Scott Brooks analyse le naufrage des Wizards l'an dernier

Scott Brooks analyse le naufrage des Wizards l'an dernier

Washington Wizards - Scott Brooks - John Wall - Bradley Beal

Onzième de la Conférence Est, Washington a connu une saison délicate l'an dernier. Le coach des Wizards revient sur ce contexte particulier.

Le dernier exercice des Wizards s'est transformé en long calvaire pour les supporters. Attendu en playoffs avec son duo John Wall-Bradley Beal, Washington n'a jamais été en mesure d'accrocher son billet pour la post-season. Les hommes de Scott Brooks ont été pénalisé par leur départ catastrophique : 2 victoires sur les 11 premiers matchs. Puis, à cela se sont ajoutés des blessures, Wall et Dwight Howard en tête, et des transferts qui ont changé les rotations de l'équipe. Invité dans le podcast The Crossover du journaliste Chris Mannix, le coach des Wizards revient sur le contexte particulier de la saison dernière. Scott Brooks reconnaît ses erreurs, mais évoque aussi des circonstances atténuantes sur lesquelles il ne pouvait rien faire :

 

Vous savez il y a deux choses quand je repense aux deux derniers mois. La première chose quand on regarde en arrière, c'est que je n'ai pas fait du bon travail. J'aurais pu faire les choses différemment. Et ensuite, je pense que nous avons eu de la malchance avec les blessures. C'est un point que vous détestez, car vous ne vous y préparez pas. Vous ne pouvez jamais vous préparer à ce que John (Wall) manque 40 matchs la saison dernière et 50 matchs cette saison. Maintenant, qui sait quand il va rejouer. Il travaille dur pour revenir, mais je ne m'attendais pas à tout ça. Je me suis dit que nous avions eu notre grave blessure de l'année, alors qu'en fait la saison dernière, c'était juste le début. C'est difficile car John est une pièce importante de notre équipe. Nous étions vraiment bons quand John était en bonne santé.

 

Les blessures ont permis à d'autres joueurs d'émerger dans l'effectif. Tomas Satoransky a notamment réalisé une très bonne seconde partie de saison pour remplacer Wall au poste de meneur. Idem pour Thomas Bryant qui s'est fait un prénom en suppléant Dwight Howard dans la raquette. Mais, en plein naufrage, les projecteurs se sont surtout tournés vers Bradley Beal, auteur de la meilleure production de sa carrière : 25.6 points, 5.0 rebonds et 5.5 passes. Au four et au moulin, l'arrière a gagné son étoile de All Star et s'est affirmé comme le franchise player de DC. Un rôle qui ne fait que commencer pour son coach :

 

Il y a trois ans, quand j'ai pris mes fonctions, je savais qu'il pouvait shooter. Mais, il peut scorer dans toutes les zones du parquet, attaquer le cercle, obtenir des lancers francs, et bien sûr rentrer des 3 points. Depuis un an et demi, il est capable de faciliter le travail pour ses coéquipiers. Je pense qu'il n'a pas de limite et il peut compter en moyenne 8 ou 9 assists par match. Ces chiffres sont réalisables et je crois qu'il est prêt à relever ce défi. Et puis il veut tout le temps jouer. Je veux dire, que nous n'allions nulle part à la fin de la saison. Je lui dis : "Brad, tu sais quoi, j'apprécie tout ce que tu m'as donné ces deux dernières années. Mais, cette saison, nous ne participerons pas aux playoffs, nous sommes éliminés. Est-ce que tu veux te reposer pendant les deux dernières semaines ?" Et lui m'a répondu : "Tu sais quoi, j'ai signé ici pour être le leader de cette équipe et je le ferais tous les soirs".