- la prediction du debut de saison
Nous avions prévu 55 victoires pour 27 défaites et une seconde place à l'Est. Autant dire qu'on était bien à côté dans le guide qui est à lire ici.
- l'effectif 2017-2018
Meneurs: George Hill, Isaiah Thomas, London Perrantes, Derrick Rose, Jose Calderon
Arrières: JR Smith, Dwyane Wade, Kyle Korver, Jordan Clarckson, Iman Shumpert,
Ailiers: LeBron James, Rodney Hood, Jae Crowder, Cedi Osman, John Holland
Ailiers-forts: Kevin Love, Jeff Green,
Pivots: Tristan Thompson,Larry Nance Jr, Ante Zizic, Kendrick Perkins, Channing Frye
- les chiffres de la saison
Bilan: 50 victoires pour 32 défaites
Classement: 4ème de la conférence Est, 1er de la division centrale.
Attaque: 112.9 pts/match (5ème de NBA)
Défense: 111.9 pts encaissés/match (29ème de NBA)
Meilleur marqueur: LeBron James avec 27.5 points par match
Meilleur rebondeur: Kevin Love avec 9.3 rebonds par match
Meilleur passeur: LeBron James avec 9.1 passes par match
Meilleur intercepteur: LeBron James avec 1.4 interception par match
Meilleur contreur: LeBron James avec 0.9 contre par match
Meilleur pourcentage: Tristan Thompson avec 56% aux tirs (Ante Zizic a bien moins joué)
- LA saison 2017-2018
Une saison pour le moins deçevante de la part des Cleveland Cavaliers. Du 17 octobre à mi-avril, rien ne s'est passé comme prévu. Des montagnes russes dès les premiers matchs avec 5 défaites sur 8 possibles (et de sacrées démontrations de l'adversaire) avant le déclic du 11 novembre (cocorico) durant lequel les Cavs enchaineront 18 victoires en 19 matchs. Après cette série, tous les spécialistes NBA sont formels, les Cavs sont bien de retour et finissent l'année 2017 en trombe, alors qu'ils n'ont même pas Isaiah Thomas, toujours blessé. Dès le premier match de 2018, le ciel de l'infirmerie des Cavs commence à s'éclaircir. Thomas reprend du service et toute l'équipe est au complet. Malheureusement, la franchise de l'Ohio va retomber dans ses travers et l'entente avec l'ancien Celtic est une catastrophe. Résultat ? Un mois de janvier à 8 défaites pour 6 victoires, une première pour LeBron James depuis sa saison rookie. Deux grosses défaites début février et c'est la goutte de trop. Le GM décide de tout faire péter, chose rare en NBA en plein milieu de saison. Isaiah Thomas fait ses valises en direction des Lakers (une bonne nouvelle pour le vestiaire à priori), en échange de Jordan Clarkson et Larry Nance Jr, Dwyane Wade retourne à Miami, Jae Crowder s'en va à Utah en échange de Rodney Hood et Iman Shumpert se rend à Sacramento contre George Hill. C'est désormais une nouvelle équipe qui prend forme, avec toujours un duo Love-James de base. Suite à cela, il faut le dire, l'équipe tourne bien mieux. Si le plafond (niveau maximum) de l'équipe semble inférieur, le plancher (niveau minimum) est bien plus important qu'auparavant. LeBron James est totalement innarêtable, empilant record sur record, détruisant équipe sur équipe, avec des roles players à côté de lui faisant le travail. On retrouve petit à petit les Cavs des dernières saisons (toujours sans la défense) et ils finiront la saison avec 11 victoires sur 14 rencontres afin de terminer tout de même à une très mauvaise (pour eux) quatrième place. Globalement, la saison régulière était donc catastrophique. Une équipe portée à bout de bras par un joueur/coach monumental.
