Nomination de Darko Rajakovic, enfin l'heure de la reconstruction à Toronto ?

Nomination de Darko Rajakovic, enfin l'heure de la reconstruction à Toronto ?

Darko Rajakovic - Toronto Raptors
Crédit photo : Getty Images

Ce week-end, les Raptors ont choisi Darko Rajakovic comme nouveau head coach de la franchise. Une manière de tourner la page sur le roster actuel ?

Depuis le renvoi de Nick Nurse en avril dernier, les Raptors ont mené un casting pour trouver leur futur head coach. Plusieurs finalistes ont émergé ces derniers jours, comme l'assistant des Warriors Kenny Atkinson, celui des Bucks Charles Lee ou encore l'italien Sergio Scariolo. Après deux mois de recherche, le président des opérations basket Masai Ujiri et le general manager Bobby Webster ont finalement opté pour Darko Rajakovic, l'assistant de Taylor Jenkins à Memphis. Rajakovic devient le deuxième européen à entraîner une franchise NBA, après Igor Kokoskov en 2018 chez les Suns. Formé à l'Etoile Rouge de Belgrade, Darko Rajakovic traverse très jeune l'Atlantique pour se spécialiser dans le repérage des jeunes talents. Head coach en G-League au début des 2010's, il a sa chance en tant qu'entraîneur adjoint avec le Thunder en 2014. Passé ensuite par Phoenix et Memphis, il obtient à 44 ans, son premier poste de head coach chez les Raptors.

 

Une nomination surprenante qui annonce probablement un virage pour les Canadiens. Rajakovic est reconnu dans le milieu pour développer les jeunes à potentiel. A Memphis, il a notamment oeuvré avec Desmond Bane et Jaren Jackson Jr. Dans son nouveau job, il devra s'occuper du développement de Scottie Barnes, Christian Koloko, Dalano Banton ou Precious Achiuwa. Avec le profil de Rajakovic, les dirigeants canadiens semblent s'orienter vers une croissance en interne et mettre une croix sur une partie du roster actuel. Cet été, Fred VanVleet, Gary Trent Jr et Jakob Poeltl seront agents libres, tandis que Pascal Siakam et OG Anunoby peuvent prétendre à une extension de contrat. Même si la reconstruction n'est pas totale à Toronto, le front office va devoir faire des choix financiers avec les cadres de son effectif.