6 minutes de jeu, aucun point, 1 passe décisive. C'est la performance de Joe Ingles, titulaire d'un soir pour une occasion très spéciale : pour la première fois, son fils atteint d'autisme avait la chance de voir son père en action. Lorsque Chris Finch a appris la nouvelle, il s'est assuré que l'Australien ait du temps de jeu et l'a intégré dans le 5 de départ. Un moment unique où le sport passe au second plan selon le coach.
Parfois vous devez faire des choses humaines. On parle à chaque fois de comment ces minutes vont compter et celles-ci comptent pour une autre raison.
Après deux défaites mal venues face à des équipes à leur portée, les Wolves n'avaient pas d'autre choix que de l'emporter face aux Pels... qui ont gagné la première manche 48 heures auparavant. The Athletic est revenu sur les coulisses de cette rencontre et de la mauvaise semaine traversée par la franchise. Chris Finch a convoqué Joe Ingles et lui fit part de son intention. Une fois le vétéran prévenu, il a parlé à Mike Conley de cette idée et le meneur, qui connaît l'Australien depuis ses années Utah, n'a pas hésité à laisser sa place de titulaire à son coéquipier. Un match qui restera unique pour le joueur, dont la carrière arrive à son terme.
Quand j'ai été convoqué, j'ai cru que j'allais avoir des problèmes, alors j'ai essayé de penser à ce que j'avais fait ces 48 dernières heures. [...] C'est un business brutal, des gens se font virer, des joueurs se font transférer. Le fait que cette idée lui soit venue en tête veut dire beaucoup. [...] Ce moment, je m'en souviendrai éternellement.