- Caractéristique individuelles et physiques
Équipe : Villanova Wildcats (Sophomore)
Âge : 21 ans
Taille : 2m03
Poids : 99 kg
Envergure : 208 cm
Comparaison actuelle : Robert Covington
Saddiq Bey, c'est le joueur de Villanova dans sa pure tradition. Discret et efficace, l'ailier a réalisé une saison de haut-vol sans qu'on s'attarde trop sur lui. Le sophomore a le profil du parfait ailier moderne en NBA. Grand, long, capable de défendre sur de multiples positions et de shooter à l'extérieur avec consistance, Saddiq Bey a toutes les armes pour avoir une longue carrière en NBA. Malgré des statistiques impressionnantes lors de sa 2e année (notamment à 3pts), son up-side limité ne peut lui garantir autre chose que les premières places post-lottery.
- Qualités : Un shoot parti pour durer ?
Connu pour faire progresser ses joueurs tout au long du cursus universitaire, l'entraîneur des Wildcats Jay Wright en fait encore la démonstration avec Saddiq Bey. En ce qui concerne Bey, l'ascension est fulgurante entre sa première et sa deuxième année. Passer de 8.2 points à 16.1 points avec un temps de jeu en très légère hausse, l'ailier a surtout élevé le curseur en terme de réussite extérieure : 45% au tir à 3pts en 5.6 tentatives par match. Malgré une redescente du ballon systématique et un point de relâchement assez bas (et en avant), le shoot de Bey trouve la mire à chaque fois ou presque. Lors de son titre en 2017, Villanova était l'une des meilleures équipes du pays à 3pts. Moins en verve cette année, Saddiq Bey a permis de sauver la mise des Wildcats avec une réussite exceptionnelle, qui demandera confirmation en NBA. Même si son tir peut être utilisé dans des situations moins lointaines, comme sur pick-and-pop par exemple, où sa pose d'écran est intéressante dans la perspective où il pourrait être amené à jouer des minutes au poste 4. L'autre atout primordial de sa réussite future en NBA se trouve dans sa propre moitié de terrain. Défenseur intelligent et polyvalent, il ne lui manque que la dimension athlétique pour aspirer à devenir un gardien de la défense. Sa bonne utilisation des angles et son jeu de pieds font de lui un défenseur en 1 contre 1 redoutable. Ajouter à cela une envergure et une mobilité latérale qui lui permettent de défendre du poste 1 à 4 sans soucis. Ne tenez pas compte de son faible nombre de rebonds (4.7 prises), Saddiq Bey est un travailleur de l'ombre.
- défauts : limité ballon en main
Sauf que la discrétion a ses limites en NBA. Dès qu'il apparaît ballon en main, Saddiq Bey se révèle être un joueur beaucoup moins intéressant. Non pas qu'il soit une véritable plaie pour son équipe lorsqu'il reçoit la gonfle. L'ailier est capable de poursuivre un décalage créé en effectuant le bon choix de passe, notamment dans la position post bas. Mais son incapacité à pouvoir s'engouffrer dans les lignes de drive à l'échellon universitaire ne laisse guère d'espoir au niveau supérieur. Malgré un abaissement de son haut du corps, Saddiq Bey reste encore trop haut sur ses appuis au moment de dribbler. Sans compter qu'il arrête facilement son dribble dès qu'on vient le titiller de trop près. Un effacement de son jeu perceptible également lorsque le ballon s'eloigne de lui. Assez efficace sur cuts en situation de " give and go ", il reste la plupart du temps assez statique par rapport à d'autres shooteurs de cette draft. Bey privilègie ses atouts naturels et a souvent pu se servir de sa taille au post bas pour shooter au-dessus de défenseurs plus petits. Enfin, défensivement, il ne lui manque véritablement que l'explosivité verticale pour faire de lui, un défenseur d'élite.
- le meilleur fit : Orlando magic (15e choix)
Vous êtes grand, vous possédez l'envergure d'un albatros et votre identité est défensive ? Bienvenue à Orlando, le General Manager John Hammond se fera un plaisir de vous accueillir, les bras grands ouverts. Surtout si Saddiq est capable de confirmer son excellente réussite au tir extérieur, un aspect dont on manque cruellement dans la baie floridienne. D'autant avec la grave blessure de Jonathan Isaac dans la bulle en juillet dernier, l'occasion est belle pour développer un ailier supplémentaire. On en a jamais de trop. Autrement, Saddiq pourrait vendre son profil d'ailier moderne à New Orleans en 13e position, aux Blazers en 16e choix ou pourquoi pas à Dallas en 18e place, histoire d'agrémenter le Slovène Luka Doncic avec un shooteur de plus.
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