Le vétéran Rudy Gay va tourner le dos à une saison supplémentaire à San Antonio, mettant ainsi une croix sur un pactole de 8,8 millions. Dans un contexte financier pas forcément à son avantage, l’ailier n’est pas certain de décrocher un deal plus juteux ailleurs. A 31 ans, Gay espère peut-être un dernier contrat sur le long terme ou tout simplement changer d’air pour s’engager chez un contender plus sérieux. Du côté des Spurs, cette décision donne plus de flexibilité financière au front office qui va devoir régler le dossier Kawhi Leonard dans les prochaines semaines. Les Texans devront également s’occuper des prolongations de Tony Parker et Kyle Anderson, tout en attendant la décision de Danny Green qui possède, lui aussi, une player option à 10 millions.
Victime d’une rupture du tendon d’Achille en janvier 2017, Rudy Gay a en partie réussi son retour dans l’élite. En signant un deal de 17 millions en juillet dernier avec une seconde année optionnelle, l’ailier devait prouver qu’il avait encore le niveau NBA. Gay a, certes, connu son plus faible rendement statistique depuis son année rookie, mais il a parfaitement tenu son rôle de joker offensif de luxe en alternant entre le poste 3 et 4. Leader de la second unit des Spurs, il termine meilleur scoreur et rebondeur du banc avec 11.5 points et 5.1 prises par match. Gay devrait logiquement intéresser plusieurs franchises dans un rôle similaire, son profil injury prone étant le seul point noir à un contrat plus conséquent.