi bien payé. Si je reste à New York, je suis payé aussi. Mon souci n'est pas l'argent. Mon souci et d'être capable de jouer à un très haut niveau, d'avoir le niveau des champions."
Donc Melo serait prêt à soulager la lourde masse salariale des Knicks pour attirer du monde, sans pour autant renoncer à fructifier sa notoriété et ses lignes de stats. Attirer du beau monde, c'était déjà une volonté du front office que de donner des garanties à Melo sur les effectifs, notamment à l'apporche de la trade-deadline. Il faut dire qu'avec un Amar'e Stoudemire en berne, un Andrea Bargnani franchement incohérent dans le jeu voulu par Mike Woodson, et un Raymond Felton très loin de ce qu'il était, l'effectif des Knicks est beaucoup trop light pour rassurer un Melo qui veut partir avec une bague de champion.
Si l'argent n'est pas un critère numéro un, le roster en est un. Cet été, Melo sera free-agent, puisqu'il lève son option player qui lui garantissait une année supplémentaire à Big Apple. Mais Melo veut un nouveau contrat, qui sera à la base d'un nouvel effectif, et si possible avec un grand nom comme il le fait comprendre sur ESPN :
"J'ai la possibilité d'attirer des gens à New York. C'est une ville électrique et on l'a vu la saison dernière. Si le fait d'être free-agent peut nous redonner ses sensations, alors je suis prêt à le faire."
Assuré de finir la saison à New York, Melo met maintenant la pression sur sa propre équipe pour à la fois ne pas finir au pied des places qualificatives, et offrir rapidement de belles perspectives pour les saisons à venir, notamment en recrutant un ailier-fort qui tienne sur pied, et un meneur qui manque depuis le départ de Jason Kidd. Et pourquoi pas Kevin Love ou encore Rajon Rondo, le rêve pour melo depuis bientôt deux saisons ?