Bien campé dans son fauteuil, Kyle Draper n’a guère eu besoin de forcer son talent pour faire parler Ray Allen lors de sa dernière interview. Un sujet en particulier semble toujours délier la langue de l’ancien Celtics : Rajon Rondo.
Moi… Moi je voulais clarifier les choses. Je voulais régler le problème parce qu’il nous restait 11 matchs à jouer, on allait en playoffs, on avait une vraie chance. Mais lui il n’en avait rien à faire. Il ne voulait pas chercher de solution à notre problème, il voulait seulement être cette personne qui dit : va te faire foutre.
C’est notamment sa famille et son entourage proche qui en premier alerta Ray Allen sur l’existence d’un problème avec Rajon Rondo. Un problème que lui n’avait pas remarqué :
Les gens au début ont commencé à me dire cela mais je ne les écoutais pas. Je n’aime pas qu’on vienne fouiner son nez dans les affaires de mon équipe, car il s’agit de mes coéquipiers. Mais les gens me disaient : il t’ignore. Quand tu sors d’écran, il te vois et il ne te passe pas la balle. Tu es ouvert et il ne te passe pas la balle. Ma famille me le disait. Mais je disais non, vous avez dit cela avant… Mais petit à petit je m’en suis aussi aperçu.
Ray Allen est ensuite allé voir Doc Rivers pour tenter de clarifier les choses. Et c’est la réponse de son coach qui l’a vraiment déçu.
Il m’a dit : je le sais. On en a parlé avec le staff. Et là je fais wow… Tu savais et tu m’as jamais rien dit, ni moi ni à lui ? Et sa réponse a été de me faire sortir du banc et de laisser Avery (Bradley, ndlr) démarrer. De cette manière tu peux rentrer pour Rondo et toi et Avery pourrez jouer ensemble…
Une réponse qui fut tout sauf satisfaisante pour l’ancien All-Star qui décidera, dès l’année prochaine, de rejoindre Lebron James et le Heat de Miami. Pour monter sur le toit du basket mondial avec un panier décisif lors du match 6 des Finales NBA contre les San Antonio Spurs.