Présent à Johannesburg pour l'événement Basketball Without Borders Africa, Darius Garland s'est entretenu sur ses derniers playoffs avec le journaliste Chris Fedor du Cleveland Plain Dealer. Le meneur avoue qu'il a mis plusieurs semaines à se remettre de l'élimination au premier tour contre les Knicks, jusqu'à ce que les New-Yorkais se fassent éliminer à leur tour par le Heat. Pour leur première apparition en postseason depuis le départ de LeBron James en 2018, les Cavaliers se sont pris les pieds dans le tapis. Les 51 victoires obtenues en saison régulière ont vite été balayées par une série désastreuse, où le duo Evan Mobley-Jarrett Allen a été dominé par Mitchell Robinson. Même le backcourt a tourné en sous-régime, alors que c'était la principale force de frappe offensive de l'équipe. En régulière l'association Donovan Mitchell-Darius Garland rapportait 60 points en moyenne à plus de 47% de réussite. Un apport tombé à 44 points contre les Knicks.
Nous n'avons pas joué notre meilleur basket tout au long de la série, même lors du match que nous avons gagné à domicile qui a été un blowout. Nous avons eu le sentiment d'avoir commis beaucoup d'erreurs que nous aurions pu éviter dans ce match : attaquer différemment leurs switchs et mieux défier Mitchell Robinson. Ce sont des choses qui m'ont marqué. J'ai vu beaucoup de vidéos cet été pour trouver des moyens de m'améliorer l'année prochaine. Maintenant, nous avons vu les playoffs. Pour beaucoup de gars, c'était leur première apparition, donc le simple fait d'acquérir cette expérience en playoffs nous a rendus meilleurs, je pense, et nous a donné encore plus faim. Même si nous avons fait une saison, je pense que nous pouvons monter d'un cran l'an prochain.
Cette élimination sèche 4-1 a servi de carburant à Darius Garland cet été. Il a élaboré un plan d'entraînement en mettant l'accent sur le développement physique. Il souhaite prendre de la masse pour devenir plus puissant et cela passe, bien sûr, par la salle de musculation. C'est une des leçons qu'il a retenu des derniers playoffs. Pour battre les Knicks, son impact physique doit être maximum :
Nous devons être plus physiques. Je pense que leur intensité physique a eu un impact dans cette série. Ils nous ont battus dans ce secteur. Nous savons maintenant à quel point le jeu est physique en playoffs, nous savons à quel point le rythme est rapide et que chaque possession compte. Il faut retenir des séquences de cette série pour essayer de les mettre en place en saison régulière, puis les appliquer également en playoffs.