- les playoffs
Comme d'habitude avec les Cavs version LeBron James en playoffs, on s'attend à ce qu'ils passent la deuxième vitesse dès le début de cette postseason. Terminant quatrième de la régulière, les Cavs recontrent au premier tour, les très surprenant Pacers de Victor Oladipo. Rarement, la bande à James a eu autant de mal à s'en sortir face à une équipe, et c'est tout à l'honneur des hommes de McMillan qui ont joué le jeu jusqu'au bout, obligeant LeBron James à sortir des matchs monumentaux (45 points pour le dernier) pour s'en sortir en 7 matchs...
Heureusement pour Cleveland, ils retrouvent au tour suivant les Toronto Raptors, grand vainqueur de l'Est en saison régulière et auteurs de la meilleure saison de l'histoire de la franchise, mais proie préférée de LeBron James. La finalité de la série sera d'une tristesse incommensurable pour les Canadiens, détruits tout au long de la série, principalement mentalement, éliminé au bout d'un sweep retentissant et humilié après qu'un commentateur ait appellé la ville canadienne, LeBronto. Un surnom est né, une page est malheureusement (pour eux) terminée.
En finale de conférence, les Cavs retrouvent leurs meilleurs ennemis, les Boston Celtics, toujours amputés de Gordon Hayward et Kyrie Irving. Clairement, les verts ne sont pas favoris et pourtant, ils pousseront les Cavs jusque dans leurs derniers retranchements, menant 3-2 dans la série avec un potentiel match 7 à Boston pour terminer le travail. Evidemment, et comme l'histoire nous l'a si souvent rappelée, un match 6, contre Boston, dos au mur, et la bête originaire d'Akron sort ses griffes les plus aiguisées pour en faire son repas. Malgré un travail fantastique jusque ici des Jaylen Brown, Terry Rozier, Jayson Tatum ou autre Al Horford, James sera innarêtable et insolent de facilité sur les deux dernières rencontres, terminant avec 46 points, 11 rebonds et 9 passes dans le match 6 et 35 points, 15 rebonds et 9 passes dans l'ultime game seven. Boston n'y résitera pas et terminera cette saison régulière magnifique de leur part sur une défaite en 7 matchs en finale de conférence, chose inespérée il y a de cela quelques mois. Pour les Cavs, direction les finales NBA pour y affronter les Warriors, pour la quatrième fois de suite.
Ces finales NBA furent tragique. Pour tout fan de NBA (sauf ceux des Warriors évidemment), voir tant de tristesse lors du game 1 et si peu d'opposition lors de toute la série était décevant. Des finales qui se sont jouées sur un détail, sur une décision de Jr Smith ou un lancer de George Hill lors du match 1 où les Cavs étaient dedans avec un James toujours aussi innarêtable (51 points). Après ces erreurs, aboutissant à une défaite cruelle de la franchise de l'Ohio, les hommes de Tyronn Lue, incluant James, plongeront totalement mentalement, abandonnant le navire pour finalement se prendre un violent sweep. Les Warriors l'emportent facilement, et étaient de toutes façons largement au dessus, mais l'idée de savoir ce qui aurait bien pu se passer sans ces erreurs restent fraiche dans la tête des fans de Cleveland.
Cette défaite marquera la fin d'une ère à Cleveland car comme vous le savez tous, LeBron James est désormais parti vers d'autres défis. Mais finalement, cette décision n'est ni surprenante, ni honteuse quand on voit tout ce qu'il a apporté à SA franchise depuis toutes ces années et quand on observe bien la saison 2017-2018, qui était plus proche de la catastrophe que de la réussite.
- le grand moment de la saison
Nous sommes le 27 mai. Cleveland est au bord du gouffre avec un match 7 à jouer du côté de Boston, pourtant amputé de ses 2 meilleurs joueurs. De côte des hommes de Tyronn Lue, Kevin Love est toujours en protocole commotion et ne peux jouer ce match décisif pour accéder aux finales. Malheureusement pour les fans des Celtics, leur équipe passera totalement à côté de ce match, inscrivant seulement 79 points, dû aussi à la très belle performance des Cavs. Jaylen Brown, Terry Rozier et Marcus Morris ratent tout ce qu'ils entrepennent et en face, deux hommes surnagent. LeBron James évidemment, auteur d'un nouveau match dantesque avec 35 points, 15 rebonds et 9 passes mais aussi Jeff Green, auteur du match de sa vie (19 points, 8 rebonds et un impact des deux côtés du terrain monumental). Cleveland se permet, après une saison compliquée, de rejoindre à nouveau les finales NBA. Mais que ce fut difficile.
