Premier arrière starifié dans une NBA dominée par les intérieurs, Jerry West a ouvert la voie à de nombreux guards scoreurs. Si le Laker a eu un parcours semé d'embûches, ce n'est pas le cas de son adversaire du jour, Dwyane Wade. Bagué à plusieurs reprises avec le Heat, D-Wade représenté par David affronte The Logo, défendu par Sylvain.
- Round 1 : Apport Offensif
Sylvain : La carrière de Jerry West est symbolisée par une volonté farouche de réussite. Comme beaucoup de gamins, il rêve de devenir un sportif de haut niveau. Obnubilé par cette quête au succès, sa propre mère décrit son ambition comme obsessive. Il faut dire que le jeune Jerry va devoir s'accrocher pour atteindre les sommets. Dès le lycée, il se retrouve sur le banc à contempler les autres, son coach lui reprochant sa petite taille. 15cms plus tard, West prouve au staff l'étendue de son talent. Il décroche une place à l'université de West Virginia et conduit les Mountaineers à la finale NCAA en 1959. Une performance qui reste la meilleure performance de la petite fac. Lors de son année senior, Jerry tourne à 29.3 points, 16.5 rebonds et 4.3 passes. Une ligne de stats incroyable pour un arrière qui va lui ouvrir les portes de son rêve : la NBA.
Après une médaille d'or acquise aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, il se présente à la draft. Il ne sera devancé que par Oscar Robertson. Les Lakers... de Minneapolis l'appellent donc en second choix. Jerry ne se rendera jamais dans le Minnesota. La franchise déménage dans la foulée à Los Angeles. Comme un symbole, il devient le premier rookie de l'ère californienne mais n'échappe pas pour autant au bizutage. Barré par le meneur titulaire de l'époque, Slick Leonard, il s'impatiente sur le banc. Un apprentissage de courte durée, car sa combativité sur le parquet et son abnégation aux entraînements forcent le respect du coach Fred Schaus. Dès la mi-saison, il gagne sa place de starter et s'invite même au All Star Game, fait rare pour un rookie. Jerry boucle sa première saison à 17.6 points de moyenne. Pas mal pour un débutant... mais que dire alors de sa seconde saison. Plus confiant que jamais à la baguette des Lakers, il termine l'exercice à 30.8 unités.
Les angelinos disposent désormais d'un one-two punch avec le duo Jerry West – Elgin Baylor. Rebaptisé Mr Inside et Mr Outside, le tandem n'a pas d'équivalent offensivement dans la Ligue cumulant 69.1 points à son paroxysme. Archi-dominants dans la Western Division, les deux ogres du scoring doivent cependant déposer les armes en Finales NBA contre l'armada des Celtics en 1962 et 1963. Ces défaites ne sont pas du goût de Jerry qui prend alors le leadership de la franchise. Diminué par les blessures, Baylor devient moins incisif. Une baisse de rendement compensée par la production de West, devenu alors meilleur marqueur et passeur des Lakers. En 1965, l'arrière tourne à 40,5 points en playoffs et porte son équipe jusqu'en finale. Nouvelle désillusion contre les C's de Bill Russell et Cie qui le balayent 4 à 1. Le sort sera encore plus cruel en 1966 puisque L.A. s'incline cette fois lors du septième match. Les 34 points de moyenne de Jerry sur la série pesant trop peu face à la défense des hommes en vert. Un cauchemar qui vire à la malédiction avec un nouveau revers en 1968 toujours dans cet éternel remake contre les C's.
Les Californiens doivent changer quelque chose et vite. Le renfort de Wilt Chamberlain en 1969 doit permettre aux Lakers de mettre fin à l'hégémonie de Boston. Los Angeles est désormais une super team, toujours menée par Jerry dont la soif de titre est plus forte que jamais. Les retrouvailles avec les Celtics en finale s'annoncent pimentées, pour une rivalité déjà passée dans la légende du sport. Au terme d'une série les plus indécises de l'Histoire, les Bostoniens s'imposent de 2 petits points dans le Game 7. Le titre de MVP des finales ne sera qu'une maigre consolation pour un Jerry West au sommet de son art, lui qui a tourné à 38 points de moyenne sur cette manche. À la fin du match, le héros maudit est soutenu par Russell en personne. Ému par sa combativité et son jusqu'au-boutisme, son bourreau John Havlicek se fend d'un "Je t'aime Jerry".
