Si vous allez au théâtre, il se peut qu’une fois la lumière éteinte, alors qu’un silence religieux se fait dans la salle, vous entendiez frapper d’abord toute une série de coups rapprochés, puis trois coups distincts. Le spectacle commence alors. En NBA, point de trois coups, point de noir mais des séries de coups rapprochés jusqu'aux finales ! En juin et en 7 matchs. On vous ressert le spectacle de l'année dernière ?
- Sea ou les tweets de la semaine : Joel Embiid, pour le fun !
Très sympa et très présent sur les réseaux sociaux, Joel Embiid gagne à être connu. Mais, le pivot rookie des Sixers risque de ne pas faire rire tout le monde. En effet, il impressionne par son talent. En attendant de l'admirer sur les parquets : régalez vous !
Joel Embiid was having none of this little kid (via @Sixers): https://t.co/RPKNgcLkWQ https://t.co/JUsIFBTTt2
— SB Nation (@SBNation) 28 août 2016
YOU CAN'T CONTAIN JOEL EMBIID 🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐🐐 pic.twitter.com/Zf1UGXpVKR
— Addison Hunsicker (@AddHunsicker11) 19 octobre 2016
Joel Embiid still adjusting to the water bottles in the NBA 😂https://t.co/0vqqd8hnHf
— Bleacher Report (@BleacherReport) 7 octobre 2016
- Sex ou l'histoire sulfureuse de la semaine : tenté par un Cleveland - Golden State épisode 3 ?
- And Sunkidd ou la question de la semaine : Alec Burks, pourquoi ce désamour ?
Alors qu'il rentre dans sa 6ème saison NBA, Alec Burks reste à la marge. Solide en attaque, excellent en défense sur les uns contre uns, il forme pourtant la colonne vertébrale du Jazz en compagnie de Gordon Hayward, Derrick Favors et Rudy Gobert. Comment alors expliquer le fait que ce joueur soit raillé au Jazz ? D'abord, Burks reçoit de vives critiques de la presse locale lorsque la franchise lui propose une prolongation de contrat de 42 millions de dollars sur 4 ans. On l'accuse de bouffer le "Salary Cap" alors que le marché propose des joueurs du calibre de Kevin Love ou LaMarcus Aldridge ! En interne, Burks possède le soutien inconditionnel de son coach (Quin Snyder), mais aussi celui du General Manager de la franchise (Dennis Lindsey). Heureusement ! En effet, il ne participe qu'à 58 petites rencontres depuis la revalorisation de son contrat... Blessé au coude, puis à la cheville, opéré encore du ménisque, l'ancien de la Fac de Colorado cumule. Coupable idéal, Burks doit redorer son image auprès des médias alors que les trois coups de la nouvelle saison résonnent. Charge à lui, d'être plus régulier à trois points (40% la saison écoulée en 31 rencontres). En outre, Utah possède à présent Joe Johnson et George Hill et de la maladresse risque de lui coûter cher. Au point de devenir le bouc émissaire ? Peut être pas mais, Burks sait qu'il se doit d'être performant au risque de crisper également le public, lui, un joueur flashy dans une formation sobre. Génial créateur, athlétique, rapide en contre attaque, bon finisseur, il a l'étoffe pour devenir Six Man Of the Year. C'est tout ce que lui souhaite !
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Nous dédions cette semaine notre chronique à Pierre Tchernia. Il fut « Monsieur cinéma » et « L’Ami public nº 1 » avant de partir à l’âge de 88 ans, ce samedi 8 octobre dernier. Tchernia fait partie des pionniers de la télé. Je l'entends encore, rendant l'antenne tout en déclarant au micro : " A vous Cognacq-Jay.". MVP du direct, il aurait adoré commenter la série 3 Warriors / Cavs ! A la semaine prochaine !