A l'ouverture du training camp fin septembre, Mike Dunleavy apprenait au staff des Bulls, son opération du dos qui la tiendrait éloignée des terrains pendant 8 à 10 semaines. Mais, s'il y a bien une chose que le vétéran devrait retenir après ses 14 années de NBA, c'est de ne pas annoncer en même temps, une intervention chirurgicale et un retour sur les parquets. Relativement silencieux sur son état de forme actuel, le joueur est sorti de son mutisme cette semaine, dans le Chicago Sun Times, afin de clarifier les choses avec les supporters et le club.
J'essaye de tenir le timing annoncé, mais j'aurais dû clarifier les choses lors de l'annonce de mon opération. La durée de huit à dix semaines portait plus sur un retour aux activités physiques comme courir, shooter, s'entraîner mais pas un retour direct pour un match NBA. Cela devait être dit et tout sera plus facile ensuite. Nous ne savons pas encore quand cela sera possible.
En accord avec le coach Fred Hoiberg, Mike Dunleavy a repris ses activités avec l'équipe lors du road trip actuel des Bulls. Ce week-end, il doit être examiné par le staff médical pour avoir une idée plus sérieuse sur son retour. Même en obtenant le feu vert du médecin, le joueur ne devrait pas revenir avant la mi-décembre. Il n'a plus foulé les terrains depuis l'élimination de Chicago en demi-finale de conférence l'an passé. Son absence à l'aile se fait de plus en plus ressentir. Tony Snell manque de régularité en attaque avec un atroce 29% de réussite dans les tirs de champ sur le mois de novembre. L'autre back-up, Doug McDermott a retrouvé des couleurs en attaque (9,5 points à 49%) mais répond aux abonnés absents en défense. L'expérience et l'adresse de Dunleavy est, donc, attendue avec impatience. L'an dernier, le vétéran valait encore 9,4 points et presque 4 rebonds et 2 passes, tout en shootant à plus de 40% longue distance.
Son retour prochain soulève d'autres questions. L'été dernier, Dunleavy a signé une extension de contrat portant sur 14,4 millions sur 3 ans. Mais à 35 ans, son état de santé pose problème. La saison passée, il a raté une vingtaine de matchs et il en sera au moins de même cette année. Les Bulls n'ont pas besoin d'un ailier avec le dos en compote compte tenu de la concurrence à ce poste dans la Conférence Est. Par ailleurs, comment Dunleavy va digérer le changement de coach et de tactiques de l'équipe ? Hoiberg a mis en place un jeu uptempo basée sur l'attaque. L'adaptation à ce nouveau style n'est pas acquise pour l'ailier, mais celui-ci ne dramatise pas la situation.
J'imagine quel sera mon rôle là dedans. Je regarde la façon dont l'équipe évolue et travaille. Je suis impatient de revenir car c'est frustrant de rester assis sur le banc, on passe par une myriade d'émotions. Mais c'est difficile d'estimer le jour de mon retour. Vous savez, pendant la rééducation, il y a des hauts et des bas. Je veux juste être sûr de revenir à 100% et ne pas être trop anxieux sur ma reprise.