A 31 ans, le temps presse désormais par Jerry. En 1970, la retraite de Bill Russell redistribue les cartes dans la Ligue. Les Lakers ont une voie royale, West est au firmament offensivement et termine top scoreur NBA avec 31.2 points. La finale qui l'oppose cette fois-ci aux Knicks est inédite. Mais la poisse s'acharne sur l'arrière des Lakers. Diminué par une blessure à la main droite, Jerry reçoit plusieurs injections pour tenir la série qui se termine encore par un Game 7 épique. Cette fois, le fossoyeur se nomme Walt Frazier. Ses 36 points et 19 passes enterrent les dernières velléités de West. Chamberlain sur le déclin, Elgin Baylor parti à la retraite, Jerry semble se diriger vers une carrière sans titre. Mais, c'est sans compter sur l'obstination du All Star. Dans un dernier push, il termine meilleur passeur de la Ligue en 1972 et se hisse en Finale. Secondé par Gail Goodrich au scoring, il va enfin obtenir sa revanche. Les Lakers croquent Big Apple 4 à 1. Les efforts de West sont récompensés. Après 7 revers sur la dernière marche, il tient sa bague, le couronnement d'une carrière entre gloire et frustrations.
David : En NCAA, Dwyane Wade a joué deux ans dans la petite fac de Marquette. Lors de son premier exercice, il rate l'examen d'entrée de l'Université et est contraint de regarder les matchs du banc... Il s'occupe aussi d'organiser les systèmes de l'équipe avec le coach. Le sens technique de Wade s'aiguise en observant les équipes adverses un an. Cela lui permettra d'être performant dès sa deuxième année lorsqu'il entre enfin sur le terrain. Au final, il enregistre des moyennes de 19.7pts, 3.9,pds et 6.5rbds durant sa période avec Marquette. Il atteint le Final Four et est élu Conference USA Player of the Year... Wade a fait ses preuves, c'est le moment de se présenter à la draft NBA 2003.
Dwyane est appelé en 5ème position le soir de la draft... Derrière LeBron James, Darko Milicic, Carmelo Anthony et Chris Bosh... Pourtant, c'est bien Wade qui sera le plus précoce pour offrir un titre à son équipe. Pour sa première année, il n'est que 3ème rookie avec 16pts, 4.5pds et 4rbds de moyennes mais l'explosion arrivera bien vite. Il passe à 24pts de moyenne dès sa saison sophomore et devient vite l'un des phénomènes au poste d'arrière à une époque où brillent Allen Iverson, Vince Carter, Ray Allen, Tracy McGrady et Kobe Bryant... Ce dernier justement fait bien les affaires du Heat et de Wade en divorçant avec Shaquille O'Neal. Le Big Shaq rejoint Miami avec Gary Payton avec lui et transforme cette équipe en Challenger.
Avec les renforts de bons vétérans et role players comme Alonzo Mourning, Antoine Walker, Jason Williams et Udonis Haslem, Flash obtient sa première bague face aux Mavs de Dirk Nowitzki en 2006. Wade est élu MVP de la finale, même si un Shaq vieillissant l'a bien aidé, on a encore aujourd'hui tendance à penser que Wade a fait quasiment tout le travail seul.
S'en suivent alors quelques années de disette pour Wade. Individuellement, il est au top de la ligue mais l'équipe se disloque. Payton prend sa retraite, Shaq entame son "road trip jubilé" de fin de carrière en allant de club en club et Pat Riley peine à réunir une équipe au niveau du talent de Wade.
