Interrogé par le journaliste Michael Pina de Vice Sports, l'arrière Jimmy Butler est revenu sur ses relations avec les Bulls et son ancien coach Fred Hoiberg. Le courant n'est pas toujours passé entre les deux hommes, Butler reprochant notamment la décontraction de l'entraîneur après les défaites, une chose que le All Star ne peut admettre en tant que compétiteur. Souvent en désaccord avec son coach, Butler a connu une année frustrante dans l'Illinois :
Je suis quelqu'un de conflictuel, je me nourris de la confrontation, c'est ce qui me fait avancer. Mais, tout le monde n'est pas comme ça. Fred n'est pas ce genre d'entraîneur et il n'y a rien de mal à cela. Il y a différentes manières de coacher et les gens ont dit : ça sera l'équipe de Jimmy ou ça sera l'équipe de Fred. Deux visions complètement opposées du spectre. Soit vous voulez essayer de gagner tout de suite, soit vous voulez repartir avec des jeunes. Et bien, vous voyez quelle voie, ils ont choisi. C'est le business, pas de soucis ! Maintenant, je suis dans le Minnesota et je ne pourrais pas être plus heureux.
A 27 ans, la carrière de Jimmy Butler prend un nouveau tournant. All Star établi à l'Est, il va devoir relever le challenge dans une conférence Ouest plus relevée que jamais. Les Timberwolves nourrissent de grandes ambitions et l'ex Bull est attendu comme la pièce manquante du puzzle. Il va retrouver sur le banc, son ancien mentor Tom Thibodeau, le coach qui l'a fait changer de statut à Chicago. Role player à ses débuts, Butler s'est imposé comme le franchise player des Bulls sous la houlette de Thibodeau. Une évolution qui selon lui a poussé le front office de Chicago à l'échanger :
Je pense qu'ils ont espéré que je reste le même et je ne crois pas qu'ils aient raison. Bien sûr que j'ai changé, je vous le dit. Mais, je pense que j'ai changé pour le meilleur. Pour le meilleur, j'entends que lorsque j'étais rookie et que je scorais 0.8 point par match, mon rendement n'était ce qui nous faisait gagner ou perdre. Maintenant, vous avancez de quelques années, quand je plantais 20 points de moyenne, là cela pouvait vraiment nous coûter un match. Je pouvais être le facteur qui vous fait gagner ou perdre. N'ai-je pas raison ? Désormais, je me moque de la pression, mais si quelqu'un recherche un coupable, qui pointe-t-il du doigt ? Moi ! Donc, oui, j'ai changé parce que je veux gagner coûte que coûte.