- le pire moment de la saison
Nous sommes au game 1 des finales NBA. Contre toute attente, Cleveland est très bon, et est toujours présent dans le match, à moins d'une minute du terme. Lors des 10 dernières secondes, George Hill reçoit deux lancers pour passer devant au score mais malheureusement, ratera le second. Cependant, Cleveland réussit à récupérer le rebond offensif, comme un miracle, et a la balle de la gagne avec 4 secondes à jouer. Dans un relan de stupidité monumentale, Jr Smith, pensant mener au score, retourne vers son terrain en gardant la balle. Résultat ? Cleveland s'inclinera en prolongation, gâchant un match historique de LeBron James qui termine avec 51 points. La suite tout le monde la connait. Cleveland ne se relèvera jamais de cette erreur et prendre un violant sweep. Sans aucun doute le tournant de la série, et de la saison.
- Les points positifs
- LeBron James. Toujours aussi monumental, il a porté son équipe à bout de bras tout au long de la saison, établissant des statistiques exceptionnelles et dépassant de nombreux records all time. Une saison quasi parfaite pour le king, sa dernière dans l'Ohio.
- Cedi Osman. Un petit rayon de soleil que ce jeune turc qui a réalisé de très belles choses tout au long de la saison. Suffisant pour être une pierre centrale du futur des Cavs ?
- Larry Nance Jr. Arrivé fin février, Larry Nance Jr a montré une envie, un impact et un jeu intérieur très intéressant, notamment durant les playoffs. Encore un peu friable sous le cercle, il a cependant prouvé qu'on pouvait compter sur lui si besoin.
- les points négatifs
- Le coaching. On en revient encore et toujours à Tyronn Lue qui prend beaucoup de critiques tout au long de l'année mais c'est tout de même quelque chose de mérité quand on voit ces différentes réactions et son "coaching" tout au long de l'année. Des temps morts pris n'importe comment, des rotations plus que suspectes, aucun fond de jeu... A voir comment il s'en sortira sans James.
- JR Smith. Quelle déception. Outre l'épisode désormais légendaire de la fin du match 1 des finales, outre l'épisode de la soupe et de l'assistant, la saison globale de JR Smith est une catastrophe. Jamais il n'a réussi à retrouver le rythme qui lui avait permis d'être excellent en 2016. Des erreurs grossières, des gros trous noirs au shoot, Smith était plus un boulet qu'autre chose par moment...
- Tristan Thompson. Même si il a réussi à se réveiller un peu et à apporter en playoffs, TT a réalisé une saison régulière très déçevante, en comparaison à ce qu'il a fait auparavant et évidemment compte tenu de son salaire. La faute à un niveau de jeu qui a baissé ou tout simplement à la Kardashian Curse ? Personne le saura mais quoi qu'il en soit, c'était une catastrophe.
- La tentative Isaiah Thomas. Cette tentative de remplacer Kyrie Irving par l'ancien de Boston était encore plus catastrophique que tout le reste. Thomas a mis du temps à revenir et une fois qu'il était là, le vestiaire était au bord de l'implosion, le jeu complètement fantomatique et rien n'allait. Résultat ? Tous les espoirs partis en fumée lors de la trade deadline.
- La tentative Derrick Rose. Voir ci dessus en remplaçant Thomas par Rose.
- La défense. 29ème/30. Cela devrait suffire à expliquer la place dans cette catégorie.
- le bilan
Une saison décevante en terme de niveau de jeu, sauvée de bout de bras par un LeBron James stratosphérique (qui à réussi l'exploit d'atteindre une nouvelle fois les finales) mais désormais parti vers d'autres lieux. C'est la fin d'une ère à Cleveland, qui va devoir survivre quelques temps pour ensuite reconstruire.
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