Nuit assez folle avec quelques grosses performances individuelles dont celles de Damian Lillard et LeBron James, le tout avec la victoire au bout. Voici le résumé d'Inside Basket.

On commence tout de suite avec LA performance de la nuit. Car dans un match où l'aboutissement semblait être négatif, Damian Lillard et ses coéquipiers ont là encore montré des ressources absolument dingues pour s'imposer miraculeusement face à des Pelicans qui doivent encore se demander ce qui est arrivé. Après avoir mené pendant 3 quarts temps et demi, avoir 17 points d'avance à un peu plus de 5 minutes du terme et avoir pour le moment bien géré une partie où le duo Zion Williamson (28)-Brandon Ingram (30) a fait le travail, tout semblait parfait pour s'imposer. Mais c'était sans compter sur Lillard qui avec 20 points en 10 minutes (et 12 de Gary Trent Jr pour aider le run), va complètement retourner le match en quelques fractions et revenir à une possession 124-123, balles aux Pelicans avec 5 secondes à jouer. De quoi bien gérer la dernière balle et s'imposer pour des Pels qui ont leur destin en main... Mais là encore, tout va aller de travers. Une remise en jeu complètement raté, une perte de balle et une faute sur Lillard de la part de Bledsoe.... Le meneur ne se privera pas, ira chercher sa cinquantaine de points sur la ligne et la victoire au terme d'un scénario complètement fou dans lequel les Pelicans peuvent avoir d'énormes regrets. Lillard termine donc avec 50 points, 6 rebonds et 10 passes à 18/18 aux lancers, 6/13 à 3pts et 13/20 aux tirs... Un fou furieux à côté d'un petit McCollum pour son retour (10 pts à 3/11) et d'un bon Gary Trent Jr (22) pour cette miraculeuse victoire.

Malgré ce scénario fou, l'affiche de la nuit n'était pas celle ci (avant de savoir le déroulé). Car en ouverture de programme, le Jazz débarquait à Boston pour essayer de se remettre un peu en selle. Et dans ce match serré où quasi personne n'a dépassé les 10 points (Boston 11 pendant une possession), les choses se sont réglées dans le dernier quart temps. Après un premier quart dominé par Jaylen Brown (10 pts), un second dominé par Jordan Clarkson (14) et un troisième dominé par Jayson Tatum (12) c'est tout le Jazz qui s'est réveillé dans les 12 dernières minutes, du moins offensivement, pour prendre de vitesse et d'efficacité des Celtics qui ne pouvaient rien faire face à cette machine. Car malgré les nouveaux 13 points de Brown pour un total de 28, Utah va shooter à 47% pour dérouler, va aller récupérer de très bons lancers (10 de plus que les C's) et surtout, Rudy Gobert va complètement dominer l'intérieur pour être à nouveau le facteur X de la partie (11-6 dans le dernier quart et un +/- de +16). Ainsi, Utah remporte le dernier quart temps 40-30, assez pour faire tourner les choses en sa faveur et gagner ce match 117-109. En plus de Brown, Tatum a été bon avec 29 pts, Kemba solide avec ses 16 unités et Robert Williams excellent en sortie de banc avec ses 14 pts et 9 rebonds. En face, Mitchell a manqué d'efficacité mais termine avec 21 pts, Gobert affiche un solide 16-12 et le duo Conley - Ingles termine avec 17 et 14 points pour une bonne victoire.

Toujours sans Joël Embiid, Philly pensait voir sa série de victoire s'arrêtait ce soir après trois premiers quart temps dominés par des Knicks toujours aussi solides. Mais une défense retrouvée, un excellent Tobias Harris et un fondamental Seth Curry vont renverser les Knicks dans le dernier quart temps, où Philly s'imposera 26-14 pour finalement s'imposer 99-96. Dans un match "à l'ancienne", New York a clairement manqué de rythme et de solution alors qu'ils avaient globalement la main sur la partie. Avec ses 30 points, Harris a été fondamental mais Curry et ses 14 unités en 3ème quart ont permis aux Sixers de pas plonger. Ainsi Philly enchaîne une sixième victoire de suite !

Pour un duel entre deux très gros joueurs (Towns-LeBron), il fallait aussi regarder du côté des Lakers. Car le match en lui même n'était pas incroyable tant les Lakers ont dominé les Wolves. Ou du moins, tant les Lakers ont dominé la seconde période face aux Wolves. Car les 24 premières minutes ont été plutôt intéressantes et les deux équipes se tenaient bien à la mi-temps où chacun shootait parfaitement et où le trio Rubio-Towns-Edwards faisait des merveilles. Mais le troisième quart temps et surtout le passage du banc des Lakers sur les deux quarts, porté par un intouchable Montrezl Harrell (12 de ses 25 points en début de dernier quart) va faire la différence. Grâce à ce passage, et la gestion solide d'un LeBron James très bon cette nuit (25-12-12 à 60%), les Lakers s'envoleront et Minny ne reviendra jamais. Le duo James-Harrell a été bien complété par les 16 points chacuns de THT, Kuzma et Schröder pendant qu'en face, les 58 points de Edwards et Towns n'ont pas suffit.

On termine cette nuit avec le reste des affiches et notamment la nouvelle victoire du Heat, la 10ème en 11 matchs et le tout avec le retour progressif de Bam Adebayo. Pour cela, Jimmy Butler a été montrueux et avec déjà 15 points d'avance à la mi-temps, Miami a pu gérer plus tranquillement sa seconde période. Butler affiche 28 pts, 12 rebonds et 4 passes et 4 autres joueurs sont au dessus de 14 unités, comme souvent à Miami. Une victoire 113-98, sans discussion.

Du côté de Chicago, là aussi aucun débat, si ce n'est une frayeur dans le second quart temps. Chicago a eu 15 points d'avance dans le premier quart, puis 20 dans le troisième qu'ils n'ont plus jamais lâché. Malgré ses 21 points, Shai Gilgeous Alexander a aussi perdu 8 ballons, profitant aux Bulls qui ne demandaient que ça. Avec 40 points à 15/20 aux tirs, Zach LaVine a de nouveau été incroyable pour porter les siens vers la victoire, 123-102.

Sixième victoire de suite pour les Hawks, mais surtout 17ème défaite de suite pour les Rockets, record de franchise égalé ! Sans réelle discussion et malgré un troisième quart temps où ils sont bien revenus, les Rockets s'inclinent logiquement 119-107 devant les 29 points de Galinari et les 20 de John Collins. Les 34 pions de Oladipo, les 25 de Tate et les 22 de Kevin Porter Jr sont arrivés en vain tant Atlanta était globalement au dessus des Rockets qui ne parviennent toujours pas à retrouver la surface.