Récemment, nous vous parlions de la nouvelle valeur marchande des Knicks de New York, évaluée à 3 milliards de dollars. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, l'explosion de la vente des Clippers a permis à James Dolan de faire une plus-value impressionnante de sa franchise.
En début de saison, les fans des Knicks avaient lancé une pétition pour ne plus revoir James Dolan propriétaire des Knicks. Outre le fait d'avoir renvoyé l'ancien General Manager Glen Grunwald, ou encore le fait d'avoir laisser filer Jeremy Lin, les fans mettaient en avant une politique incompréhensible et incohérente de la part de Dolan, qui n'a donné que de maigres résultats pour une franchise historique. Les fans ont maintenant un nouvel argument pour demander le départ du propriétaire des Knicks et directeur du Madison Square Garden Company : Dolan n'y connait rien en sport.
Si Dolan n'a pas de problème à investir, Sports Media 101 affirme que ce dernier ne sait pas ce qui est réellement fait de son argent. Malgré un premier clash entre le président des Knicks, Phil Jackson, et Dolan concernant le licenciement de certains cadres du front office, le propriétaire des Knicks a affirmé à ESPN que l'ancien coach des Lakers avait les pleins pouvoirs, à tel point que Dolan ne sait pas où les Knicks en sont sur le dossier du Head Coach, ni ce qui est prévu pour conserver voire prolonger Carmelo Anthony :
"Je n'ai posé aucune question concernant la recherche du nouveau coach. J'ai dit à Phil que je suis là s'il a besoin. S'il n'a pas besoin de moi, c'est aussi bien. Nous avons un accord avec Phil, à savoir que c'est lui qui décide, à moins qu'il ne me demande de l'aide."
La plupart des observateurs pensent que Dolan est en train de faire ce qu'il a fait avec les Rangers au Hockey. Après plusieurs saisons sans lumières, Dolan a décidé de laisser le contrôle de la direction de la franchise à Glen Sather. Après de nombreux échecs au fur et à mesure que Dolan s'imposait dans les décisions sportives, ce changement de direction a permis aux Rangers de retrouver les playoffs et même de jouer une finale de Conférence en 2012, la première depuis 1997.
Mais même à ce moment-là, Dolan n'était pas apprécié. Le coach des Rangers, John Tortorella, était revenu sur les propos de son propriétaire qui a affirmé que son équipe était en mesure de remporter la Coupe Stanley. Tortorella avait simplement répondu que Dolan avait raconté des foutaises (pour être poli).
Dolan manque de plus en plus de crédibilité dans ses décisions dans le monde du sport. Il est très loin des propriétaires comme Mark Cuban ou encore Dan Gilbert, qui s'impliquent dans leur franchise, que ce soit d'un point de vue financier ou sportif. C'est aussi ça les limites du tout business.