On parlait plus tôt des frères Plumlee en pleine explosion, on en oublierait presque une autre famille qui a amené trois grands garçons en NBA en l'espace de deux ans : les Zeller. Tyler, Luke et Cody avoisinent tous les 2.10 m, jouent au même poste, mais n'ont pas eu les mêmes chances.
Luke, l'ainé, est presque passé inaperçu : arrivé en 2012 à Phoenix sans passer par la draft, il joue un total de 58 minutes avec les Suns en 16 rencontres et est libéré en février 2013. Depuis, il a rejoint la case formation en D-League chez les Austin Toros, la pépinière des Spurs.
Le cadet, Tyler, a lui été sélectionné la même année par Cleveland après un joli cursus à North Carolina. Sa première saison est encourageante, il joue plus de 26 minutes de moyenne sur 77 matchs (pour 7.9 points et 5.7 rebonds) où il est souvent titulaire. Mais l'arrivée d'Andrew Bynum en 2013 va presque diminuer par deux le temps de jeu du sophomore. Après le renvoi de l'ancien All-Star, Tyler Zeller refait surface en février, jusqu'à la trade deadline et l'arrivée de Spencer Hawes. Déjà caché par Anderson Varejao, Zeller voit peut-être ses jours comptés dans l'Ohio.
C'est finalement le petit dernier qui s'en sort le mieux. Drafté en quatrième position par Charlotte, Cody est le seul joueur a avoir participé à tous les matchs de son équipe cette année. Et surtout, il se retrouve back-up d'un Al Jefferson monstrueux cette saison, facteur principal de la probable qualification des Bobcats pour les play-offs, pour seulement la deuxième fois dans l'Histoire de la franchise. Le benjamin des Zeller est athlétique, bon passeur mais doit se montrer plus efficace (tout juste 39 % aux tirs) et mieux démarrer ses matchs. À 21 ans, les Bobcats voient en tous cas en lui un beau potentiel. Dernier arrivé de la fratrie, il est clairement le mieux servi et devrait rapidement devenir le Zeller dont on se souvient.