En quête de forces vives pour raccrocher le wagon des playoffs, les Lakers viennent de frapper un grand coup sur le marché des transferts. Dans un deal à trois équipes, Los Angeles récupère D'Angelo Russell des Timberwolves, Malik Beasley et Jarred Vanderbilt en provenance du Jazz. Minnesota accueille le meneur expérimenté Mike Conley, l'arrière Nickeil Alexander-Walker, un second tour de draft des Lakers et deux autres seconds tours de draft du Jazz en 2025 et 2026. Enfin, Utah réceptionne Russell Westbrook, Juan Toscano-Anderson, Damian Jones et un premier tour de Los Angeles protégé Top 4.
Une saison et demie après son arrivée fracassante dans le Cité des Anges, Westbrook quitte donc la franchise avec un sentiment d'échec. Relégué sur le banc cette année, l'ancien du Thunder tourne à 15.9 points, 6.2 rebonds et 7.5 passes. C'est surtout son incapacité à s'intégrer au collectif angelino qui lui a été fatale. Dans un autre style, D'Angelo Russell tentera d'exister à côté de LeBron James. A Minnesota, il a eu l'occasion d'évoluer off ball quand Anthony Edwards portait la balle. Une expérience qu'il devra sans doute continuer à L.A. Avec 38% de réussite en carrière longue distance, Malik Beasley va apporter du spacing tant recherché par le coach Darvin Ham. Quant à Vanderbilt, il a prouvé qu'il était un soldat dans la raquette dévoué au collectif. Avec ses ajouts, les Lakers se donnent une chance de raccrocher la course aux playoffs.
A Utah, Westbrook ne devrait être que de passage. Les Mormons, en pleine reconstruction, devraient couper la superstar qui sera alors libre de s'engager au plus offrant. Tout l'intérêt de ce trade pour le general manager Danny Ainge est de récupérer encore des assets. Le Jazz dispose désormais de 15 premiers tours de draft jusqu'en 2029 avec une enveloppe potentielle de 60 millions pour recruter à la free agency. Enfin, Minnesota stabilise son poste de meneur avec l'arrivée du vétéran Conley, qui a déjà évolué avec Rudy Gobert à Salt Lake City. Contrairement à D'Lo, Conley est encore sous contrat la saison prochaine avec un salaire garanti à hauteur de 14,3 millions. De quoi donner un peu de flexibilité à la franchise cet été.