Mais ces années de loose prendront vite fin. En Juillet 2010, LeBron James et Chris Bosh annoncent qu'ils rejoignent Dwyane Wade à Miami. Les trois stars sont au top, les fans se divisent devant la puissance annoncée de ce trio et la réussite ne tarde pas à revenir à Miami. Devant le All-Around Player d'exception qu'est LBJ, Wade se met un peu en retrait et laisse progressivement les rênes de l'équipe à l'ancien de Cleveland. Bosh se met encore plus en retrait même s'il clame avec LeBron que Dwyane reste le taulier... E tout cas, ce trio roulera sur la ligue durant quatre ans. Ils atteignent les finales NBA chaque année pour obtenir deux titres durant lesquels James sera élu MVP. Les Three Amigos sont juste inarrêtable, seul le départ de James mettra réellement fin à leur domination sur la Conférence Est. Pendant cette période, Wade est à plus de 20pts par matchs chaque année malgré qu'ils doivent partager la gonfle. Son duo avec James est juste incroyable de facilité. Après le départ du King, Miami n'arrive pas à rebondir malgré de belles signatures (Luol Deng par exemple). Les blessures s'accumulent, notamment pour Bosh et Wade et ce dernier finit par quitter Miami.
Depuis un an, il joue à Chicago, sa ville natale et tente de former un énorme trio avec Jimmy Butler et Rajon Rondo.mais la mayo ne prend pas malgré les 18pts de moyenne de l'ancien de Floride. Les Bulls sont aujourd'hui 10ème à l'Est... à une victoire du 9ème : Miami !
Résultats : 1-0 pour Jerry West. Le Logo évoluait certes à une époque différente mais on ne peut pas lui refuser le point malgré le talent offensif de Wade. West a la 5ème meilleure moyenne de tous les temps en terme de points marqués par match derrière Michael Jordan, Wilt Chamberlain, LeBron James et Kevin Durant.
- Round 2 : Polyvalence et Leadership
Sylvain : Sur le parquet, Jerry West est un touche à tout. Si les statistiques penchent moins en sa faveur que son pote de draft Oscar Robertson, le Laker peut également être classé dans la catégorie All Around. West a l'intelligence pour amener ce dont son équipe a besoin. Grand pourvoyeur de points en début de carrière, il se mue en véritable meneur passeur à l'arrivée de Wilt Chamberlain. Il double sa moyenne d'assists et termine même au top de la Ligue dans la catégorie en 1972 avec 9.7 caviars.
En dépit d'un physique fluet, il n'hésite pas à se mêler à la lutte aux rebonds. Jerry est comme ça, un joueur intense qui veut mettre son grain de sel partout. Il va d'ailleurs réaliser une performance assez unique avec un quadruple double, malheureusement non officiel, les contres n'étant pas encore une statistique certifiée : 44 points (16/17 aux tirs, 12/12 aux LF, 12 rebonds, 12 passes et 10 blocks ! Avec son 1m88, West est considéré comme l'un des meilleurs contreurs chez les arrières. Sa ténacité en défense est louée par ses adversaires. Le Laker est prêt à tous les sacrifices pour stopper son vis-à-vis. Un engagement immodéré qui lui vaudra un nez cassé à neuf reprises pour s'être frotté de trop près à son opposant. A la création des NBA All-Defensive Team, Jerry intègre d'emblée cette sélection et ne la quittera plus jusqu'à sa retraite.
Des deux côtés du parquet, le leader des Lakers c'est lui. Un leader vocal qui montre l'exemple et à qui on confie la balle en fin de match. Son surnom de Mr Clutch est loin d'être usurpé. West enquille les buzzer beaters tout au long de sa carrière dont le plus célèbre reste son tir de l'autre bout du terrain contre les Knicks en Finales NBA 1970.
