Bradley Beal veut privilégier la gagne lors de la free agency

Bradley Beal veut privilégier la gagne lors de la free agency

Bradley Beal - Washington Wizards

L'arrière des Wizards Bradley Beal dispose d'une player option cet été et pourrait décider de tester le marché des agents libres.

Convoité par de nombreuses franchises depuis trois ans, Bradley Beal sort d'un exercice en demi-teinte. Avec 23.3 points à seulement 30% derrière l'arc, le triple All Star est bien loin de ses saisons à plus de 30 unités en 2020 et 2021. La faute à une déchirure au poignet gauche qui l'a éloigné des parquets pendant 42 matchs. Sans son maître à jouer, Washington n'a pas obtenu son billet pour les playoffs, mais a tout de même bougé à la trade deadline pour récupérer Kristaps Porzingis. Ce move sera-t-il suffisant pour convaincre Bradley Beal de rester dans la capitale ? Rien n'est moins sûr. L'arrière dispose d'une player option à 36,4 millions pour la saison prochaine. S'il n'active pas cette option, il sera éligible à une prolongation au super max de 247 millions sur 5 ans chez les Wizards. S'il décide de signer ailleurs, le chèque maximum serait de 183,6 millions sur 4 ans. L'argent ou les victoires, Beal semble avoir pris sa décision : 

 

Je sais sur quoi ma décision sera basée, et ce sera là où je sens que je peux gagner. Ce sera ma décision. Si je sens que je peux gagner à DC, c'est ce que je vais faire, et je veux que les gens respectent cela. Vous pouvez ne pas y croire, mais je vais travailler dur, je vais être compétitif pour rendre cette équipe meilleure. Si c'est ailleurs, ce sera exactement le même engagement. Certaines personnes vous disent de rester, d'autres de partir. Je veux faire ce qui est le mieux pour moi, sans m'occuper de ce que disent les autres qui pensent que c'est simple.

 

Depuis sa draft en 2012, Beal est resté fidèle à Washington, mais n'a jamais connu les finales de conférence. Lui qui fêtera ses 29 ans à la fin du mois pourrait donc faire ses valises pour rejoindre un contender. L'arrière a encore quelques jours pour réfléchir sur sa player option. Au micro de Taylor Rooks du Bleacher Report, il avoue qu'il s'agit d'une décision épineuse avec plusieurs paramètres et dont les sommes vertigineuses peuvent faire tourner la tête :

 

Évidemment, je considère ma famille. Que veulent-ils faire ? Où veulent-ils vivre ? Où sont-ils à l'aise ? Et, évidemment, je considère l'équipe. Donc, c'est surréaliste à bien des égards, d'être dans la position dans laquelle je suis. Ce sont des chiffres fous. C'est inimaginable. Mais, j'ai la chance d'être ici. Encore une fois, je n'ai pas peur de ça. Je fais face à la situation et je dois faire ce qui est le mieux pour moi. Il y a un peu d'anxiété parce que je dois prendre une décision et le temps est compté. Nous sommes en juin maintenant. Mais, c'est amusant d'être dans cette position.