Boston n'est pas tellement en capacité de pouvoir les premiers rôles de la Conférence Est, ni de pouvoir avec sérieux prétendre à une place de choix pour jouer les playoffs, mais la formation de Brad Stevens est gorgé de jeunes joueurs de talents qui ne demandent qu'à trouver le chemin du succès.
Depuis 2013, les C's sont en pleine reconstruction et il est évident que ce processus va mettre du temps avant de pouvoir concrètement permettre à la franchise la plus titrée de la NBA de pouvoir rejouer les playoffs et à terme redevenir un véritable prétendant au titre suprême. Dans cet effectif qui a beaucoup de chamboulement avec notamment les transferts de Jeff Green et du dernier mohican Rajon Rondo, Stevens peut compter sur l'efficacité de Marcus Thornton.
L'ancien Net n'a pourtant pas un temps de jeu phénoménal avec 16 minutes par match, mais il tourne à 8,6 points (42%, 41%) et 1,8 rebond. Conscient que son avenir à Boston se fait avec des pointillés, Thornton fait un appel du pied pour rester le sniper de Boston :
"J'aimerais rester ici. Qui ne voudrait pas rester ici ? Nous allons vers quelque chose de bon. Mais comme je le dis, rien n'est sous mon contrôle. Peu importe ce qui se passera, cela se passera. Je sais que je ne suis pas au-dessus des rumeurs de transferts et que tout peut arriver avant le 19 février."
Avec 8,6 millions de dollars qui expirent en fin de saison, Thornton représente une masse salariale à libérer non-négligeable et donc susceptible d'arranger les autres franchises qui sont également en reconstruction. Mais Boston a enfin à disposition un sniper qui tardait à se faire connaitre à Beantown, une ville qui a connu le génie et le sang-froid de Ray Allen derrière l'arc, qui avait battu le record historique de Reggie Miller un soir de février 2012, au TD Garden.