David : Meneur de jeu au début de sa carrière avant de se transformer en arrière scoreur, Wade a largement prouvé à quel point il était polyvalent. Sa vision du jeu lui a permis de servir ses coéquipiers à la perfection, ce n'est pas LeBron et Shaq qui diront le contraire. Avec ses 23pts de moyenne en carrière, inutile de préciser tout l'apport que Flash a en attaque. En défense, D-Wade n'est sans doute pas aussi performant que son adversaire dans ce duel mais il n'a pas grand chose à lui envier tout de même. Son Q.I Basket et son placement lui permettent d'être en bonne position défensive à chaque instant.
A cette polyvalence, il faut ajouter sa capacité à montrer l'exemple à son équipe et à se faire entendre. Il était le patron lors du titre de 2006 et à l'époque, il n'était jamais le dernier pour aller au charbon. Il a continué à montrer l'exemple quand les deux autres amigos sont arrivés à Miami en tirant moins la couverture à lui et en sortant de sa boîte quand le Heat avait besoin d'un carton ou d'un buzzer-beater.
Résultats : 2-0, Jerry West prend le large. Un léger cran au dessus de Wade en terme de leadership et d'attaque, c'est surtout par son efficacité défensive que West prend le dessus sur Wade ici.
- Round 3 : La technique
Sylvain : Dans une ligue dominée à l'époque par les big men, Jerry West est l'un des premiers arrières de l'histoire à se frayer un chemin dans le classement des meilleurs scoreurs. Mélanger un shoot jump efficace, une défense opiniâtre, une confiance intarissable et une volonté de gagner permanente et vous obtiendrez Jerry West. Dans son style très particulier pour les années 60's et 70's, le Laker est ce que l'on nomme aujourd'hui un combo guard, capable de prendre la mène et gérer le tempo de l'attaque ou d'évoluer dans une position d'arrière shooteur plus classique. Car avec sa mécanique de tir à montrer dans les écoles, Jerry est une scoring machine. Grâce à son shoot en extension et sa gestuelle ultra rapide, il dégaine à volonté dans tous les coins du parquet... à une époque où la ligne à 3 points n'existait pas encore qui plus est. Avec sa lecture du jeu unique, il flaire quand profiter d'un écran pour un tir ouvert. Une technique qu'il a peaufiné au fil des saisons, car West passe pour un stakhanoviste de l'effort. Un acharné des entraînements avec une énorme éthique de travail dont l'obsession est la quête de la perfection.
David : Excellent dribbleur et très bon passeur en plus d'être un grand attaquant et un défenseur de qualité, il est difficile de trouver un défaut au jeu de Wade. On peut souligner son tir à 3pts peu fiable mais ensuite, seules ses nombreuses blessures sont un réel défaut. En terme de technique, au poste d'arrière, il y a Michael Jordan, Kobe Bryant... et Wade est à peine une longueur derrière les deux légendes. Les mouvements de Flash sont à montrer dans les écoles et pour couronner le tout, au summum de ses capacités, Dwyane est un athlète hors-normes doté d'une rapidité et d'une détente excellente. Comme toujours, on joint l'écrit aux images, enjoy !
Résultats : 2-1, Wade remonte au score. En terme de technique pure, Wade est un modèle pour tous. Il a largement sa place sur le podium des arrières les plus techniques !
- Round 4 : Les distinctions personnelles
Sylvain : L'histoire retient les sept finales perdues par Jerry West qui a dû patienter jusqu'à ses 33 ans pour enfin mettre la main sur le graal ultime. Mais, son profil de looser magnifique est dissipé par une performance unique : il reste le seul joueur à remporter le trophée de MVP des Finales sans avoir remporté le titre. Il faut dire que ses 37.9 points, 7.4 passes et 4.7 rebonds en 1969 ont poussé les Celtics à un 7ème match décisif. A titre individuel, West croule sous les récompenses : 14 sélections au All Star Game avec un titre de MVP en 1972, 10 nominations dans la All-NBA First Team, 5 dans les Defensive Team, 1 titre de meilleur scoreur en 1970 et de meilleur passeur en 1972. En tant que dirigeant, Jerry s'est vu couronné de succès notamment en décrochant à deux reprises le titre de NBA Executive of the Year (1995 et 2004) et en remportant 7 bagues de champion à la tête des Lakers.
