Les Raptors font forte impression depuis le début de la saison et dominent actuellement la conférence Est avec 11 victoires pour seulement 2 défaites.
Les hommes forts des Raptors, le champion du monde DeMar DeRozan (20 points de moyenne) et Kyle Lowry (18.8 points et 6 passes), font honneur à leur statut et portent l’équipe vers les sommets.
Mais la semaine dernière, les Canadiens ont pu compter sur un joueur en grande forme en sortie de banc. Lou Williams, tout fraichement arrivé à Toronto cette saison, après deux saisons à Atlanta, a enchainé les performances de haute volée.
Barré dans le cinq majeur par le duo DeRozan – Lowry, Dwane Casey, head coach, en fait l’atout majeur de la rotation des Raptors.
En NBA, l’apport du banc est primordial et Williams a prouvé la semaine dernière qu’on pouvait compter sur lui lors de matchs importants, aussi bien offensivement que défensivement.
Mercredi, lors du choc des leaders contre Memphis, il joue 18 minutes et marque 13 points (50% aux shoots) et 2 interceptions. Il ne participera pas au money-time qui verra son équipe l’emporter sur le fil.
Vendredi, lors de la réception de Milwaukee, il fait plus fort en marquant 22 points en 19 minutes, avec un très beau 5/7 à 3 points.
La consécration arrive samedi. Il s’agissait d’un vrai test pour les Raptors, toujours leader à l’Est et qui se déplaçaient chez le grand favori de la Conférence, les Cavs de Cleveland. Et là, Williams était tout simplement on fire. Lancé au bout de 6 minutes de jeu alors que les Cavs menaient de 15 points (5-20), il enchaine 11 points en 5 minutes. Coach Casey lui confie ainsi plus de temps de jeu (il jouera 29 minutes).
Williams prend ses responsabilités (il prend 27 shoots), réussit un sans-faute aux lancers-francs (15/15) et pousse l’attaque des Cavs à l’erreur, avec ses 3 interceptions. Ses 36 points feront de lui le grand artisan de la victoire canadienne (110-93).
Lou Williams, par ses récentes performances a même été élu Player of The Week de la Conférence Est, fait rare pour un joueur ne faisant pas partie du cinq type de son équipe. Il apparait ainsi enfin dans la lumière, lui qui a toujours eu l’habitude d’évoluer à l’ombre d’un meneur de jeu franchise-player. Drafté en 2005 par les Sixers, il apprend beaucoup aux côtés d’Allen Iverson.
En 2012, il rejoint les Hawks d’Atlanta et sera le remplaçant attitré de Jeff Teague à la mène.
Cette saison aux Raptors, il se contentera de ce rôle en sortie de banc qu’il connait très bien. S’il continue sur sa lancée, il sera un favori naturel au titre de meilleur 6ème homme de la ligue.