Dans une équipe NBA, il y a toujours des joueurs qui restent scotchés sur le banc quasiment à tous les matchs. Pas parce qu'ils sont mauvais (enfin cela dépend de qui) mais simplement par choix d'un entraîneur, ou un rôle difficilement identifiable. C'est ce que vit actuellement Victor Claver. L'Espagnol de Portland vit une deuxième saison compliquée du côté de l'Oregon. Alors qu'il jouait 16 minutes par match la saison dernière (pour 3,8 points et 2,4 rebonds), il a vu son temps de jeu diminuer cette saison. Avec seulement 18 apparitions et 8 minutes de temps de jeu, Claver est totalement frustré :
Je suis soit mis comme actif ou inactif, mais je ne sais jamais si je vais jouer. Je suis dans une très bonne équipe mais je veux avoir une chance de jouer.
Il faut dire qu'à Portland, les titulaires jouent énormément et qu'il y a un peu d'embouteillages à son poste avec Nicolas Batum ou Dorell Wright par exemple. Pas facile pour le joueur de trouver sa place. Le coach choisit la plupart du temps de le laisser soit en costume, soit sur le banc durant tout le match. Quand il arrive sur le parquet, c'est souvent pour des miettes : 50 secondes contre les Lakers ou 2 minutes contre Chicago. On comprend alors que le joueur ait des fourmis dans les jambes et que son avenir lui pose question. En tout cas, il est certain d'une chose :
Pour moi, ce serait impensable de revivre une saison comme celle-ci. Je ne sais pas si je serai à Portland ou dans une autre équipe la saison prochaine car je ne sais pas ce qu'il va se passer cet été. Mais une autre année comme celle-là serait très compliquée pour moi.
Claver a encore une année de contrat assurée la saison prochaine mais il se pourrait bien qu'il demande à Portland de lui trouver une autre équipe pour obtenir du temps de jeu, un peu comme Nando De Colo a pu le faire avec les Spurs. Reste à savoir si une équipe NBA sera prête à l'accueillir. Si tel n'était pas le cas, un retour sur le Vieux Continent pourrait être une piste pour le joueur. Nico Batum, très proche, devrait profiter de lui tant qu'il est encore là...
crédits photos : oregonlive.com