David : A peine moins difficile que West MVP lors de Finales perdues, Wade est le seul joueur a avoir été MVP des Finales alors qu'il jouait dans la même équipe que le Shaq ! Blague à part, Dwyane Wade a connu le succès à tous les niveaux. Du Final Four NCAA jusqu'à ses trois bagues NBA en passant par ses deux médailles de bronze et sa médaille d'or avec Team U.S.A, Wade a le plus souvent été dans les équipes qui gagnent et sa présence n'y était pas anodine. Individuellement, il brille aussi avec 12 sélections au All-Star Game, 8 sélections dans les All-NBA Teams et 3 dans les All-NBA Defensive Teams. Il manque à son palmarès un titre de MVP de la saison mais Wade a été MVP des finales et du All-Star Game, deux autres titres qui grossissent son palmarès.
Résultats : 2-2, Wade égalise. Comme souvent, les bagues NBA permettent de gagner un point dans les duels de génération. West a été MVP des finales en perdant, Wade l'a fait en gagnant, ce n'est pas ce trophée qui sauvera Jerry ici.
- Round 5 : Impact sur le basket et vie extra-sportive
Sylvain : Rarement l'héritage d'un joueur aura été aussi prégnant. Jerry West c'est tout simplement The Logo, l'emblème de la NBA depuis la saison 1969-1970. Le designer Alan Seigel, auteur de l'emblème, avoue que l'idée lui est venue après la vision d'une photo du meneur des Lakers. Il incarnait selon lui l'essence de ce jeu, alliant la vitesse et la verticalité. Ainsi, depuis plus de 40 ans, West est l'icone de la plus grande Ligue du monde, une image qui génère tout de même 3 milliards de dollars par an.
Après sa carrière de joueur, West s'essaye d'abord au coaching en 1977, sur le banc des Lakers bien sûr. En trois saisons, il ne fera pas mieux qu'une finale de conférence, malgré la présence de Kareem Abdul-Jabbar dans l'équipe. Les succès viendront en tant que general manager. Jerry prend les rênes de la Cité des Anges en 1983 et va bâtir une dynastie autour de la mythique période showtime. 5 titres plus tard, il travaille à la reconstruction de la franchise et réalise deux coups de génie. Il parvient à attirer Shaquille O'Neal sur la côte Ouest en 1996 puis échange Vlade Divac contre Kobe Bryant lors de la draft cette même année. En 1999, il parachève son œuvre en ramenant Phil Jackson sur le banc californien. Après une courte expérience aux Grizzlies, il rejoint le front office des Warriors en 2011. Une arrivée qui coïncide avec le redressement de la franchise. Jerry est même intervenu cet été auprès de Kevin Durant pour une entrevue qui a pesé lourd dans la signature de l'ailier à Oakland.
David : S'il y a une chose que Wade a réussi à faire que Kobe n'est pas parvenu, c'est de rester le gendre idéal de l'Amérique. A 35 ans, l'arrière n'a pas de réels casseroles qu'il trimbale derrière lui, on ne lui reproche que son alliance avec James et Bosh, "pas fair-play" selon certains. Wade est le joueur dont rêve d'être la plupart des fans. Il a connu le succès très tôt dans la ligue grâce à son talent individuel avant de renouer avec la victoire quelques années après, sans pourtant être relégué au second plan. Multiple All-Star, énorme vendeur de maillots, porte-étendard de Nike Brand et déjà l'un des meilleurs arrières de l'histoire de la NBA, Wade a déjà sa place au Hall of Fame.
Résultats : 3-2, Jerry West emporte ce cinquantième duel ! L'ancien Laker a tellement marqué la ligue qu'il en est devenu le logo. Que ce soit sur les parquets ou en dehors, ce sont en partie ces actes et décisions qui ont contribué à faire de la NBA ce qu'elle est aujourd'hui.
Article rédigé par Sylvain Hermer et David Kalmes
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