LeBron James ne sait pas s'il va pouvoir jouer avec Team USA une quatrième Olympiade et aller chercher une troisième médaille d'or comme ce fut le cas pour un certain David Robinson.
Si le choix de LBJ peut se comprendre, Kevin Love est sorti de son silence concernant la sélection américaine et une fois de plus, Love use et abuse de la langue de bois, si chère à Adam Silver, apôtre de David Stern.
A ESPN, Love affirme qu'il veut jouer une deuxième olympiade pour Team USA en 2016 à Rio, car jouer pour son pays lui a énormément apporté dans sa carrière, et cela lui a donné une chance d'être meilleur. Il va même plus loin en soulignant que le sentiment patriotique prend le dessus au moment de porter le maillot étoilé.
Bref, une déclaration qui fait contraste avec son départ précipité cet été du camp de Team USA, pour notamment préparer un départ qu'il avait voulu. D'ailleurs, s'il voulait partir, Love ne savait pas encore où et au début de l'été, la destination de Cleveland n'était pas réaliste. Le Coming Home de LeBron James a finalement convaincu Love de visiter un peu l'Ohio.
C'est assez curieux de voir comment certains joueurs de haut calibre tel que l'ancien Wolf, peuvent détériorer leur image en usant de cette langue de bois qui commence petit à petit à anesthésier la NBA. Love n'a jamais rien appris avec Team USA, c'est évident. Utiliser en tant que sixième homme, il a toujours fait preuve de laxisme en défense et Coach K n'a jamais voulu que l'intérieur soit le rempart de la sélection des USA, mais l'incroyable scoreur intérieur qu'il est, avec des fulgurances derrière l'arc.
Quand des joueurs comme Kevin Durant, Tony Parker ou encore LeBron James font l'impasse sur une sélection nationale, la plupart des observateurs et des fans ne sont pas rancuniers, tellement ces joueurs se donnent sur plus de 100 matchs par saison, tout en assumant la pression sportive et médiatique. Love n'a jamais connu de saison à plus de 82 matchs et ses nombreuses blessures l'ont souvent permis de passer un petit moment à l'infirmerie. Bref, quand vient l'été, Love est loin d'être le joueur le plus fatigué de la ligue.
Kevin Love va surement devoir apprendre à tourner sept fois sa langue dans sa bouche, mais cela risque de faire des copeaux.