Drafté en 33ème position par les Cavaliers en 2014, Joe Harris s'est contenté de miettes lors de ses deux premières saisons dans l'Ohio : 56 matchs pour 9 petites minutes en moyenne sur le parquet. Il a fallu attendre sa signature à Brooklyn en juillet 2016 pour le voir enfin endosser un rôle en NBA. Sniper attitré du banc des Nets, Harris tournait à 8.2 points l'an dernier. Re-belote cette saison où il a encore augmenté sa production en battant ses records en carrière dans toutes les catégories statistiques : 10.7 points, 3.4 rebonds et 1.5 assist en 25 minutes. Mais, c'est bien sa capacité à étirer le jeu qui fait de lui, une des rotations essentielles de Kenny Atkinson. Avec 41,1% à 3 points, Harris est le joueur des Nets le plus adroit derrière l'arc, loin devant des spécialistes comme Allen Crabbe et DeMarre Carroll.
Le shooteur de Brooklyn sera unrestricted free agent en juillet, mais ne compte pas forcément transformer ses excellentes stats en billets verts. Conscient que sa bonne saison est liée au contexte de reconstruction des Nets, Harris souhaite avant tout prolonger son bail à Big Apple :
Pendant ma courte expérience en NBA, j’ai enfin trouvé la combinaison idéale où j’ai l’opportunité de jouer et d’évoluer avec des gens formidables au sein de l’organisation. Cela va m’être difficile de dire que l’herbe est plus verte ailleurs.
Même son de cloche chez l’agent du joueur, Mark Bartelstein qui parle lui de mariage parfait entre Joe Harris et les Nets. Pour conserver son sniper, la franchise devra logiquement proposer un deal entre 4 et 7 millions annuels… une sacrée plus-value pour l’arrière qui ne touche que le salaire minimum (1,5 million) depuis son arrivée dans la Ligue. Coach Atkinson ne tarit pas d’éloges à son sujet et aurait bien du mal à se passer de ses services désormais :
Ce n’est pas seulement un shooteur. Il a travaillé son drive et progresse dans sa finition. Je pense qu’il bosse également sa défense. Donc, c’est un joueur complet qui correspond à la façon dont on veut jouer. C’est l’une de nos pièces les plus compétitives. Rien d’étonnant à cela, car depuis le premier jour qu’il est avec nous, il a montré à quel point il était affamé.