Tout le monde y a le droit lors du All Star Week-end et c'était le tour de Kevin Love de passer devant les journalistes en conférence de presse.
Même s'il lui reste 17 mois de contrat à honorer dans le Minnesota, l'ailier fort pense déjà au futur. Lorsqu'il répond aux journalistes, difficile de croire qu'il n'a pas la Free Agency 2015 en tête.
Kevin Love est lucide, il sait que les médias et les équipes tireront des plans sur la comète à chaque fois qu'il fera une allusion à une ville où qu'il manifestera l'envie de partir.
"Si je dis que j'aime Charlotte, car c'est une super ville... Je sais qu'on annoncera vite ma signature chez les Hornets."
Comme il ne veut pas qu'on interprète mal ses propos, Love est donc assez avare en information. Et au sujet de 2015, il ajoute :
"C'est stupide d'en parler, mais je ne l'empêcherai pas. J'aimerais surtout me concentrer sur les victoires de mon équipe actuelle. Bien sûr que je pense à mon prochain contrat, mais le moment n'est pas encore venu pour prendre une décision."
Le vrai problème vient des Timberwolves, est-ce que l'équipe a les moyens d'offrir à Love un effectif qui peut viser le titre ? Difficile à dire d'autant que les blessures s'acharnent sur l'équipe. De Nikola Pekovic à Kevin Martin, nombreux sont les Wolves à visiter régulièrement l'infirmerie cette saison. Love explique :
"C'est difficile de se projeter sur l'avenir avec autant de blessés. Je pense qu'on peut décrocher bien plus de victoires si on est au complet. On a perdu beaucoup de matchs très serrés cette année."
Partira, partira pas ? On l'annonçait récemment aux Lakers dès qu'il le pourrait, mais tout dépendra aussi de ce que les Angelinos feront de leur budget disponible pour 2014.
Mais une chose est sûre, Kevin Love n'est pas très optimiste sur la saison actuelle de Minnesota puisqu'il a même expliqué qu'il ne restait qu'une infime chance pour que les Timberwolves puissent rattraper le wagon pour la post-season. Celui qui devait faire oublier l'autre Kevin, à savoir Kevin Garnett, est loin de jouer les playoffs, que les Wolves n'ont plus joué depuis 2004, et une finale de conférence perdue face... aux Lakers.