La saison avance et les Lakers continuent de performer et de se maintenir comme la meilleure équipe de ce début de saison. Ainsi, les hommes de Frank Vogel ont enchainé leur 8ème victoire consécutive pour afficher un excellent bilan de 15 victoires pour 2 défaites. À l’AT&T Center, parquet qu’il connait très bien, LeBron James a déroulé tout son savoir-faire et a compilé 33 points agrémentés de 14 passes décisives à 13/24 au shoot dont 4/7 à 3-pts. Avec ces 4 shoots primés, le King dépasse J.J. Redick (pour l’instant) et Peja Stojakovic. Avec ses 1761 3-pts réussis, LeBron se place à la 18ème place du classement. Au fil des années et des désillusions, le jeune franchise player limité au shoot face aux Spurs lors des Finals 2007 s’est mué en un shooteur tout à fait fiable. Impossible de pratiquer une défense comme les Spurs lors des Finals 2007, 2013 ou encore 2014 qui laissait champ libre au quadruple MVP. Ainsi, pour les défenses adverses, ça pose forcément un réel un casse-tête. L’ailier a même tenu à remercier les Spurs pour toutes ces années de frustrations qui lui ont permis de passer un cap en y travaillant à fond.
Je ne veux avoir aucune faiblesse pour que la défense ne me dicte pas mon jeu. Si mon shoot extérieur est meilleur aujourd’hui, c’est grâce aux Spurs au début de ma carrière. Lors de mes premières finales en 2007, ils passaient à chaque fois sous les écrans et je n’avais pas shooté de loin. Je n’étais pas à l’aise dans cet exercice. Je les remercie pour ces systèmes ainsi que les autres équipes.
Tout au long de sa carrière, LeBron James est devenu une vraie menace au shoot extérieur. En effet, les Spurs et la défense traumatisante de Bruce Bowen en 2007 ont été forcément un déclic dans la carrière du King. À force de travail, il a réussi à finir une saison à plus de 40% à 3-pts lors de sa saison 2012-2013, qu’il a finie d'ailleurs avec le titre de MVP de la saison. Maintenant, les défenses sont bien forcées de sortir sur l’ailier et à partir de ce moment, il est très difficile de le stopper…