Bloqué à l'infirmerie depuis la rencontre contre les Mavericks le 6 novembre, Pascal Siakam vient tout juste d'être autorisé à reprendre les entraînements. Le Camerounais souffre d'une tension aux adducteurs et aucune date n'est connue pour son retour sur les parquets. Son cas devait être réévalué au bout de deux semaines, mais le staff médical semble être prudent avec la santé de son franchise player. Durant son absence, les Raptors présentent un bilan équilibré de 4 victoires pour 4 défaites. Ce sont surtout les deux revers contre le Thunder et les Pacers, supposés plus faibles qui font grincer les dents. Sur sa dizaine de matchs joués, Pascal Siakam était tout simplement sur ses meilleures statistiques en carrière au scoring (24.8 points), au rebond (9.3 prises) et aux passes décisives (7.7 assists). Ses progrès à la création ont du mal à être remplacés, confie son coéquipier Fred VanVleet, tant Siakam était le principal initiateur en attaque :
Nous ne sommes pas aussi bons que nous le souhaiterions, mais nous ne sommes certainement pas les pires. Il faut dire que nous n'avons pas notre meilleur joueur, le gars sur lequel on s'appuie. C'est non seulement notre meilleur joueur, mais quelqu'un avec qui nous jouons depuis de nombreux matchs. Tout passe par lui.
Plombé par les blessures de Siakam, mais aussi de Gary Trent Jr, Chris Boucher, Precious Achiuwa, Otto Porter Jr ou Fred VanVleet, le coach Nick Nurse est obligé de jongler avec son effectif. Ce dernier a déjà utilisé 17 joueurs différents dans ses rotations. Conséquence, des résultats en dents de scie. Avec le retard à l'allumage de plusieurs contenders comme les Sixers ou les Nets, Toronto n'est pas largué pour autant à l'Est. Pour VanVleet, la hiérarchie dans la conférence n'est pas encore établie :
Nous devons avoir une vision sur le long terme de la saison. Essayer de ne pas être trop hauts ou trop bas en novembre et comprendre où se situent les autres dans la ligue. Les équipes qui sont actuellement devant nous, ça ne me choque pas. Il n'y a pas vraiment beaucoup d'équipes dominantes en ce moment. Il y en a deux au sommet, mais tout le monde est à portée de fusil en quelque sorte. Je me sens bien dans le groupe que nous avons. Nous n'avons pas encore joué notre meilleur basket cette année, mais je suis convaincu que nous y arriverons.